Erik Arnoux a écrit:@LEAUTAUD: Selon "mon" éditeur (qui est le même...) l'album est parti en réimp le jour même de la sortie en librairie, le noir et blanc luxe est définitivement épuisé et la seconde édition du classique devrait du coup être dispo dans une semaine, le 8/04.
Comme quoi un petit bouquin sans prétention a pris de l'ampleur avec ce buzz ridicule dont d'ailleurs plus personne ne fait état. Reste deux sessions de dédicaces à Lyon annulées, on peut se douter que c'est sous la pression médiatique par prudence. Ou trouille, vu les menaces..
J’ai réussi facilement à me procurer le grand format noir et blanc hier et c’est un très bel album, couverture dorée brillante, dos toilé, super grand format de 37 cm et le contenu met bien le trait de Rossi en valeur, avec des cases qui m’ont paru plus travaillées que ce que me laissaient croire les screenshots sur internet (la version couleur gomme les audaces à la Miller qu’on peut y lire).
L’histoire chapitrée recense différentes possibilités inter-sexe, avec un comique de répétition bienvenu, et un fond bienveillant. Ce n’est certainement pas un livre de pervers, plutôt presque un livre politique, pour l’exposition décomplexée qu’il donne à ces différentes situations de désirs.
Donc mérite mieux qu’un bad buzz, suivi d’un mouvement de balancier inverse genre « circulez il n’y a rien à voir ». Ça vaut largement le coup d’oeil au contraire.
Et à mon avis bien plus beau à lire en noir et blanc qu’en couleurs. Ce serait dommage de le rater si vous appréciez Rossi.
PS : et pourquoi « Niala(h) » avec un h aspiré ou expiré entre parenthèses, je me dis que c’est pour la blague et le comique de répétition, ainsi peut-être pour symboliser ce désir contraint dans sa parenthèse qui ne demande qu’à devenir un vrai son de plaisir. Bref (h) serait ce petit souffle de désir frustré. Mais la bd ne se prend pas non plus au sérieux et cela permet surtout aux auteurs quelques blagues autour du nom et sa façon de le prononcer.