Ce tome 5 est une vraie déception.
Visuellement ça claque, y a pas à dire. Le problème est que les planches sont toutes similaires au niveau des couleurs et au final l'ennui s'installe. D'autant plus que l'histoire n'est pas follichone. Le(s) seul(s) vrai(s) moment(s) fort(s) (au(x)quel(s) on s'attend toutefois) est expédié en 3 ou 4 planches.
Les personnages sont très basiques et Rina est une bombasse un peu trop caricaturale. Pour le coup on reste bien dans la veine de la Caste et des bombes de Gimenez.
Enfin, dernière déception, le physique d'Orne 8 qui dénote par rapport à celui créé par Henrichon.
Ce n'était pas une beauté fatale mais elle avait un sacré regard et énormément de charme. Un peu comme Dona vicenta dans la Caste.
Là, on ne retrouve rien de tout ça.
Au final, je me suis ennuyé du début à la fin, ça n'enlève en rien le plaisir sur l'ensemble de ces 5 tomes, d'avoir un univers en totale adéquation avec la Caste, une réécriture
par rapport à l'histoire d'Othon
qui tient la route.
Mais j'espère que le prochain tome sera un peu plus costaud niveau scénar et ambiances. Normalement, ce devrait être le cas.