Nikolavitch a écrit:je recommande vivement. faut que je me prenne le Manos Kelly, tiens, du coup. et j'encourage l'éditeur à ressortir d'autres choses de Palacios ! C'est un auteur immense qui mérite d'être redécouvert.
Nikolavitch a écrit:Je recommande vivement. Faut que je me prenne le Manos Kelly, tiens, du coup. Et j'encourage l'éditeur à ressortir d'autres choses de Palacios ! C'est un auteur immense qui mérite d'être redécouvert.
(Et si vous avez l'occasion de voir son Roland à Roncevaux, sorti jadis aux Humanos, je recommande vivement aussi, c'est une tuerie complète)
darKman7 a écrit:intégrales à posséder absolument même si une pointe de regret de ne jamais lire une fin surtout UN iceberg de regret pour Le Cid
Ici, Palacios, d'habitude plus accoutumé au western, nous gratifie d'un découpage audacieux pour l'époque, de dessins expressifs puissants, très détaillés, et d'une mise en couleurs sublime. S'inspirant plus de la réalité historique que de la chanson de geste, il donne un souffle épique à son récit grâce entre autres à de grands portraits pleine page de certains protagonistes et à des scènes de batailles d'envergure.
Cabarezalonzo a écrit:Je suppose que je ne suis pas le seul qui serait intéressé par un tel volume ?
Ronceveaux est achevé, bien sûr. Mais le récit est un peu court (47 planches) pour que la dimension épique de l'oeuvre éclate pleinement, comme dans Manos Kelly ou le Cid. Pour faire bonne mesure, l'éditeur a complété l'album Ronceveaux d'un récit complet d'héroïc fantasy formé de 16 planches autonomes, de ce qui aurait pu devenir, selon le dossier d'accompagnement, une série avec le personnage du chevalier Garin. Mais ce récit inédit s'achève lui aussi sur le mot "fin", considéré dans son acception la plus stricte.alacoume a écrit:Est-ce que Ronceveaux est achevé ? Car j’ai l’impression que ce gars n’a produit que des œuvres inachevées... À ce titre, Manon Kelly m’a assez agacé...
Non, et avec le recul, je regrette certains choix, une mauvaise inspiration au moment d'acheter. J'ai dû m'encombrer de quelques BD médiocres à la place.Alexander a écrit:Cabarezalonzo a écrit:Je suppose que je ne suis pas le seul qui serait intéressé par un tel volume ?
Certainement une excellente idée Alonzo.
Palacios ! Un ami lycéen (mentor pour moi à cette époque) de mes jeunes années me l'avait indiqué.
J'avais tenté la série Mac Coy sans toutefois adhérer vraiment, mais le dessinateur est remarquable.
Je ne connais pas Eloy et ses suites. Les aurait tu lus ?
Je ne peux, tout comme toi, que le supposer, ce drame l'ayant touché de près (comme tout Espagnol de sa génération).Alexander a écrit:Palacios au sujet de la guerre civile espagnole, j'ose imaginer que c'est son grand œuvre...
The Got a écrit:Relu cette excellente série palpitante mais malheureusement inachevée. Dommage car l'histoire mêle habillement histoire et Histoire et avec un dessin de toute beauté.
De plus l'édition du Long Bec est vraiment jolie et intéressante notamment par ces bonus.
Mézig a écrit:Un bel album, d'excellente facture, qu'il s'agisse du premier tirage ou de la réimpression sortie quelques mois plus tard avec d'infimes variations difficiles à déceler sans avoir le nez sur les deux bouquins disposés côte à côte (réimpression dont l'existence n'est toujours pas mentionnée dans la BEL).
The Got a écrit:Quelles sont ces variations ?
Méziguepatte a écrit:Tout se situe sur le premier plat.
1/ De mémoire, pour le premier tirage, dans la partie gauche de la couverture qui forme une bande ou une marge avec un fond noir, le haut des lettres majuscules (par conséquent le haut du "M" de Manos et le haut de toutes les lettres du nom "KELLY") déborde de un ou deux millimètres sur le mors, lequel forme un angle d'environ 40-45 degrés (à la louche et de mémoire) avec le plat.
Dans la réédition, les lettres majuscules sont imprimées en totalité, donc y compris leur extrémité supérieure, sur une surface entièrement plane. Rien n'empiète sur le mors.
2/ Par ailleurs, le logo du Long Bec, tout en bas, est positionné de façon légèrement décalée selon l'édition. On s'en rend compte en prenant une règle ou un double décimètre ou une grande feuille qu'on place par rapport au lettrage que j'ai évoqué, situé quelques centimètres au-dessus.
Tout cela est minime, mais bien réel et distingue une impression de l'autre, postérieure de plusieurs semaines.
En revanche, aucune mention dans le cahier de l'album ne signale la réimpression.
Vous pouvez vérifier cela auprès de Roger Seiter, très impliqué dans la réalisation de ces albums de Palacios. Il devrait vous confirmer mes propos.
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