Je ne sais plus qui demandais où étaient les infirmières.
Petite parabole déjà vue avec ses variantes mais c'est à peu près ça : Tout le peu de pognon qu'il y a part dans l'administratif, le contrôle qualité, le codage des actes et toute l'infrastructure hardware et logicielle qui va avec et le contrôle qualité d'icelle...
Deux entreprises, dont une française, décident de faire une course d'aviron pour montrer leur savoir-faire dans le domaine de la "galvanisation" des troupes. Les 2 équipes s'entraînent dur.
Lors de la 1ère épreuve, les étrangers gagnent avec plus d'un kilomètre d'avance. Les Français sont très affectés. Le management français se réunit pour chercher la cause de l'échec. Une équipe d'audits composée de seniors managers est désignée. Après enquête, ils constatent que l'équipe française, constituée de 10 personnes, n'a qu'un rameur, alors que l'équipe étrangère comporte 1 barreur et 9 rameurs.
La direction française décide de faire appel au service de consultants internes.
Leur avis, entouré de précautions oratoires, semble préconiser l'augmentation du nombre de rameurs.
Après réflexion, la direction décide de procéder à une réorganisation. Elle décide de mettre en place un manuel qualité, des procédures d'application, des documents de suivi.
Une nouvelle stratégie est mise en place, basée sur une forte synergie. Elle doit améliorer le rendement et la productivité grâce à des modifications structurelles. On parle même de zéro défaut dans tous les repas brainstorming.
La nouvelle équipe constituée comprend maintenant :
1 directeur général d'aviron
1 directeur adjoint d'aviron
1 manager d'aviron
1 ingénieur qualité d'aviron
1 consultant de gestion d'aviron
1 contrôleur de gestion d'aviron
1 chargé de communication d'aviron
1 coordinateur d'aviron
1 barreur
1 rameur
La course a lieu et les Français ont deux kilomètres de retard ! Humiliée, la direction prend des décisions rapides et courageuses :
- Elle licencie le rameur n'ayant pas atteint ses objectifs, vend le bateau et annule tout investissement.
- Avec l'argent économisé, elle récompense les managers et superviseurs en leur donnant une prime, augmente les salaires des directeurs et s'octroie une indemnité exceptionnelle de fin de mission.
Source texte et dessin : « 4 temps du management », via Peggy Bouchet