Aldaran a écrit:L'Ombre Jaune a écrit:Tu fais bien de préciser "révolutionnaires", car ceux des émeutes récentes devraient alors être qualifiés de "super-révolutionnaires", "héros d'une nouvelle ère", que sais-je ?
Car brûler des écoles, des crêches, avant de passer se servir chez les commerçants et fracasser leurs devantures, oulalah, quelle révolution, quel héroïsme et quelle avancée pour la civilisation.
À toutes fins utiles, je signale l'émission qui épluche le terme « émeutes » : Les termes du débat. Y participent : un auteur, un maître de conférence en sciences de la communication et un conseiller municipal d'Aubervilliers qui avaient tous des choses intéressantes à dire.
En plus de décortiquer le mot, il est bien entendu question des événements récents. Et il est dit clairement (ce n'est pas la première fois mais rien ne vaut un bon rabâchage pour les plus sourds d'entre nous) que les émeutes récentes sont composées de différents acteurs. Ceux que la colère a mis dans la rue une fois de plus (à raison), ceux qui ont profité du dawa occasionné pour se servir gratos, ceux qui ont suivi parce qu'ils ne savaient pas pourquoi mais ça leur semblait être une bonne idée sur le moment... Bref un tas d'acteurs bien différents que certains cherchent à étiqueter de manière aussi caricaturale qu'imbécile.
Le but n'étant visiblement pas de comprendre ce qui se passe et nous a amené ici mais bien de trouver un coupable.
Je me demande d'ailleurs pourquoi on cherche encore un coupable alors qu'on l'a trouvé depuis bien longtemps : c'est Méluche !
Merci Aldaran, je vais écouter avec intérêt.
Sous forme de boutade, mon intervention se voulait d'interpeller quant à ceux que l'on appelle des "émeutiers" et des "délinquants" en changeant notre angle de vue. Nous nous apprêtons à fêter le 14 juillet qui, que ce soit la Bastille ou autre, fête la révolution et le contraste avec l’opinion publique sur ceux qui sont en colère aujourd’hui m’interpelle. La révolution a bien dû, dans sa forme, faire preuve de "violence". Après je ne me lancerai pas dans une comparaison de fond sur la société à l'époque et celle d'aujourd'hui, j’en suis bien incapable.