toine74 a écrit:La chronique de Renée par A. Perroud est en ligne !
Un homme avait trois fils : le premier, Bird, avait les yeux noirs d’un oiseau, le second, Twombly, deux longues lances de bois en lieu de bras et le troisième, Horn, dissimulait sous sa capuche rouge un visage recouvert de poils.
À la manière du Petit Poucet de Perrault ou de Hansel et Gretel des frères Grimm, le récit s’ouvre sur un abandon. Mais sur cette île déserte, c’est un homme âgé à la barbe blanche qui est abandonné, les mains menottées à une lourde pierre plongée dans la mer.
les mains menottées à une lourde pierre plongée dans la mer.
Étrange abandon qui fait écho à celui, bien des années auparavant, des trois garçons condamnés à survivre de menus larcins dans un camp de réfugiés, attendant le retour du père, exilé, parti chercher du travail. Le jour, les jeunes malfrats pillent les réserves des plus riches, le soir, ils redeviennent des enfants pleurant sur leur mère restée au pays et sur leur père qui les a abandonnés.
Un sentiment de malaise captivant naît de cette trilogie vertigineuse et puissamment originale, entièrement réalisée à la gouache, où l’on retrouve Ludovic Debeurme au sommet de son art.
makidoo a écrit:Lu Lucille et Renée.
Bon, même si je perçois bien les intentions de l’auteur, malgré toutes les qualités graphiques et scénaristiques indéniables, ça ne m’a pas emballé plus que ça.
Je ne sais pas si c’est le parti pris d’une sobriété graphique forte et très épurée qui m’a gêné, ou si je lis cet ouvrage après d’autres qui m’ont plus marqués (le Roi des mouches, ou les ouvrages de Schrauwen entre autres), mais ce n’est pas la claque à laquelle je m’attendais.
Je vais poursuivre dans ma lecture de Debeurme, j’ai Trois Fils et Un père vertueux sur ma pile de lecture, pour voir si cela me plaît plus, ou si au contraire, cet auteur n’est pas pour moi.
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