de cdmdu » 07/06/2010 16:27
Pfiou! Ça donne chaud ce bouquin!
Lors de la manœuvre pour entrer dans la passe qui mène au fleuve, j'ai été encore plus balloté que dans Trackmania! Et ensuite, dans la jungle, quand le brouillard tombe, j'ai le souffle court, je sens mes bronches qui se contractent: merde, mon asthme allergique, et là, il va falloir courir pour rattraper le bateau enfui! Je m'élance derrière Silver et ... merde! à suivre! Je savais que j'aurais du attendre la sortie du dernier tome pour tout relire!
Bref, ce qui m'a vraiment impressionné, c'est la façon dont Dorison maîtrise à la perfection les caractères de ses personnages (Lauffray aussi, dans l'expression des sentiments par le dessin, est un sacré cador): Dantzig était, parmi les officiers, le seul mec que j'aimais bien de puis le début. Ici, il reste toujours droit dans ses bottes, il a des couilles au cul, et, sur la fin, on sent poindre chez lui une certaine admiration pour Silver et ses valeurs de fidélité propres. Le pauvre Dantzig, il est en train de prendre le chemin du docteur, faut qu'il se méfie!
Déjà, la torture et la mort de Jack avaient été très bien amenées, faisant vraiment monter la tension sur le navire.
Et Paris n'a pas été oublié, même si j'aurais pensé son apport plus grand dans le récit. 4 tomes, ça doit être trop court.
Pour le dessin, ce bateau est une vrai merveille, et surtout, Vivian est de plus en plus belle à mesure que l'on s'approche de son mari et de la découverte par le lecteur de sa peur profonde...
Mari transve mare hominibus semper prodesse