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loi Lang et prix unique du livre menacée ?

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Re: loi Lang et prix unique du livre menacée ?

Messagede zubb » 20/05/2008 20:58

Ils s'attaquent au prix du livre unique, ces salopards auront la peau des librairies indépendantes :

MARDI 20 MAI

Edition. Tous les éditeurs français, petits et gros, sont en train de se mobiliser pour éviter une remise en cause de la loi Lang. Le député des bouches du Rhone, Christian Kert, s'est saisi du dossier: il veut faire passer de deux ans à six mois seulement, le délai à partir duquel on peut s'affranchir du prix unique et faire des soldes sur les ouvrages. "Cette remise en cause pourrait causer la disparition de tous les grands libraires indépendants, qui vivent essentiellement des ventes de leur fond" assure un des plus grands éditeurs français, qui assure que toute la profession tient à une conservation du prix unique du livre. "Tous les pays qui ont aboli le prix unique ont aussi tué les librairies indépendantes dans les centre villes, et laissé le marché aux seuls supermarchés et aux best-sellers". explique cet éditeur. Claude Soula (source nouvelobs)
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Messagede Coldo3895 » 20/05/2008 21:31

Bon alors là vous voyez on atteint les limites de mes principes.
Parce que bon, en tant que libéral, je suis bien entendu a priori en faveur d'un prix libre du livre. D'autant plus que ça ferait probablement baisser les prix dans les gros points de vente.
Mais d'un autre côté, les libraires indépendants, j'y tiens. Et même si - à l'exception des BD - je me fournis essentiellement à la FNAC et sur Internet, je n'aimerais pas les voir connaître le même funeste destin que les défunts disquaires...

Cela dit, je me demande dans quelle mesure, justement avec le développement d'Internet et la possibilité de commander des livres sur un site étranger, les libraires indépendants ne sont pas déjà de toute façon condamnés à plus ou moins brève échéance...

Donc perso, je suis pour le maintien de la loi sur le prix unique, même si je ne partage que partiellement l'opinion de l'éditeur cité ci-dessus. En effet, si cela causerait certainement la disparition des petits libraires, je ne vois pas pourquoi le marché serait laissé "aux best-sellers"... A ma connaissance, les littératures américaine, anglaise, allemande, etc... continuent à sortir des chefs d'oeuvre, quelle que soit la législation.
Le yéto là-hi !... Le yéya là-ti !... Le téyi ho-là !... Flûte !... Le truc, enfin !... Le yéti, quoi !... Là-haut !...
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Messagede toine74 » 20/05/2008 21:39

Battez-vous pour le maintien du prix unique ! Au Canada, une telle loi n'existe pas et la disparition des libraires indépendants (surtout dans les petites villes) souffrent et donc l'offre souffre.

Dur, dur pour la librairie indépendante au pays
Selon une étude menée par Patrimoine canadien, les librairies indépendantes souffrent de la concurrence des grandes chaînes et mégalibrairies. Publiée le mardi 5 février, l’étude démontre que les librairies indépendantes au Canada anglais ont perdu leur part de marché au profit des grandes chaînes qui l’accaparent maintenant à 67%.

Sur un marché où les ventes totales nationales ont atteint 1,59 milliard $ en 2006, l'étude de Patrimoine canadien établit à 44 % la part du marché pour la vente au détail de livres détenue par la chaîne nationale Indigo, qui exploite près de 200 points de vente au Canada, et à 20%, celle des libraires indépendantes. Les ventes de livres sur Internet et par courrier sont exclues du calcul.

Au Québec, la part des chaînes Renaud-Bray et Archambault est aussi équivalente à 44% du marché de la vente au détail.

Les chaînes de librairies ont ainsi vu leur part du marché croître au cours des dernières années, et l'acquisition de Chapters par Indigo en 2001 a accéléré un processus déjà bel et bien installé.

Aujourd'hui, le quasi-monopole d'Indigo au Canada anglais entraîne les prix à la baisse, limite la distribution de certains titres et cause des difficultés à de nombreux petits libraires et éditeurs indépendants.

Dans son rapport, Patrimoine canadien signale que les techniques de vente au rabais favorisées par les grandes chaînes pour des livres à succès pourraient avoir un effet néfaste sur la diffusion des auteurs canadiens, surtout soutenus par les librairies indépendantes.

Outre les grandes chaînes, les magasins de vente au détail, comme Wal-Mart, Costco et autres géants, accaparent de plus en plus la vente de livres à succès au rabais.

Par ailleurs, Patrimoine canadien évalue à 4% la part des livres maintenant vendus sur Internet, notamment par Amazon et les autres entreprises de vente en ligne.

Source : La Presse canadienne
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Messagede johnkalak » 21/05/2008 09:34

J'avoue que j'aimerais avoir l'avis de libraire sur ce racourcissement du délai de 2 ans à 6 mois. Je crois que pour pouvoir solder après 2 ans il faut de pas avoir fait de réassort ?
Si le délai passe à 6 mois on risque de solder un peu plus non ? Et du coup les petits seront plus fragiles.
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Messagede christoph » 21/05/2008 11:46

En effet, si cela causerait certainement la disparition des petits libraires, je ne vois pas pourquoi le marché serait laissé "aux best-sellers"...

Parceque si on fait référence au marché du disque, la Fnac refusait des labels aux tirages inférieurs à qq milliers d' exemplaires il y a une dizaine d' années environ.
(Si tu calques cet exemple sur le marché de la BD, la Fnac ne travaillerait qu' avec 15 éditeurs, contre 200 existants)
Ou parcequ' un éditeur comme Akileos a changé de diffuseur car leurs titres étaient réclamés dans des Fnac, après avoir bien marché en librairies spé' par exemple.
A ma connaissance, les littératures américaine, anglaise, allemande, etc... continuent à sortir des chefs d'oeuvre, quelle que soit la législation.

Certes.
C' est juste que ça sera moins confortable pour les auteurs, en termes de structure éditoriale ou de rénumération. Et de motivation.
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Messagede christoph » 21/05/2008 11:56

Si le délai passe à 6 mois on risque de solder un peu plus non ? Et du coup les petits seront plus fragiles.

Non, ça accélérera le rythme et le taux de retours.
Beaucoup de bouquins seraient difficiles à trouver en rayon + de 3 ou 4 mois après parution. (Sur des produits mangas ou comics, ça ne constituerait peut-être pas un gros handicap et c' est déjà un peu le cas chez de grosses enseignes)
Et à court ou moyen terme, quand les libraires en auront marre de passer leur temps à faire des retours, ça fragilisera les petits éditeurs et diffuseurs.
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Re:

Messagede reddef » 23/05/2008 11:03

Société des Gens de Lettres – SGDL 22 mai 2008
Syndicat National de l’Edition - SNE
Syndicat de la Librairie Française - SLF


COMMUNIQUE DE PRESSE

Alerte sur le prix unique du livre

Dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la modernisation de l’économie à l'Assemblée nationale, des Députés ont élaboré des propositions d’amendements visant à supprimer l’une des dispositions majeures de la loi du 10 août 1981 relative au prix du livre en réduisant de deux ans à six mois le délai durant lequel les soldes de livres sont interdits.

L'intervention de la Ministre de la culture et de la communication, Christine ALBANEL, et de ses services, ainsi que la mobilisation commune des auteurs, des éditeurs et des libraires à travers leurs organisations professionnelles (Société des Gens de Lettres; Syndicat National de l'édition, Syndicat de la librairie française) a permis d'alerter les parlementaires sur les dangers extrêmes de ces amendements et a favorisé le retrait de celui défendu par un membre du groupe UMP. Il semblerait néanmoins que le second amendement, porté par un Député du groupe « Nouveau Centre », puisse encore être maintenu malgré le vote négatif de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, ce que dénoncent avec la plus grande fermeté les auteurs, les éditeurs et les libraires.

En effet, si cette disposition était adoptée par le Parlement, elle signerait la fin du prix unique du livre et amorcerait un bouleversement total du marché du livre.

La SGDL, le SNE et le SLF rappellent que les conséquences d'une dérégulation du marché du livre seraient, en premier lieu, pénalisantes pour les consommateurs et les lecteurs. En effet, comme cela s’est vérifié à l’étranger – au Royaume-Uni en particulier où le prix unique a été supprimé en 1995 –, la dérégulation du marché du livre emporterait au moins trois effets négatifs : un appauvrissement de l’offre éditoriale, de nombreux titres ne pouvant plus être publiés par les éditeurs, une augmentation du prix moyen du livre préjudiciable au pouvoir d’achat des lecteurs, les éditeurs étant contraints de compenser le manque de recettes lié aux soldes par une augmentation globale de leurs prix et, enfin, des obstacles supplémentaires pour le public dans son accès au livre du fait de la disparition de librairies en centre-ville. Des livres en moins grand nombre, plus chers et moins accessibles, le consommateur, contrairement aux idées reçues, a tout à perdre à cette dérégulation.

Les librairies indépendantes, dont l’une des principales spécificités consiste justement à offrir au public des ouvrages de plus de six mois, ne pourraient résister à l’émergence d’un marché du solde à grande échelle dans les grandes surfaces comme sur Internet. Leur disparition serait dramatique pour la diversité de la création éditoriale et pour la vitalité des centres villes.

Les éditeurs, pour leur part, pâtiraient directement d’un report des achats de nouveautés dans l’attente des soldes, d’un « discount » sur les ouvrages du fonds de leur catalogue ainsi que de la fragilisation ou de la disparition de nombreuses librairies.

Quant aux auteurs, pour autant que le décompte de leurs droits soit praticable, ils ne mettraient pas longtemps à voir leur montant réduit à bien peu de chose : dans le meilleur des cas, l’exploitation de leurs ouvrages ne dépasserait pas la période considérée, et, le plus souvent, le public n’aurait que six mois à attendre pour acquérir un livre à un prix de liquidation. C’est dire que le système envisagé ne profiterait qu’aux auteurs de « best-sellers ».

La SGDL, le SNE et le SLF rappellent que la loi de 1981 a bénéficié depuis l’origine d’un très large consensus, parmi les professionnels comme au sein de la classe politique, la loi ayant été votée à l'unanimité, en 1981 comme en 2003 lors de son extension aux ventes aux collectivités.

Cette loi a incontestablement permis un essor du marché du livre grâce à un réseau très dense de points de vente qui garantit la diversité de l’offre éditoriale et, donc, la richesse de la création littéraire. Elle est une vraie loi de concurrence car les différents types de circuits de diffusion, des librairies indépendantes à la grande distribution, en passant par les grandes surfaces culturelles et les librairies en ligne, ont pu se développer sans que l’un de ces circuits n’écrase pour autant ses concurrents. Cette densité et cette diversité des circuits de diffusion permettent à l’ensemble des secteurs éditoriaux de trouver leur public. Enfin, le prix unique a pour autre vertu de contenir l’augmentation du prix du livre. Ainsi, les chiffres de l’INSEE montrent que, sur les dix dernières années, l’indice du prix du livre a évolué deux fois moins vite que l’indice général des prix.

La loi du 10 août 1981 sur le prix unique du livre est une loi concurrentielle et, qui plus est, anti inflationniste. Elle constitue l'une des illustrations les plus éloquentes et les plus concrètes de la diversité culturelle. La guerre des prix que certains veulent engager aboutirait à une liquidation de la culture. Les professionnels sont pleinement disposés à ouvrir la réflexion et le débat sur ce sujet avec les parlementaires mais en prenant le temps nécessaire pour mener des analyses pertinentes.

C'est pourquoi, les auteurs, les éditeurs et les libraires demandent le retrait de l'amendement sur les soldes de livres et en appellent à l'ensemble des parlementaires et au Gouvernement afin qu'ils rejettent ces tentatives de déstabilisation du marché du livre qui seraient ruineuses et irrémédiables pour l'économie du livre et pour la culture.



Contacts
Syndicat de la Librairie Française : 01 53 62 23 10 / 14 - g.husson@syndicat-librairie.fr
Syndicat National de l’Edition : 01 44 41 40 50 - cdemazieres@sne.fr
Société des Gens de Lettres : 01 53 10 12 00 – sgdl@sgdl.org


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Messagede Philemon » 23/05/2008 16:22

Je suis plutôt favorable à la loi Lang, sans bien comprendre pourquoi si ce n'est que "ça protège le petit libraire". Et comme j'aime bien mes petits libraires...
Cependant, j'ai du mal à comprendre/croire certains arguments de ce communiqué.
Pourquoi verrait-on un marché de solde massif voir le jour, juste parce que l'on réduit le délai de 2 ans à 6 mois, avalant les BD au delà de 6 mois ? Je vois pas trop ce qui permet de prévoir cela, il ne me semble pas que ce soit le cas pour les BD de plus de 2 ans, ni pour d'autres cas comme la musique, les films.
une augmentation du prix moyen du livre préjudiciable au pouvoir d’achat des lecteurs, les éditeurs étant contraints de compenser le manque de recettes lié aux soldes par une augmentation globale de leurs prix

Sur la BD, j'aimerais bien connaitre l'inflation des prix sur les dix dernières années, mais la hausse "perçue" me semble plutôt forte. De mémoire, il me semble par exemple qu'un Delcourt standard devait couter dans les 8 euros il y a 10 ans, contre 13 aujourd'hui. Si qqn a fait le calcul pour quelques BD...
des obstacles supplémentaires pour le public dans son accès au livre du fait de la disparition de librairies en centre-ville.

Ce n'est pas parce qu'il n'y a plus de librairies en centre-ville que l'on aura du mal à accèder au livre. Le nombre de boutiques virtuelles a explosé ces dernières années, le problème est plutôt une question d'offre.
"Je n'accepterais jamais d'entrer dans un club qui m'accepterait comme membre..."

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Messagede reddef » 23/05/2008 16:54

Pourquoi verrait-on un marché de solde massif voir le jour, juste parce que l'on réduit le délai de 2 ans à 6 mois, avalant les BD au delà de 6 mois ?

Parce que certains groupes auront les moyens et la trésorerie d'immobiliser du stock sur 6 mois, ce qui n'est pas faisable sur deux ans...
Sur la BD, j'aimerais bien connaitre l'inflation des prix sur les dix dernières années, mais la hausse "perçue" me semble plutôt forte. De mémoire, il me semble par exemple qu'un Delcourt standard devait couter dans les 8 euros il y a 10 ans, contre 13 aujourd'hui. Si qqn a fait le calcul pour quelques BD...

Aucune idée.
L'inflation a été calculé sur l'ensemble éditorial. Difficile de faire des calculs de niches.

Ce n'est pas parce qu'il n'y a plus de librairies en centre-ville que l'on aura du mal à accèder au livre. Le nombre de boutiques virtuelles a explosé ces dernières années, le problème est plutôt une question d'offre.

Et c'est bien connu que TOUT le monde a une connexion internet et fait ses achats en ligne...
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Messagede Philemon » 23/05/2008 18:50

Parce que certains groupes auront les moyens et la trésorerie d'immobiliser du stock sur 6 mois, ce qui n'est pas faisable sur deux ans...

C'est quand même bizarre comme modèle économique, ça n'existe pas pour d'autres produits ce genre de pratique, j'ai du mal à comprendre pourquoi cela se passerait ainsi pour les livres...
Aucune idée.
L'inflation a été calculé sur l'ensemble éditorial. Difficile de faire des calculs de niches.

Edith me signale qu'Alzeihmer me guette: un Delcourt standard en 95 coutait déjà 11,90 euros. On peut donc pas vraiment parler d'une explosion du prix sur cet exemple. Comme quoi, ce qui est perçu et la réalité...
A voir peut-être sur d'autres exemples.
Et c'est bien connu que TOUT le monde a une connexion internet et fait ses achats en ligne...

Non, bien que ça évolue pas mal dans ce sens. Mais l'argument était de dire que la disparition des librairies en centre-ville était un obstacle à l'accès au livre. Je trouve l'argument lèger. Le développement de l'offre en ligne apporte un vrai plus (notamment pour ceux qui n'habitent pas en "centre-ville") qui contre-balance la disparition toute théorique des librairies.

Je comprend facilement la menace que ferait peser la disparition totale du prix unique. Mais pour l'aménagement de la loi tel que proposé (passage de 2 ans à 6 mois), un peu moins. Et le communiqué ne m'a pas trop éclairé...
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Messagede blougou » 23/05/2008 18:56

tres peu de libraires soldent leurs livres, simplement car peu de libraires peuvent se permettre d'immobiliser un stock mort pendant 2 ans. Par contre sur 6 mois ca change tout, et là t'auras beaucoup plus de soldes qui apparaitront partout chez les grosses enseignes, et ce sera de la concurrence directe aupres des plus petites structures. surtout que deja que les marges sont faibles sur le livre, alors si en plus on solde...

il n'est pas question de pouvoir solder un livre qui a plus de 2 ans, mais de solder un livre que tu as depuis plus de 2 ans dans ton stock, c'est a dire un livre sur lequel tu n'as aucune rotation.
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Messagede georges abitbol » 23/05/2008 20:04

J'avoue que si ça permet de payer les BD un peu moins cher, mon porte-monnaie ne sera pas contre...
Attention, ce flim n'est pas un flim sur le cyclimse ("Le Grand détournement")
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Messagede marvin le rouge » 23/05/2008 20:34

ben t'es pas obligé de les acheter neuves non plus
Vous avez des planches à vendre (voire une grosse collection de BD), on peut organiser ça à Drouot...

S'time l'application qui estime vos objets d'art et de collection et qui vous guide pour vendre au mieux
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Messagede ulys » 23/05/2008 21:26

On ne trouve malheureusement pas tout en occas...


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Messagede blougou » 23/05/2008 22:44

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Messagede reddef » 24/05/2008 09:55

Deux petites précisions:

-Actuellement on peut solder en librairie un livre parue il y a au moins deux ans ET en stock dans la librairie depuis minimum 6 mois.

-Lorsque l'on voit que les signataires du texte posté plus haut sont les éditeurs, les libraires et les auteurs, ce n'est pas difficile de savoir à qui profitera ce changement de loi s'il a lieu....
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Messagede christoph » 24/05/2008 11:11

Par contre sur 6 mois ca change tout, et là t'auras beaucoup plus de soldes qui apparaitront partout chez les grosses enseignes

Mais quel est l' intérêt d' une grosse enseigne de solder et réduire sa marge ?
Déjà qu' ils ont presque tous rogné leur remise directe de 5 % ces dernières années, je doute fort qu' ils acceptent de contribuer à ce système de "soldes".
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Messagede christoph » 24/05/2008 11:13

-Lorsque l'on voit que les signataires du texte posté plus haut sont les éditeurs, les libraires et les auteurs, ce n'est pas difficile de savoir à qui profitera ce changement de loi s'il a lieu....

Attention !
Si Christian Kert passe par là, il va croire que tu parles des lecteurs et de leur pouvoir d' achat en baisse... :mrgreen:
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Messagede reddef » 24/05/2008 11:22

Attention !
Si Christian Kert passe par là, il va croire que tu parles des lecteurs et de leur pouvoir d' achat en baisse... :mrgreen:

J'y ai pensé... :mrgreen:
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Messagede christoph » 24/05/2008 11:31

C'est quand même bizarre comme modèle économique, ça n'existe pas pour d'autres produits ce genre de pratique, j'ai du mal à comprendre pourquoi cela se passerait ainsi pour les livres...

Parceque dans le monde de l' édition, tu as toujours eu des bouquins tirés à 300, 500 ou 1000 ex. (en BD on descent plus rarement en dessous des 1500 ou 2000 pour des raisons de coûts d' impression).
Et sans loi Lang, cette diversité culturelle n' aurait pas été préservée.
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