Moi, j'ai arrêté les frais dès le tome 1, qui m'est tombé des mains à plusieurs reprises en cours de lecture, bien qu'il fût un peu mieux dessiné. J'aurais sans doute acheté le second tome s'il avait été dessiné par Fernandez, dont je ne suis pas fan pour autant.
Je n'ai jamais éprouvé le besoin de connaître le dénouement de l'histoire.
Taïaut sur bandits !, pour l'avoir malgré tout feuilleté, est l'album qui m'a définitivement écarté de la série. Je n'y suis revenu, exceptionnellement, que pour le diptyque adapté du roman publié en Bibliothèque verte (
L'avion qui tuait ses pilotes).
Je trouve toutefois la couverture de ce
Taïaut, malgré la confusion qui y règne, bien dessinée (avions, paysages, perspectives, etc...), mais la composition aurait en effet certainement gagné à être un peu plus sobre (moins de fumées dans le ciel, quitte à s'éloigner de ce que serait dans la réalité une action similaire). Je ne suis pourtant pas loin de considérer qu'avec un peu moins (deux ou trois) de leurres, cette couverture de
Taïaut aurait pu constituer la meilleure couverture de tous les albums des Chevaliers du Ciel post-Charlier.
Sans connaître la séquence, j'ai tendance à interpréter ce "déluge de feu" dans un espace aérien restreint et encombré comme la représentation d'une manœuvre conjuguée d'au moins trois Mirage 2000 en vue de gêner considérablement ("aveugler") l'hydravion (manifestement un Grumman Albatross parfaitement dessiné), voire de l'endommager (sans pour autant le détruire) afin de le contraindre à se poser. Cette manœuvre d'intimidation consistant, d'après mes déductions (simple intuition) à saturer l'espace que doit traverser l'Albatross d'une quantité importante de leurres thermiques (à la base, destinés à détourner des missiles qui auraient pris tel ou tel Mirage pour cible). Je suis peut-être à côté de la plaque...
Si Frog pouvait éclairer ma lanterne sur cette séquence du récit ?
Ça me tiendra lieu de dénouement pour ce diptyque, je saurai m'en contenter...