Tout à fait d'accord. Nous ne sommes pas des robots tout justes bon à consommer mais des êtres humains, qui doivent être traités comme tels au travail au ailleurs. Envoyons chier ce système à la con qui ne profite qu'à une toute petite minorité et passons à autre chose. Oui mais quoi ?Franchement apprendre que certain dessinateur subissent la même chose que la plupart d'entre nous dans les entreprises, me saoûlent au plus haut point ! Tout est une question de rentabilité et ça c'est de plus en plus difficile à encaisser !!!
Ceci-dit, qui aurait cru que de notre vivant nous connaitrions la chute du communisme et cela dans un laps de temps très court ? Alors, tout est possible si chacun se comporte suivant ses convictions et use du seul pouvoir que nous ayons, c-à-d, celui de consommateur ... ou pasC'est là la complexité, on est en bout de course, pas moyen d'échapper à ce système !
Je ne parle pas de fin de capitalisme mais plutôt d'arriver à une forme d'économie de marchés intelligente où l'on consomme ce dont on a besoin (inspirons nous des bonnes choses de nos ancêtres ) sans que la consommation soit une fin en soi, tout en respectant notre environnement. Ce n'est pas du tout utopique même si beaucoup de gens on tout intérêt à nous faire croire le contraireOui on peut espèrer un jour peut-être voir la fin du capitalisme quoique sérieusement j'en doute car le but ultime de l'homme est de s'enrichir le plus possible au détriment des autres !
Moi, je ne me sens pas du tout malheureux avec mon époque car j'y fais mon marché en piochant les choses qui me plaisent (internet par exemple) et en rejetant les autres. Si l'on ne base pas sa vie sur la consommation (l'avoir) mais sur d'autres valeurs, on n'est pas dans cette frustration perpétuelle qui déclenche des fringales d'achat compulsives. Je me contente de ce que j'ai et c'est déjà beaucoup par rapport à certains pays.J'essaye d'y croire aussi, j'aimerai vivre dans un tel monde ! Je pense être plus malheureuse aujourd'hui et pourtant il y a plus de choses à acheter, que quand j'étais gamine et où je ne ressentais pas le manque que je ressens maintenant !
Oui, le plus dur est de lutter contre notre conditionnement et contre la propension humaine à vouloir faire comme tout le monde. Mais en agissant différemment, on s'aperçoit qu'il y a plein de gens qui font de même et que le "tout le monde" ne veut rien dire.Je reconnais qu'il fut un temps j'avais un comportement d'addiction par rapport à la BD mais je me soigne !
J'aurais tendance à penser que si.
Car la suproduction repose principalement sur la duplication à l'infini d'un même thème "à la mode" et de styles graphiques "à la mode". Dès qu'on a trouvé un truc qui marche, on innonde le marché en demandant aux auteurs de "faire" du Tarquin (exemple), de "faire" de l'ésotérique, etc.
Bref, je pense que les éditeurs principaux poussent les auteurs dans des moules prédéfinis par le marketing, et produisent à la chaine du produit formaté.
La qualité moyenne est donc mécaniquement en baisse, même si le nombre de BD de bonne qualité, en absolu, ne doit pas particulièrement évoluer. Il s'agit maintenant d'arriver à les trouver...
le but ultime de l'homme est de s'enrichir le plus possible au détriment des autres !
Hergé a écrit:Merci pour tout nirfosca.
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