ServalReturns a écrit:Ice retour était de votre fait ou bien c'était un souhait de Pierret ? Voire de l'éditeur ?
Le Rescator a écrit:Même sans frise, au moins d'avoir l'intégralité des albums d'une série avec un dos homogène, car au-delà des Aigles Décapitées, les autres séries VECU de ma bibliothèque, qu'elles aient ou non été prolifiques, répondent a minima à 2 ou 3 critères ci-dessous :
- petit format, haut du dos hachuré
- petit format, haut du dos personnalisé avec un blason
- grand format et dos coloré
xof 24 a écrit:Le Rescator a écrit:Même sans frise, au moins d'avoir l'intégralité des albums d'une série avec un dos homogène, car au-delà des Aigles Décapitées, les autres séries VECU de ma bibliothèque, qu'elles aient ou non été prolifiques, répondent a minima à 2 ou 3 critères ci-dessous :
- petit format, haut du dos hachuré
- petit format, haut du dos personnalisé avec un blason
- grand format et dos coloré
Ah Le Rescator que j'aime et qui omets encore des infos...
Dans la collection "Vécu" il y a d'abord donc ces logos "Hachuré", qui faisaient rappel au magazine.
Puis vint l'idée de piquer celle de Delcourt et de mettre un logo rappelant le titre
Puis toujours en format classique vint un dos non plus blanc mais coloré mais TOUJOURS en format classique
Donc 3 versions... en format classique
Pour les albums en GRAND FORMAT, ils ne sont plus estampillés dans la collection Vécu
De mémoire seul deux séries ex-vécu ont eu ce changement de format (Je parle dans la continuité, et non pas le passage en version Caractère a une époque)
Erik Arnoux a écrit:ServalReturns a écrit:Ice retour était de votre fait ou bien c'était un souhait de Pierret ? Voire de l'éditeur ?
Bon. C'est Jean-Charles qui sait de quoi je suis capable qui m'a proposé de reprendre la série (qui alors vendait correctement, tout en étant loin des chiffres des 4 premiers qui sont autour de 100 000) à compter du tome 14, me laissant le soin de finir l'histoire qu'il avait commencée et notre directeur de collec a trouvé que c'était une bonne idée.
J'ai un peu dit à JCK ce que j'imaginais et suggéré qu'il me donne son avis sur ma version, mais de toute façon dans son esprit j'avais carte blanche, il ne comptait plus intervenir ensuite et me faisait toute confiance, étant sur d'autres travaux plus emballants pour lui à ce moment-là.
Michel a été mis au courant que je prenais la suite de l'écriture, je gage qu'il n'était pas emballé, mais pas plus qu'à moi la série n'appartenait, venant après les créateurs d'origine. Il a laissé entendre qu'il aurait pu s'en charger, mais ce n'était pas le propos. L'éditeur m'a laissé faire mon travail de scénariste en sachant que je m'attellerais qualitativement au travail demandé, ce que j'ai fait. J'ai tout relu et après, mon imagination (puis celle conjointement de Sophie Fougère, une historienne de la période après mes deux premiers) a fait le reste.
J'avais une liberté totale pour mener à bien le destin des personnages, seule contrainte, fournir un album annuel. Et puis malheureusement, mais je m'y attendais, il n'y a pas eu de collaboration conjointe avec Michel, par ailleurs un gars désarmant de gentillesse avec qui il était hors de question de se disputer, d'autant qu'il avait déjà dix albums de dessinés sur les "Aigles".
En gros, il faisait son boulot dans son coin, moi dans le mien, mes tentatives d'améliorations et propositions de détails dans les costumes (par exemple) pour progresser - voire se rapprocher du traité du Moyen-Age d'Hermann avec Bois-Maury - sont restées lettre morte, il avait ses routines graphiques bien établies sans à aucun moment éprouver le désir de se remettre en question et il a suivi son train train, je n'ai pas insisté (et j'ai fermé ma gueule, après tout c'était un taf de commande, payé correctement et avec des droits d'auteurs en acquits) et n'ai découvert les albums qu'une fois en librairie.
Avec notamment la surprise déplaisante qui a précipité mon départ de constater en recevant mes exemplaires d'auteur du 18 qu'il avait carrément changé toutes les premières pages du titre en en réécrivant une dizaine à sa guise en modifiant des trucs fondamentaux unilatéralement et sans me dire quoi que ce soit. Mais en gardant d'autres éléments et ensuite retombant sur mon travail, ce qui n'avait plus de sens. J'ai commencé à lire et au bout de deux pages, j'ai fini par me dire que je n'avais pas pu écrire ça, ces dialogues pour le moins curieux et pas du tout dans l'esprit, alors pour en avoir le coeur net j''ai repris le tapuscrit écrit dix mois plus tôt. C'était confondant, il avait réécrit toute l'intro.
Entendons-nous bien. Je ne prétendais pas avoir écrit "les Rois Maudits" non plus, hein, mais mon histoire se tenait et avait une autre direction. Que faire ?
À la grande surprise de l'éditeur qui ne comprenait pas pourquoi je lâchais un truc rentable, j'ai décidé de stopper après ces 5 albums réalisés et d'en rester là, déçu. Vu que je suis jugé sur mon travail. Et pas sur un truc bancal. Or il y avait ça et là des critiques qui pointaient sur les bouquins dans leur globalité. Du coup, on ne s'est pas disputés, à quoi bon ? Michel a repris seul le truc, probablement ravi. Je n'ai pas lu un seul album ensuite.
Erik Arnoux a écrit:Je dois avoir le fichier texte quelque part sur mon disque dur.
HsCeci dit quand tu cites, (c'est un truc qui complique la lecture) reprends pas tout le texte, hein, rire. Des fois j'en vois qui reprennent tout un pavé pour juste répondre d'un smiley.
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