Le Scorpion...

[paplouf]

Message précédent :
et il en reste combien de tomes ?

[yugen]

et il en reste combien de tomes ?

7, je crois...

[harrison]

Hors Taxes!

[yugen]

Hors Taxes!

[Croaa]

et il en reste combien de tomes ?

7, je crois...

EDIT : En effet, cela devrait se finir au tome 16.

[Lapin Moutarde]

Je viens de lire, il confirme malheureusement la tendance au déclin du tome 8; il ne se passe quasiment rien dans cet album, les personnages sont devenus assez caricaturaux tout comme les rebondissements (c'est déjà la quantième fois qu'on a une "révélation" sur le vrai père du Scorpion?). Dommage, Desberg fait bien trop traîner son scénario, il est temps de clotûrer là je pense. Heureusement qu'il reste le dessin de Marini qui sauve bien l'ensemble.

mouais c'est exactement ce que je pense.. on s'emmerde sévère dans cette histoire qui à force d'être diluée, n'a plus ni queue, ni tête. Ce tome 8 est un vrai vaudeville .j'attendais beaucoup de ce tome 8 , raté ! on touche encore un peu plus le fond ...Mr DESBERG, il est temps de conclure et de passer à autre chose maintenant car vos personnages sont devenus ridicules et pathétiques, vous êtes en train d'étouffer VOTRE série...
Bref, la sortie de ce tome 8 est un "non évènement"...je sens que je vais me débarrasser de la série entière sur ebay....

[Goldzor]

Et toi t'as une guerre de retard si tu parles bien du tome 8 vu que c'est le 9 qui viens de sortir

[pajan]

[Lapin Moutarde]

Et toi t'as une guerre de retard si tu parles bien du tome 8 vu que c'est le 9 qui viens de sortir

veuillez reçevoir toutes mes confuses, c'est en effet, du tome 9 auquel je faisais allusion, néanmoins, au vu de la qualité scénaristique des 2 derniers tomes, je suis tout pardonné de cette confusion.

[wims]

Bon bah de mon coté, ce tome 9 est bien rangé bien sagement dans ma bibliothèque, à coté des tomes 7 et 8 (et peut être même 6), toujours en attente de lecture eux aussi.

Bah oui, pardis ! Vu qu'il ne se passe rien depuis un moment dans la série, autant lire tout en même temps pour avoir l'impression qu'il se passe un truc ! Héhé, pas con le mec hein !

Honnêtement le Scorpion est une série que j'avais trouvée bien sympa au début, et qui (comme beaucoup de séries signées Desberg) tirent un peu trop sur la corde à linge (ou sur le succès des premiers tomes pour paler de façon moins imagée). Mais voilà, le public est pris dans la spirale d'achat compulsif, et il suit... sans trop suivre non plus. Heureusement que Marini est là.

Bon par contre je sais pas si je vais tenir jusqu'au 16ème tome. Les scénarios du genre "Luke, je suis ton père", on n'a plus vu ça depuis... euuh... bah la guerre des étoiles, en fait. Alors à ce point là, autant lire les blagues de Toto, au moins c'est plus rigolo.

[pistash]

Bon bah de mon coté, ce tome 9 est bien rangé bien sagement dans ma bibliothèque, à coté des tomes 7 et 8 (et peut être même 6), toujours en attente de lecture eux aussi.

Marrant tiens J'ai fait comme toi, comme quoi on est au moins deux à être malins sur ce forum

[cormoran]

Moi je'ai décroché avec la quete de la croix de Pierre.....par contre j'ai vraiment bien aimé les 2 derniers tomes.....beaucoup de révélations, des nouveaux personnages feminins qui vont créer des soucis a l'esprit libertin de notre Scorpion probablement !
Je trouve les planches plus denses, et le scénario plus complexe que le début et je prefère ça !
C'est un bon rebondissement avec lequel je racroche bien a cette série !

[Oncle Hermes]

Les fans du Scorpion sont quand même des gens bizarres. C'est le siège de l'Amicale des Jamais-Contents ce topic ou quoi ? On entretient le mystère, ça râle que l'histoire n'avance pas ; on lève une part du mystère, ça râle qu'il y a trop de révélations. Et tous ou presque d'être d'accord pour dire que la qualité baisse qu' c'en est un scandale ma bonne dame.

En plus, on dirait vraiment à lire les arguments de certains qu'ils découvrent la série avec ses derniers titres. Bon, je viens certes de la découvrir moi aussi, mais j'ai pris la "peine" de lire les albums dans l'ordre. Évidemment, par exemple, qu'on se doute au bout de deux cases à peine de ce qui se cache

[Révéler] Spoiler:

derrière le retour de Rochnan - et ce d'autant qu'on a eu droit dès la planche 3 à un "flashback" rappelant sa mort, histoire d'enfoncer le clou. Sans parler du titre même : "Le masque de la vérité"...

Le Scorpion s'inscrit en grande partie dans la tradition des romans-feuilletons du XIXe à la Féval et Zévaco, avec ce que cela suppose de rebondissements incessants et parfois souvent improbables, de rapport à l'authenticité historique traitée plus ou moins par dessous la jambe, de jeux de masques plus ou moins transparents. On peut bien sûr refuser d'adhérer à ce genre de choses - mais lire sept, huit ou neuf tomes de la série selon ce principe, pour ensuite venir reprocher aux auteurs de continuer à utiliser les procédés sur lesquels elle est bâtie, ça s'appelle un mauvais procès ! A ce compte-là autant dire : "Has been Dumas, on comprend tout de suite que c'est Monte-Cristo en fait c'est Edmond Dantès !" ou "Trop nul ce Féval, comme si on allait pas se douter que c'est Lagardère sous le déguisement du Bossu !"

Pour revenir plus proprement à ce t.9, je trouve pour ma part que la qualité du scénario se situe dans la lignée de la série. Le retour à Rome orchestré à partir du 8 se fait dans une ambiance plus sombre que ce qui a précédé, avec une intrigue plus touffue, avec de nouveaux personnages sur lesquels ce nouveau tome lève progressivement le voile (l'intrigante Marie-Ange, le mystérieux autant que balafré Tiberio), et de nouveaux enjeux autour du personnage de Nelio et le jeu dangereux qu'il entend mener de son côté avec le Scorpion et les Latal. Le pape Tebaldi qui paraissait quasiment tout puissant traverse une mauvaise passe et entame une descente aux enfers qui le rendrait presque sympathique, et qu'on aura la complaisance d'accepter comme explication pour

[Révéler] Spoiler:

l'aveu final, effectivement un tantinet improbable, levant le mystère sur la marque à l'épaule du Scorpion

- la ficelle est certes assez grosse mais comme je le disais on reste dans les codes d'un genre, les codes de la série, et en tout état de cause on en a vu passer des plus balèzes que ça encore par le passé (notamment durant le cycle des aventures en Palestine que certains semblent considérer comme l'âge d'or de la série, et qui était quand même celui qui tirait le plus sur la corde du grand n'importe quoi côté scénar'...).

Si je devais placer un bémol, ce serait plutôt du côté du dessin de Marini. C'est peut-être pour coller à cette ambiance du nouveau cycle... mais je trouve cet album un peu terne côté graphique. La séquence de la rencontre du pape avec la bande d'assassins qu'il engage en est un "bon" exemple. Les appartements pontificaux comme les tavernes de la ville basse semblent baigner dans les mêmes tons de jaune-gris sale. Je ne saurais exactement dire pourquoi, mais même les traditionnelles scènes avec de jolies femmes allergiques à leurs vêtements semblent ici traitées avec plus de "pudeur" que par le passé. Tout cela n'empêche pas bien sûr que le dessin soit de très grande qualité, mais vu le niveau d'excellence auquel le sieur Marini nous a habitué et son comportement vis-à-vis de son public on peut se permettre d'être exigeant.

[pajan]

Bon bah de mon coté, ce tome 9 est bien rangé bien sagement dans ma bibliothèque, à coté des tomes 7 et 8 (et peut être même 6), toujours en attente de lecture eux aussi.

Marrant tiens J'ai fait comme toi, comme quoi on est au moins deux à être malins sur ce forum

Malin je ne sais pas maos on est au moins 3

[danielsansespace]

J'ai bien aimé ce nouveau tome. Assez d'accord avec Oncle Hermes. Les codes et les clichés font partie du jeu de feuilleton de cape et d'épée. Côté couleurs, la série prend des accents plus sombres, et des gris-bleu là où on avait des couchers de soleil. Mais pour avoir lu d'abord ce tome dans l'excellente édition noir et blanc (qui n'est pas à proprement parler une édition nb mais une édition couleur des planches net b, c'est-à-dire qu'on voit le crayonné de Marini par en dessous et qu'on profite bien de la souplesse de son encrage, comme si on était devant ses planches originales avant la mise en couleurs), je n'ai pas été gêné dans ma première lecture par ces tons un peu plus ternes. Même si on devine certaines choses au fur et à mesure, on se laisse prendre à lire pour voir si c'est bien ce qu'on imagine. Et on prend quand même beaucoup de plaisir à voir ces scènes d'actions mêlées de révélation.

[Haricot Le Rouge]

Et bien moi je suis fort content de ce nouveau tome,
j'étais de ceux qui trouvait extrêmement faible le déroulement du scénario d'un tome à l'autre, en gros ça n'avançait pas, mais je restais un fan du dessin de maitre Marini
Là j'en ai (enfin) pour mon argent, l'album est très bien ficelé et on avance rapidement dans l'histoire, j'espère que Desberg et Marini ont décidé de boucler la série à la fin du cycle, en douze tomes, il en resteraient donc 3 (pour un scénario qui en demandait peu être seulement 5 ou 6).
Bref un très bon tome, l'un des plus intenses, le dessin reste au dessus du lot de ce qui se fait en ce moment en BD dite "franco-belge".

[Nweg]

J'ai relu les deux précédents tomes avant de commencer ce neuvième opus et j'ai vraiment passé un bon moment de lecture. De l'action, des rebondissements, de superbes déssins... on n'a pas le temps de s'ennuyer. C'est vrai que ce n'est pas le scénario du siècle, les ficelles sont parfois grosses, voir très grosses ( le Scorpion en R...n, c'est du grand n'importe quoi) mais ça c'est depuis le début de la série. Bref, vivement la suite...

[Mister_Eko]

Par pitié les balises spoiler quand vous dévoilez une partie de l'intrigue !

[tsinapah23]

Le Scorpion s'inscrit en grande partie dans la tradition des romans-feuilletons du XIXe à la Féval et Zévaco, avec ce que cela suppose de rebondissements incessants et parfois souvent improbables, de rapport à l'authenticité historique traitée plus ou moins par dessous la jambe, de jeux de masques plus ou moins transparents. On peut bien sûr refuser d'adhérer à ce genre de choses - mais lire sept, huit ou neuf tomes de la série selon ce principe, pour ensuite venir reprocher aux auteurs de continuer à utiliser les procédés sur lesquels elle est bâtie, ça s'appelle un mauvais procès !

Mouais, pas trop d'accord là-dessus. Oui, les mystères, rebondissements, coups de théâtre, ça fait partie de l'essence-même du Scorpion, mais je ne vois pas de problème à trouver ça génial au début, et à ressentir de la lassitude quand on sent que le procédé s'épuise et tourne au réchauffé (encore une fois, les révélations sur le père du Scorpion, j'ai l'impression limite d'être dans XIII ("Je t'avais dit que tu étais mon fils mais en fait je t'ai menti parce que j'avais un coup de blues")). Et puis au bout d'un moment, regretter que l'intrigue générale stagne bien trop, sans renier du tout le plaisir des premiers albums. Il me semble normal de "s'accomoder" d'une certaine situation durant un temps (les premiers albums), mais de commencer tout doucement à pointer ce problème lorsqu'on est déjà au 9ème album d'une série.

[Oncle Hermes]

Et puis au bout d'un moment, regretter que l'intrigue générale stagne bien trop, sans renier du tout le plaisir des premiers albums.

Ah bah je crois que c'est prioritairement là-dessus qu'on n'est pas d'accord. J'aurais tendance à penser - et apparemment je ne suis pas le seul sur ce forum - que l'intrigue est beaucoup plus dense et développée dans les albums actuels que précédemment.

Bien sûr, il y a évidemment un fil rouge concernant les origines du Scorpion, et là, force est de constater que les choses n'avancent pas vite, avec effectivement des rebondissements un peu redondants. Mais est-ce vraiment là l'essentiel, ou plutôt ce qui se développe autour de ce "fil rouge"? Je veux dire, si l'on devait résumer Le Scorpion, qui le ferait en disant : "c'est l'histoire d'un homme qui cherche à savoir qui est son père"?? Ce serait une description à peu près aussi pertinente que "c'est l'histoire d'un homme qui ne sait pas s'il veut coucher ou non avec une gitane"...

Dans un premier temps on a eu la montée au trône pontifical de Trebaldi. Puis, dans un deuxième temps, les aventures orientales à la recherche de la croix de Pierre. Maintenant, on a un troisième temps que... je serais pour l'instant bien en peine de résumer autour d'une idée-clé. Parce que les choses sont devenues plus complexes que l'opposition binaire Scorpion/Trebaldi du début, on a maintenant tout un tas de personnages qui gravitent au milieu de tout cela avec des relations plus ou moins troubles entre eux - tout un tas d'enjeux scénaristiques qui s'entrecroisent - et je ne sais pas du tout où les auteurs veulent me conduire avec tout cet attelage. Et j'aime bien ça.

[tsinapah23]

Et puis au bout d'un moment, regretter que l'intrigue générale stagne bien trop, sans renier du tout le plaisir des premiers albums.

Ah bah je crois que c'est prioritairement là-dessus qu'on n'est pas d'accord. J'aurais tendance à penser - et apparemment je ne suis pas le seul sur ce forum - que l'intrigue est beaucoup plus dense et développée dans les albums actuels que précédemment.

Bien sûr, il y a évidemment un fil rouge concernant les origines du Scorpion, et là, force est de constater que les choses n'avancent pas vite, avec effectivement des rebondissements un peu redondants. Mais est-ce vraiment là l'essentiel, ou plutôt ce qui se développe autour de ce "fil rouge"? Je veux dire, si l'on devait résumer Le Scorpion, qui le ferait en disant : "c'est l'histoire d'un homme qui cherche à savoir qui est son père"?? Ce serait une description à peu près aussi pertinente que "c'est l'histoire d'un homme qui ne sait pas s'il veut coucher ou non avec une gitane"...

Dans un premier temps on a eu la montée au trône pontifical de Trebaldi. Puis, dans un deuxième temps, les aventures orientales à la recherche de la croix de Pierre. Maintenant, on a un troisième temps que... je serais pour l'instant bien en peine de résumer autour d'une idée-clé. Parce que les choses sont devenues plus complexes que l'opposition binaire Scorpion/Trebaldi du début, on a maintenant tout un tas de personnages qui gravitent au milieu de tout cela avec des relations plus ou moins troubles entre eux - tout un tas d'enjeux scénaristiques qui s'entrecroisent - et je ne sais pas du tout où les auteurs veulent me conduire avec tout cet attelage. Et j'aime bien ça.

Eh bien moi, j'aime pas trop ça Justement, je trouve que Desberg se perd dans un imbroglio invraisemblable de personnages (combien de conquêtes amoureuses pour le Scorpion? Et puis la copine du hussard et son frère, on s'en fout un peu quand même...). L'intrigue gagnerait beaucoup à se recentrer autour d'une idée clé, parce que là tout ce que je vois dans ces derniers albums, c'est une confrontation (entre le Scorpion et Trebaldi) qui s'étire encore et encore, alors que franchement, on aurait pu condenser les deux derniers albums en un, on n'y perdrait pas au change (quand on utilise des multiples flash-backs déjà vus trois fois, ça n'aide pas évidemment).

Je ne dis pas que je m'ennuie à mort à la lecture du Scorpion, l'album n'est pas désastreux, mais plus que jamais, je ressens la volonté des auteurs de jouer la montre - ce qui n'est peut-être pas nouveau oui, mais dérange de plus en plus à mon sens.