kounki a écrit:Ah bon. J'ai du mal lire.
kounki a écrit:En fait ton post était très pertinent et un modèle de convivialité.
stephane_ a écrit:Ben justement, c'est pour des raisons de convivialité qu'on ne lance pas d'enchères sur ce thread.
... Même amené poliment, ce n'est pas très convivial.
kounki a écrit:stephane_ a écrit:Ben justement, c'est pour des raisons de convivialité qu'on ne lance pas d'enchères sur ce thread.
... Même amené poliment, ce n'est pas très convivial.
Garde tes leçons de convivialité pour toi s'il te plaît : c'était une erreur de bonne foi que j'ai corrigé dès qu'on me l'a demandé.
Je respecte la règle et je m'y suis immédiatement plié mais sur le fond je trouve ça d'une grande hypocrisie que d'utiliser la convivialité comme prétexte. C'est une vente, il n'y a donc rien d'anormal à ce que le vendeur souhaite obtenir le meilleur prix, tout comme l'acheteur cherche à obtenir le prix le plus faible. Ici la règle favorise les acheteurs, voilà tout, il suffit de le reconnaître plutôt que de prétendre se draper dans de grands principes.
Mais fin de la polémique en ce qui me concerne : j'irai simplement vendre ailleurs et tant pis si les marchands se gavent de 35% au passage et que ça contribue à l'inflation des prix.
kounki a écrit:stephane_ a écrit:Ben justement, c'est pour des raisons de convivialité qu'on ne lance pas d'enchères sur ce thread.
... Même amené poliment, ce n'est pas très convivial.
Garde tes leçons de convivialité pour toi s'il te plaît : c'était une erreur de bonne foi que j'ai corrigé dès qu'on me l'a demandé.
Je respecte la règle et je m'y suis immédiatement plié mais sur le fond je trouve ça d'une grande hypocrisie que d'utiliser la convivialité comme prétexte. C'est une vente, il n'y a donc rien d'anormal à ce que le vendeur souhaite obtenir le meilleur prix, tout comme l'acheteur cherche à obtenir le prix le plus faible. Ici la règle favorise les acheteurs, voilà tout, il suffit de le reconnaître plutôt que de prétendre se draper dans de grands principes.
Mais fin de la polémique en ce qui me concerne : j'irai simplement vendre ailleurs et tant pis si les marchands se gavent de 35% au passage et que ça contribue à l'inflation des prix.
stephane_ a écrit:Jolie tentative d'inversion du problème : c'est toi qui a commencé à mettre en cause la convivialité.
stephane_ a écrit:Demander à un vendeur de fixer un prix ne signifie pas du tout "favoriser" l'acheteur
stephane_ a écrit:Et tu sembles t'inquiéter de l'inflation des prix : ce n'est certainement pas ce que tu voulais provoquer avec tes enchères en coulisse ... donc rien d'hypocrite là aussi
kounki a écrit:stephane_ a écrit:Jolie tentative d'inversion du problème : c'est toi qui a commencé à mettre en cause la convivialité.
Je parlais de ton poste où tu me disais d'arrêter de te bassiner. Toi aussi tu sembles avoir des problèmes de lecture.
kounki a écrit:stephane_ a écrit:Demander à un vendeur de fixer un prix ne signifie pas du tout "favoriser" l'acheteur
Mais bien sûr.
Si tu crois vraiment que celui qui annonce son prix le premier n'est pas désavantagé alors pourquoi insister tellement pour que ce soit le vendeur plutôt que l'acheteur ? Pas besoin de "foire à la saucisse", on annonce son prix d'achat une fois et basta, ça passe ou pas.
kounki a écrit:stephane_ a écrit:Et tu sembles t'inquiéter de l'inflation des prix : ce n'est certainement pas ce que tu voulais provoquer avec tes enchères en coulisse ... donc rien d'hypocrite là aussi
Ben non, "coco", parce qu'une enchère entre particuliers c'est 35% de moins qu'une enchère en salle - 10% pour le vendeur, 25% pour l'acheteur, d'où l'intérêt pour tout le monde. Ca contribue à réduire la tendance inflationniste tout en assurant un prix juste. Parce que le mec qui va m'acheter en salle, quand il va revendre, il va vouloir récupérer ses frais, hein, il va pas te faire cadeau de 25% par convivialité, même si tu as l'air persuadé du contraire.
stephane_ a écrit:Je persiste, annoncer son prix ne signifie pas être désavantagé quand on sait ce qu'on vend, ce qui est ton cas.
kounki a écrit:Maintenant si tu veux continuer à jouer les offensés comme si c'était affaire de morale et de vertu, libre à toi.
kounki a écrit:stephane_ a écrit:Je persiste, annoncer son prix ne signifie pas être désavantagé quand on sait ce qu'on vend, ce qui est ton cas.
Le meilleur moyen pour un vendeur de s'approcher de la valeur la plus juste à un instant T c'est donc l'enchère.
stephane_ a écrit:Non, ça c'est juste le meilleur moyen pour faire jouer la concurrence et profiter de la passion des gens pour dépasser largement la valeur la plus juste à un instant T
kounki a écrit:stephane_ a écrit:Non, ça c'est juste le meilleur moyen pour faire jouer la concurrence et profiter de la passion des gens pour dépasser largement la valeur la plus juste à un instant T
Mais sinon tu n'en fais pas du tout une affaire de morale et de vertu, hein...
kounki a écrit:Je ne vois pas où est le problème à faire jouer la concurrence quand je vends
kounki a écrit: je viens de trouver preneur pour ma Clochette à un prix qui me paraît juste. C'est toujours ça qui n'ira pas aux intermédiaires !
stephane_ a écrit:Tant que tu n'essayes pas de nous faire croire que c'est pour atteindre le juste prix, je ne vois pas non plus de problème.
stephane_ a écrit:Après, il y a aussi l'endroit où tu le fais. Normalement pas ici, tu es d'accord mais ne refuses pas les offres pour autant à ce que je vois
syndicien a écrit:Merci pour ta réponse à ma question posée il y a 2 pages de cela
Ta question ne semblait pas s'adresser à moi et je ne voulais pas contrevenir davantage aux règles en confirmant où se passait ma vente.syndicien a écrit:Alors, combien de milliers d'euros pour ta rare Clochette en couleur directe, elle me plaisait, mais cela me gave de demander les prix et d'avoir une question "combien tu proposes ?" à ma question et un jolie "t-es radin, je la vendrais jamais à ce prix là" à ma proposition ridicule
mattsan13 a écrit:Ah ben elle est vendue alors, je n'avais pas fait attention, j'ai fait une offre à hauteur de 4000 euros ainsi que pour une autre illustration (j'ai joué le jeu malgré un certain désaccord sur la pratique), mais mon MP est resté sans réponse
mattsan13 a écrit:Donc pour moi, à priori, vous attendiez le 17 mars pour valider l'offre la plus haute et donc finaliser la vente.
mattsan13 a écrit:kounki a écrit:Si une pièce vous intéresse, merci de me faire directement votre meilleure proposition par message privé. Je suis actuellement en déplacement à l'étranger et je serai de retour à Paris le 17 mars, date à laquelle je concluerai la vente.
Donc pour moi, à priori, vous attendiez le 17 mars pour valider l'offre la plus haute et donc finaliser la vente.
Je ne m'attendais pas à voir une vente expresse, ce qui va à l'encontre de ce qui a été annoncé, soit l'attente de l'offre la plus haute mais encore une fois, félicitations à l'acheteur, au moins ça fait un heureux
Actuellement, la loi du 22 pluviôse an VII réserve les ventes aux enchères publiques aux officiers ministériels, qu'elles soient volontaires ou forcées. Les lois du 27 ventôse an IX et du 28 avril 1816 ont institué un monopole au profit des commissaires-priseurs pour les ventes publiques aux enchères. La discipline et le statut des commissaires-priseurs sont fixés par l'ordonnance n° 45-2593 du 2 novembre 1945, le décret n° 45-0120 du 19 décembre 1945 et le décret n° 73-1202 du 28 décembre 1973. La Commission européenne a jugé cette réglementation incompatible avec le principe de la libre prestation de services posé par le traité sur l'Union européenne.
Les origines du statut de commissaire-priseur, qui n'a pas d'équivalent à l'étranger, sont anciennes. Au XIIIème siècle, Louis IX crée les sergents à verge à Paris puis les sergents à cheval dans les provinces. Un édit d'Henri II crée, en 1556, des offices de priseurs vendeurs de meubles et Louis XIV installe, en 1691, 120 huissiers-priseurs à Paris et, en 1696, des jurés-priseurs dans les provinces. L'appellation de commissaire-priseur apparaît pour la première fois en 1713 mais la Révolution supprime ces officiers ministériels, qui sont rétablis à Paris en 1801. En 1815, il est imposé aux commissaires-priseurs établis dans une même ville de verser la moitié de leurs honoraires à une bourse répartie entre tous les intéressés. En 1816, les commissaires-priseurs sont également rétablis en province, mais il faut attendre une loi du 20 avril 1924 pour que les femmes puissent être nommées commissaire-priseur, la première étant effectivement nommée en 1928. En 1846, une loi interdit aux commissaires-priseurs la vente de marchandises neuves pour protéger le commerce en boutique. Plus récemment, deux décrets réorganisent la profession en 1945, tandis qu'un décret du 24 juillet 1969 autorise les commissaires-priseurs à constituer des sociétés civiles professionnelles et un décret du 30 décembre 1992 à constituer des sociétés d'exercice libéral et des sociétés en participation. Un décret du 29 mars 1985 fixe le tarif des commissaires-priseurs et l'article 8 de la loi du 19 décembre 1989 supprime la bourse commune de résidence qui rapportait environ 400 000 F pour chaque étude mais représentait 500 000 F de manque à gagner pour l'étude la plus importante. Enfin, un décret du 27 février 1992 élargit la compétence des commissaires-priseurs à l'ensemble du territoire national, à l'exclusion des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle ainsi que des territoires d'outre-mer et des collectivités territoriales de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon. Une fois le projet de loi voté, le monopole prendra fin, les commissaires-priseurs étant remplacés par des sociétés commerciales ouvertes aux capitaux étrangers.
Pour exercer l'activité de commissaire-priseur, il faut être titulaire d'une licence en droit et d'un DEUG d'histoire ou d'histoire de l'art (ou vice versa), avoir réussi un examen d'accès au stage et, à la fin du stage de deux ans dans une étude de commissaire-priseur, un examen professionnel qui autorise à reprendre l'office d'un commissaire-priseur démissionnaire ou offre la possibilité d'exercer la profession sous la forme de société civile professionnelle. Le nombre de candidats reçus à l'examen d'aptitude oscille entre 15 et 27 depuis 1990. Nommés par arrêté du ministre de la justice, les commissaires-priseurs prêtent serment et ne peuvent se livrer à aucun acte de commerce ; une chambre de discipline veille, au sein de chaque compagnie, au respect des lois et règlements. Regroupés en compagnies comprenant un ou plusieurs ressorts de cour d'appel, les commissaires-priseurs étaient, en 1999, au nombre de 458, dont 79 femmes, 111 étant établis à Paris, dont 16 femmes. Le nombre d'études s'élevait à 327, 70 étant parisiennes.
Les ventes aux enchères ont donc toujours été réglementées, et doivent continuer de l'être, car ce procédé a une incidence directe sur le commerce et donc sur l'ordre public économique national. Mais il est évident qu'il est indispensable de moderniser ce secteur économique.
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