Bolt a écrit:Alors, dans ce cas-là as-tu l'édition VF en N&B de Last Temptation paru chez BulleDog en 2002 ?
cicerobuck a écrit:Malheureusement - ou heureusement - il y a pas mal d'adaptations de ses romans ou nouvelles plus intéressantes et excitantes que ce titre.
The Gravyard par exemple, ou même Elric: One Life et Murder Mysteries.
Il y a pas mal d'adaptations récentes que je n'ai pas lu, comme "A Study in Emerald", "The Problem of Susan and Other Stories", "Likely Stories", "How to Talk to Girls at Parties", "Forbidden Brides of the Faceless Slaves in the Secret House of the Night of Dread Desire".
Des avis/retours sur ceux ci?
Je me souviens aussi - plus vieux - de Harlequin et Creatures of The Night, mais les ouvenirs sont vagues.
Le Complot a écrit:J'avais vu en cours que Gaiman avait crée la charte du bon bibliothécaire. Carrément.
L'avez-vous évoqué ?
Tireg a écrit:Le Complot a écrit:J'avais vu en cours que Gaiman avait crée la charte du bon bibliothécaire. Carrément.
L'avez-vous évoqué ?
Tu veux parler de "Pourquoi notre futur dépend des bibliothèques, de la lecture et de l’imagination" ?
C'est pas vraiment ça, c'est une conférence qu'il avait donnée, et c'est très très bien. Le sous-titre en est "Une conférence sur le devoir de chaque citoyen d’exercer son imagination et de pourvoir à ce que les autres exercent la leur".
C'est disponible en e-book gratuitement, je l'ai lu et c'est tout le Gaiman que j'aime : un amoureux profond des histoires, qui arrive à faire passer cet amour auprès de ses lecteurs. J'ai aussi appris 2-3 trucs, mais je n'ai clairement pas senti d'aspect didactique ni "il faut ceci ou il faut cela" (que j'ai un peu plus senti chez Pennac dans "Comme un roman" pour comparer un peu).
Si tu as 20-30 minutes devant toi, lis le, c'est plein de bons arguments.
Thierry_2 a écrit:sinon, après des années d'accessit, Neilg Gaiman remporte le Grand Prix de Bulle d'Air
La mythologie viking. Vol. 1
de Neil Gaiman, P. Craig Russell
chez Au diable Vauvert
Serie : La mythologie viking. Vol 1
A paraître le 23/05/2024 | Cartonné 168 pages
19.00 € À paraître chez l'éditeur
De la genèse des neuf mondes au crépuscule des dieux et à l'ère des hommes, en passant par la perte de l'oeil d'Odin ou la fabrication du marteau de Thor, une mise en images de la mythologie scandinave, dans la tradition des comics américains.
mr_switch a écrit:Allez, je me dévoue pour relayer l'article de Comicsblog concernant les accusations d'agressions de Gaiman, et le traitement médiatique autour de celles-ci : https://www.comicsblog.fr/48869-il_se_p ... eil_Gaiman
onehmouninehl a écrit:Sans vouloir prendre la défense de Gaiman, la lecture complète de l'article pose aussi quelques questions sur le comportement de certaines (qui vont nues avec lui dans une baignoire, qui lui mordillent l'oreille).... Il y a des signaux contradictoires.
il ressort de l'ensemble des témoignages une importante différence d'âges, et de rapports de couple pas forcément égalitaires.
On a déjà connu ça à l'époque de "l'affaire" Warren Ellis : la renommée et la stature de Neil Gaiman lui permettent de séduire des femmes qui sont d'abord des lectrices et des fans de son travail.
D'autres étaient parfois en situation de détresse, de vulnérabilité, ou les deux.
En définitive, qu'il s'agisse d'une protection consciente ou inconsciente, l'affaire Neil Gaiman nous expose à nos propres faiblesses au sein d'un parterre amorphe, de fans comme de professionnels.
Une interrogation pénible qui nous gratte le cerveau, qui agace, et qui trahit la faille d'un système médiatique, éthique, que l'on pensait pourtant bien huilé, bien protecteur, sorti grandi de l'affaire MeToo avec l'assurance de ne plus rien laisser filtrer.
Au fond, la question est toute bête : a-t-on réellement envie de considérer l'idée que notre auteur préféré est en réalité un prédateur sexuel ? Que l'on décide de croire ou non à ces accusations (et encore une fois, on part ici du principe qu'il faut croire les victimes qui ont le courage de prendre la parole), cette réaction collective devrait nous inquiéter, en tant qu'acteurs quotidiens d'une société qui décide de ce qu'elle veut ou ne veut pas voir.
Non : personne n'en a envie.
Le moindre fan de comics pourra vous citer, de tête, les grands chefs d'oeuvre, l'immense contribution de Neil Gaiman à l'industrie ou à l'histoire des comics. Pourtant, face aux témoignages évoqués en ouverture de cet article, vous avez peut-être, vous mêmes, ressenti une stupéfaction, une inquiétude, voire un malaise ou un sentiment de dégoût.
Et là-dessus, difficile d'en ajouter davantage.
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