abrahamT a écrit:Tu as de la chance d habiter Bruxelles... Schuiten te l a dédicacé ??
LeJoker a écrit:, on découvre que le superbe design de la locomotive n'est pas une création de schuiten, mais une simple transposition graphique d'une vraie locomotive. Donc qu'y a t il de Schuiten dans cet album ? tout ce que l'on peut trouver dans ses autres albums. Rien de nouveau, donc.
Les photos de la locomotive à la fin de l'album finissent de convaincre que c'est une bd médiocre:
tzynn a écrit:J'ai aussi eu cette impression de déjà vu dans le scénario... Les albums deviennent une variation perpétuelle d'un même scénario.
Coltrane a écrit:tout au plus comparé au reste de la prod Schuiten... sinon c'est supérieur à 90% de la prod totale actuelle
Le dessin est sublime, mais comme d'habitude, donc ce n'est pas un point particulièrement positif.
LeJoker a écrit:Donc comme je le dis,Le dessin est sublime, mais comme d'habitude, donc ce n'est pas un point particulièrement positif.
Thierry_2 a écrit:o
Et, ce qui m’a le plus derange, ce fut, à la manière du ‘cheminot’ de Nagayasu Takumi, c’est cette nostalgie qui confine au réactionnaire. L’exaltation du travailleur ‘à l’ancienne’, entièrement dévoué à son travail. Le travail comme sacerdoce avant d’être dépouillé de sa dignité par… par quoi, au juste ? Les patrons, bien sûr. Les temps changent, les mentalités changent, les techniques changent et on regarde avec sentimentalisme un homme détruit par un travail rude qui lui a ruiné les poumons, qui s’attache à sa machine comme un morbac à son poil, qui n’existe qu’à travers elle, qui jette un regard méprisant à ses anciens collègues ‘passés à l’électricité’ qui reviennent du boulot propres comme des sous neufs alors qu’il arbore presque avec fierté la suie qui le recouvre de la tête au pied. Le vrai travail, celui qui vous salit et vous abime ?
Est-ce que j’accuse à tort Schuiten de passéisme ? N’est-ce finalement qu’une histoire à laquelle il ne faut pas chercher de morale ? Sans doute, mais inconsciemment, je crois que Schuiten y continue d’explorer sa fascination sur un passé rêvé. Les Cités Obscures ne sont finalement qu’une vision fantasmée et parfois critique (Brusel ou je ne revient plus sur le titre du faux journal paru dans le courrier international) d’une Europe éternellement restée dans la fin du XIXème siècle, avant la Guerre, mais aussi d'une Europe miroir déformant de notre monde (les réflections sur le pouvoir politique de la cartographie dans la frontière ionvisible). Van Bel est un échappé des cites obscures, qui regrette ce monde ideal en train de mourir. En choisissant l’immobilisme des cités, Schuiten se plaçait hors du temps et restait dans le fantasme. La Douce ne se situe pas dans notre monde, mais dans un autre monde reconstruit, réimaginé, qul semble beaucoup plus proche du notre. C’est un monde où des barrages gigantesques causent des inondations qui rendent désormais impossible le transport à la vapeur (le barrage des 3 gorges). C’est un monde où beaucoup sont laissés sur le bas-côté (on pense à la mort du tissu industriel traditionnel, comme la fermeture des aciéries ou des charbonnages), ou des cimetières gigantesques débordent de carcasses de voitures et de trains. Ce monde évoque le nôtre et la peinture qu’en fait Schuiten me parait finalement bien naïve et réductrice.
mbouglion a écrit:l'histoire avec la structure cubique qui grandit
...Coltrane a écrit:passé la nouveauté
BDbilos a écrit:...Coltrane a écrit:passé la nouveauté
Joli oxymore, résumant bien à mon sens l'actuelle évolution culturelle
Retourner vers Bande Dessinée Franco-Belge - Contemporaines - XXIe siècle
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités