dod a écrit:Oui m'enfin je ne peux m'empêcher de penser que les ecolos politiques (en France et en Belgique ) sont quand même fort empêtrés dans des raisonnements idéologiques stricts (le nucléaire) et/ou des combats sur des problématiques plus sociétales (Rousseau par ex. est la bonne cliente des médias pour des polémiques à 2 balles) et manque un peu de pragmatisme pour faire avancer la problématique ( à la Janco par exemple)
Du coup c'est pas évident d'avoir une parole crédible sans tomber dans la caricature d'autant plus qu'il s'agit souvent de sujets complexes
c'est une impression hein je n'ai pas de certitude absolue mais moi qui suis un peu le truc de loin et donc avec du recul je les trouve un peu "brouillons"...
En Belgique, je ne sais pas en France, le mouvement écolo s'est structuré autour de l'opposition au nucléaire à une époque où les thématiques relatives au réchauffement climatique ne faisaient partie de l'agenda de personne.
L'opposition au nucléaire, c'est un fondamental historique dont on peut comprendre qu'il est très difficile à dépasser.
Pourtant, on sent que les lignes commencent à bouger et qu'un certain pragmatisme sur la question se fait jour devant l'évidence de plus en plus grande que les contraintes à venir sur nos modes de vie sans le nucléaire ne seront pas acceptées par la population.
Aujourd'hui, l'écologie politique en Belgique francophone manque de gens de la carrure de Philippe Lamberts, dont tu citais une interview à bon escient ce matin. Et tout comme en France, elle est de plus en plus noyautée par les tenants du communautarisme (plus à Bruxelles qu'en Wallonie, en fait).
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - "Arbre de fumée"