de dauvillier » 19/09/2006 07:44
Je n’en reviens pas du mode de fonctionnement de votre « structure ».
On ne va pas se cacher.
On se connaît.
Nous avons discuté deux fois au téléphone.
Je vous ai déjà dit verbalement ce que je pensais au téléphone (mais si, les premières semaines de votre arrivée chez Casterman).
Pour le moment, je tenais ma langue dans la poche.
Je découvre ce forum et je trouve que vous dépassez les bornes.
Vous parlez de votre collection comme d’une nouvelle structure.
Hors, lorsque vous vous êtes présentés à moi, vous l’avez fait sous le titre de Casterman.
Soyez honnête et dites les choses comme elles sont.
Vous n’êtes pas une nouvelle structure éditoriale.
Vous êtes une collection (ou label si vous voulez) de Casterman.
Vos bureaux sont dans les locaux de Casterman. Je me trompe ?
Vos contrats sont des contrats Casterman. Je me trompe ?
KSTR veut simplement dire Caster en langage portable. Je me trompe ?
Cette façon d’agir n’est là que pour brouiller les pistes.
Elle vous permet de ne pas subir le passif lamentable de la politique éditoriale de casterman des dernières années.
Vous venez du marketing…vous savez faire ce genre de chose !
Mais ce que me fout les boules c’est votre façon d’agir en faisant croire que le lecteur a son mot à dire dans la réalisation d’un ouvrage.
Monsieur,
Le propre d’un directeur de collection, c’est d’avoir une ligne éditoriale.
Son travail est de trouver et défendre des projets en adéquation avec cette ligne.
Il ne doit rien imposé à l’auteur…(si ce n’est le format de la collection et la maquette pour une question d’unité….et encore, la position la plus juste est de considérer qu’un ouvrage c’est aussi bien un fond qu’une forme…c’est une autre discussion !)
Son rôle se limite à défendre les ouvrages et à accompagner l’auteur dans ses joies et surtout dans ses doutes.
Dans votre cas, vous demandez l’opinion au lecteur (bravo !).
Le propre de la création est de proposer une vision. Celle de son créateur.
Le créateur peut être amené à de gros doutes.
Le directeur de collection est là pour aider l’auteur.
Il se réfère aux intentions initiales de l’auteur pour le guider et l’aider à trouver la solution.
En voulant impliquer le lecteur dans un choix éditorial, vous ne faites preuve que de non professionnalisme (mais c’est vrai que vous n’avez aucune connaissance éditoriale…c’est bien votre première expérience ?).
Tenteriez vous de créer une « bd réalité » ?
« Ami lecteur, à toi de nous dire si ce projet doit vivre en couleur ou en noir et blanc ? »
Mais on rêve…nous ne sommes plus dans de la création mais du produit.
Ne parlons pas de votre logo.
Nous serions alors obligé de parler de l’utilisation de signe idéologique à des fins marketing.
Ne parlons pas de votre projet de Rock et bd ?
Vous considérez que Diam’s est une rockeuse ?
Je me trompe pas…vous citez régulièrement le nom de Diam’s dans vos approches d’auteur?
Pour information, Jordi est d’accord pour y participer ! J
Le seul point positif de cette collection, c’est les projets….
Heureux de voir Obion, Ozanam, Aris…. pouvoir faire son livre…
Mais si vous vous allez plus loin…
Vous pouvez !
Il serait bien de faire un comparatif entre le prix de page que vous proposez et le prix que Casterman propose pour d’autres collections.
Il serait chouette d’expliquer au lecteur la façon de calcul le point zéro (seuil de rentabilité d’un ouvrage).
Mais ça, je sais que c’est un secret professionnel qui ne regarde pas le lecteur. Je me trompe ?