Julius Corentin Acquefacques

[teq38]

Message précédent :

PREVIEW & INTERVIEW de Marc-Antoine Mathieu :

Cela me semble impensable de pouvoir mettre un Julius Corentin en preview.... Ce sera donc la première preview que je regarderai en postview

[BDbilos]

PREVIEW & INTERVIEW de Marc-Antoine Mathieu :

Cela me semble impensable de pouvoir mettre un Julius Corentin en preview.... Ce sera donc la première preview que je regarderai en postview

Idem ! En même temps lire l'avant-première après me semble assez logique vu le sujet de l'opus On s'insère dans le projet !

[vacom]

À l'occasion de la sortie du dernier tome de Julius Corentin Acquefacques, A. Perroud retrace le parcours de Marc-Antoine Mathieu :



Marc-Antoine Mathieu déplie la BD par A. Perroud

Après un premier album, Paris-Mâcon, publié dans la célèbre collection « X » de Futuropolis en 1987, Marc-Antoine Mathieu entre vraiment dans le paysage du Neuvième Art en 1990 avec L'origine, premier tome des aventures de Julius Corentin Acquefacques. Celui-ci est immédiatement remarqué par la critique et reçoit dans la foulée l'Alph-Art Coup de Cœur à Angoulême en 1991. Cinq autres volumes aussi énigmatiques suivront, ainsi qu'une douzaine de one-shots, tous marqués par la volonté de l'auteur d'explorer les possibilités de la bande dessinée.

...

[Cooltrane]

J'ai pas encore lu le dossier, mais je suis content de voir l'oeuvre de Francis Masse citée dedans (j'en avais parlé récement dans le topic de "C'est La Crise", je crois...

[Damcas]

Je suis un néophyte sur cette série, du coup j'ai une question: puis-je démarrer sur le tome 6, et si ça me plait chercher les tomes précédents?
Ou dois-je absolument démarrer avec le tome 1 pour ne pas risquer d'être perdu/manquer plein de références quand j'attaquerai le tome 6?
D'avance, merci pour votre éclairage.

[Blueskin Pierre]

Je suis un néophyte sur cette série, du coup j'ai une question: puis-je démarrer sur le tome 6, et si ça me plait chercher les tomes précédents?
Ou dois-je absolument démarrer avec le tome 1 pour ne pas risquer d'être perdu/manquer plein de références quand j'attaquerai le tome 6?
D'avance, merci pour votre éclairage.

Pas lu ce tome 6 (qui sort demain ) mais tous les JCA sont indépendants les uns des autres, et peuvent être lus dans n'importe quel sens (au propre comme au figuré pour certains ).

[Jetjet]

Pas lu ce tome 6 (qui sort demain )

ah ah j'ai compris, tu l'as déjà je file chez mon libraire

[wormy]

Quel plaisir de retrouver un nouvel épisode de Julius et en plus de grande qualité une fois de plus. Cette série me surprendra toujours

[Révéler] Spoiler:

autant surtout dans la fabrication de l'album.

On peut le lire sans avoir lu les tomes précédents même si c'est préférable de bien connaitre le contexte et les personnages secondaires.

[Jetjet]

Héhé j'ai le mien aussi AVEC bandeau !

[johndifool]

...et peuvent être lus dans n'importe quel sens (au propre comme au figuré pour certains ).

C'est bien dit!

[xof 24]

Y a au moins le titre sur la tranche du bouquin ?

Non. Tranche blanche sans aucun signe distinctif. Comme ca on le reconnai tout de suite.

Punaise pas TRANCHE mais DOS
La tranche est la partie que l on ouvre...
Le Dos relie le premier plat (couverture) au 4ème plat...
Les DOS est la partie visible une fois les bds misent dans vôtre bibli.
On a ici assez parlé des dos noirs de Delcourt passé au dos dit de couleur...
J adore ce sujet où j arrive a causer du contenant sans écrire sur le contenu...
C est assez proche du coup de l univers de Julius...

[Damcas]

Merci pour vos réponses. Je fonce me le procurer aujourd'hui et vous fait un rapide retour sur la facilité de rentrer dans l'univers de cette BDPMVNI (Bande-Dessinée Plus ou Moins Volante Non Identifiée)!

[silverfab]

Par contre, je me posais une question, au vu de certaines images, je me demandais si cet album a un rapport avec la mini histoire parue dans le Hors série de Littérature (je crois) spécial BD et Philosophie?

[Jetjet]

Y a au moins le titre sur la tranche du bouquin ?

Non. Tranche blanche sans aucun signe distinctif. Comme ca on le reconnai tout de suite.

Punaise pas TRANCHE mais DOS
La tranche est la partie que l on ouvre...
Le Dos relie le premier plat (couverture) au 4ème plat...
Les DOS est la partie visible une fois les bds misent dans vôtre bibli.
On a ici assez parlé des dos noirs de Delcourt passé au dos dit de couleur...
J adore ce sujet où j arrive a causer du contenant sans écrire sur le contenu...
C est assez proche du coup de l univers de Julius...

Ok grand maître bdgestiste, je ne ferais plus la confusion !

[Cooltrane]

Y a au moins le titre sur la tranche du bouquin ?

Non. Tranche blanche sans aucun signe distinctif. Comme ca on le reconnai tout de suite.

Punaise pas TRANCHE mais DOS
La tranche est la partie que l on ouvre...
Le Dos relie le premier plat (couverture) au 4ème plat...
Les DOS est la partie visible une fois les bds misent dans vôtre bibli.
On a ici assez parlé des dos noirs de Delcourt passé au dos dit de couleur...
J adore ce sujet où j arrive a causer du contenant sans écrire sur le contenu...
C est assez proche du coup de l univers de Julius...

Ok grand maître bdgestiste, je ne ferais plus la confusion !

Surtout que j'avais déjà corrigé avant lui!

[BDbilos]

Y a au moins le titre sur la tranche du bouquin ?

Non. Tranche blanche sans aucun signe distinctif. Comme ca on le reconnai tout de suite.

Punaise pas TRANCHE mais DOS
La tranche est la partie que l on ouvre...
Le Dos relie le premier plat (couverture) au 4ème plat...
Les DOS est la partie visible une fois les bds misent dans vôtre bibli.
On a ici assez parlé des dos noirs de Delcourt passé au dos dit de couleur...
J adore ce sujet où j arrive a causer du contenant sans écrire sur le contenu...
C est assez proche du coup de l univers de Julius...

De sorte qu'ici le bandeau va trancher sur le dos et se rabattre sur la tranche

[danielsansespace]

Merci pour vos réponses. Je fonce me le procurer aujourd'hui et vous fait un rapide retour sur la facilité de rentrer dans l'univers de cette BDPMVNI (Bande-Dessinée Plus ou Moins Volante Non Identifiée)!

Je n'avais pas vu tes interrogations avant de te croiser tout à l'heure à la librairie, en train de le feuilleter. Du coup, l'es-tu pris ?, je ne suis pas sûr... Tous les tomes peuvent se lire indépendamment. Ce ne sont pas à proprement parler des histoires, ce sont des jeux avec le média. Chaque tome forme un tout cohérent. Ce sont des exercices de style brillants.

[Damcas]

Daniel, j'avoue qu'après feuilletage je ne l'ai pas (encore?) pris. J'attends quelques retours (dont le tien? ) pour finir de me convaincre.
La première approche (feuilletage) m'a donné l'impression d'un objet très particulier (pas péjoratif, pour le coup), donc la curiosité m'a bien piquée. Malgré tout, j'attendrai quelques retours positifs et je plongerai alors avec plaisir dans le monde (un peu?) fou de Julius Corentin Acquefacques.
Bonne fin de stage Daniel, j'ai hâte de voir le résultat.

[Jetjet]

Alors franchement s'il y a bien une série sur laquelle il ne faut pas faire impasse ni hésiter, c'est bien celle-ci et à tous les niveaux.

Sans vouloir jouer au nombrilisme, je recopie ici mon avis global sur les 5 premiers tomes publié à l'époque début 2009 sur www.bdtheque.com et qui pourra peut-être je l'espère aider les indécis :

"Lu d'un bloc les 5 opus qui constituent la quête d'absurde auquel est confronté au quotidien Julius Corentin Acquefacques et soufflé par l'expérience prodigué par ces aventures hors normes...

Il est utile déjà de mettre en garde toutes les personnes s'attendant à lire une énième série classique avec ses héros, ses codes et ses bases car ce n'est pas le cas, si les tomes peuvent éventuellement se lire dans le désordre (ce que je ne recommande pas pour quelques menus détails dont MAM tient compte) ici tout est ouvert et propice à l'Imagination avec un grand I majuscule et surtout une utilisation de support (la bande dessinée en l'occurrence et ses techniques en arrière plan) mais au service d'une réelle histoire au délicieux parfum d'humour noir et de prédestination chère à Calvin.

Séduit par les petits ouvrages d'Etienne Lecroart parus à l'Association ainsi que du film Brazil de Terry Gilliam, MAM a su réunir tous les petits ingrédients de l'Oubapo au sein d'une société orwellienne où nul espoir de fuite n'est permis si ce n'est dans le rêve...

Le rêve, Julius Corentin commence chaque histoire par une chute de son lit dans son petit studio de 6 m² dont il partage l'armoire en sous location (c'est la crise du logement partout !) mais justement, rêve t-il encore ?

Chaque album parle d'une particularité dont les dernières pages révéleront à chaque fois leur logique implacable. Ici, on retire une case, là on ajoute une spirale quand il ne faut pas tout simplement retourner l'album pour en lire la suite, couleurs noir & blanc inversés tout comme le cours de l'histoire. Et ne parlons pas non plus du dernier tome et ses pages en relief !!! Seule la Qu... m'a laissé un peu de marbre et encore...

Jeux de mots et calembours fusent dans cette société grise remplie de murs normes et de ministères tout aussi aberrants les uns que les autres...

Le découpage est tout aussi admirable, je me suis pris en pleine évasion lorsque notre Julius Corentin emprunte vélos et wagonnets pour se déplacer sur des circuits absurdes où le vide côtoie le non sens tout comme les moments magiques où il s'échappe des pages que l'on retrouvera plus tard sortant véritablement du livre telle une mise en abime plongeant le lecteur dans des illusions d'optique de toute beauté...

Car de quoi parle t-on ici ? d'absurde et de liberté et en cela tout sera utilisé pour le manifester, ma préférence allant de l'origine au chef d'oeuvre de la série : Le Processus, indispensable à lire pour mesurer toute la folle créativité de son auteur...

Difficile de parler des sensations éprouvées lors de ces lectures, mieux vaut s'allonger pour lire et se laisser littéralement happer car la sensation de vertige et d'onirisme n'est pas loin...

Une expérience sans nulle autre équivalence pour un résultat bluffant et démontrant bien qu'avec de bonnes idées on peut s'aventurer très loin hors des stéréotypes actuels...

Le seul reproche serait peut être une lecture très (trop ?) rapide mais la relecture ne me semble pas vaine, tous comme les multiples interprétations qui conjurent à la série complète une aura quasi mystique...

Le travail effectué est plutôt monstrueux et MAM retombe à chaque fois sur ses pattes, chapeau bas, l'auteur !

A conseiller à toute personne rêveuse et désireuse de se laisser emporter loin du quotidien... "

[zemartinus]

très bon cet album, mais les dialogues à la Raymond Devos au début c'est marrant et bien trouvé mais ça devient rapidement lourd et répétitif je trouve

pour le reste rien à redire, toujours aussi ludiques et intelligents les albums de MAM

[danielsansespace]

Je viens de le lire. C'est une pure jubilation de la page 7 à la page 23 à peu près. J'ai adoré cette réplique '" Après être revenu de tout il est bon de repartir de rien"... Et là, faut avouer qu'il y a un petit passage à vide ...

[Révéler] Spoiler:

Mais quand les persos déchirent les pages pour aller plus vite, ça redevient complètement génial. Bref, même si on sature un peu sous les jeux de mots au milieu, c'est du tout bon. Un grand bravo.