Je suis vraiment un novice dans le moebiusverse (1), mais en effet on ne peut pas dire que l'extrait présenté soit vraiment représentatif de l'ensemble des six opus -- loin de là. Mais comme d'autres l'ont mieux dit que je ne chercherai à le faire, l'intérêt de Inside Moebius est ailleurs, il est dans l'analyse -- la quasi-autopsie, si pas la dissection in vivo -- de la psyché de l'auteur. Je suis bien certain d'y être passé à côté de pas mal de choses, mais je ne regrette pas la découverte de cet étonnant voyage en forme de montagnes russes (graphiquement)...Cabarezalonzo a écrit:Quand j'ai découvert les pages de la preview, je me suis fait la réflexion suivante : "Est-ce que cet extrait qui n'est pas représentatif de l'ensemble des six volumes comme le rappelle pertinemment Solomon, ne va pas être contre-productif finalement, ne va pas faire fuir les curieux et autres hésitants ?"
Parce que l'extrait posté ci-dessus par Solomon est nettement plus chiadé que bien des planches de Inside, non ? D'ailleurs Aubistrofaisonsdevieuxos a eu le même réflexe, et je m'abrite très volontiers dans son ombre tutélaire...nexus4 a écrit:En quoi ils ne sont pas représentatifs ?
C'est sûrement vrai, mais je suis actuellement occupé à, en quelque sorte, remonter le courant, et c'est pas inintéressant, même si, comme dit, je rate sûrement des tas de trucs qu'un vieux fan de Moebius comme toi maîtrise, mais bon, j'ai pour moi l'enthousiasme du néophyte (du néophyte fauché vu les tarots ! mais enthousiaste quand même)...nexus4 a écrit:En tout cas, si on veut découvrir Moebius, ce n'est clairement pas par Inside qu'il faut commencer. Ce serait même par lui qu'il faut finir sinon on ne comprend rien.
C'est exactement ce que j'avais en tête : une éventuelle déception après achat. Tu l'exprimes mieux que moi, c'est tout.nexus4 a écrit:Est ce que vous parlez de la même chose. Si c'est mieux dessiné que le reste en quoi ca fait fuir le chaland qui ne connait pas Inside ? Ca peut le décevoir après achat, mais pas le faire fuir.
nexus4 a écrit:En tout cas, si on veut découvrir Moebius, ce n'est clairement pas par Inside qu'il faut commencer. Ce serait même par lui qu'il faut finir sinon on ne comprend rien.
C'est ce que je pensais aussi.pistash a écrit:Inside est une auto introspection à travers les œuvres de l'auteur et de son univers. Il faut connaitre à minima son univers pour apprécier inside.
roboris 45 a écrit:Je peux vous raconter une anecdote personnelle au sujet de Moebius ?
En 1996, je me débrouille pour obtenir les numéros de Moebius (le n° de son domicile et le n° de son atelier).
Je l'appelle un peu exalté pour lui parler de mon projet ambitieux de BD.
Il me dit que j'ai choisi le bon coté de la force et que je peux le rappeler dès que je le souhaite.
Je laisse passer 6 mois (le temps d'écrire mon scénario), le recontacte dans le but de lui envoyer... et là, il est très froid, me dit que cela ne l'intéresse pas, qu'il travaille sur Blueberry et qu'il regarde son (ses ?) enfant(s) grandir.
Et il me demande de ne plus jamais composer son numéro.
Bref, je me suis fait accueillir par Moebius puis éjecter par Jean Giraud.
jfmal a écrit:Cela illustre bien la dualité du personnage qui pouvait être charmant un jour et glacial le lendemain.
Ceci dit, pour être passé quelquefois par son atelier, je peux témoigner que le téléphone sonnait souvent, beaucoup trop souvent. Si cela se reproduisait aussi à son domicile, je peux comprendre l'agacement.
carbonnieux a écrit:jfmal a écrit:Cela illustre bien la dualité du personnage qui pouvait être charmant un jour et glacial le lendemain.
Ceci dit, pour être passé quelquefois par son atelier, je peux témoigner que le téléphone sonnait souvent, beaucoup trop souvent. Si cela se reproduisait aussi à son domicile, je peux comprendre l'agacement.
J'avais lu quelque part que Franquin avait réglé la question de son n° de téléphone en donnant comme consigne à son éditeur de ne jamais le divulguer.
Cela devait donc relever du secret d'état. Jusqu'au jour où le n° fut donné à un tiers. Trahi, Franquin changea son n°
Genug a écrit:carbonnieux a écrit:jfmal a écrit:Cela illustre bien la dualité du personnage qui pouvait être charmant un jour et glacial le lendemain.
Ceci dit, pour être passé quelquefois par son atelier, je peux témoigner que le téléphone sonnait souvent, beaucoup trop souvent. Si cela se reproduisait aussi à son domicile, je peux comprendre l'agacement.
J'avais lu quelque part que Franquin avait réglé la question de son n° de téléphone en donnant comme consigne à son éditeur de ne jamais le divulguer.
Cela devait donc relever du secret d'état. Jusqu'au jour où le n° fut donné à un tiers. Trahi, Franquin changea son n°
Dans les années 80 tous les auteurs publiés dans Spirou se voyaient remettre une sorte de Bottin (une liste, plutôt) réunissant les coordonnées de leurs confrères, j'ai vu cette liste et il me semble bien y avoir lu celles de Franquin...
Je l'aurais bien vu prendre en grippe l'omniprésence du portable de la façon dont il s'était attaqué au parcmètre...zourbi le grec a écrit:Heureux Franquin qui n'a pas connu l'époque de l'omniprésence (et même omnipotence) du smartphone
Genug a écrit:Je l'aurais bien vu prendre en grippe l'omniprésence du portable de la façon dont il s'était attaqué au parcmètre...zourbi le grec a écrit:Heureux Franquin qui n'a pas connu l'époque de l'omniprésence (et même omnipotence) du smartphone
nexus4 a écrit:Un petit inédit :
Retourner vers Bande Dessinée Franco-Belge - Classiques - XXe siècle
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités