chris24 a écrit:Tu préfèrerais 0 avance et toucher des royalties dès le 1er album sorti ?
(toujours marrant les gars dont c'est pas le metier qui viennent t'expliquer que TOI t'as pas a te plaindre et que c'est très bien comme ça, quand eux hurlent à la mort et descendent dans la rue si on touche à la moindre de leurs prérogatives et à leurs sacro saints acquits...)Sinon,... Bah non, juste que ce soit comme quand j'ai commencé, en fait: de l'acquit mensuellement versé comme une sorte de salaire réparti pendant le temps de réalisation, un prix de page, non récupérable par l'éditeur qui correspondait d'ailleurs souvent aux droits étrangers, et ensuite toucher au premier album vendu.
Ça, c'est encore le cas pour quelques-uns qui sont "têtes de séries" et se négocient avec de l'acquit intégral, ce qui dans les années 80/90 était simplement la norme, avant que les éditeurs ne nous couillonnent en imposant des avances systématiques pour quasi tout le monde... amputant ains tranquillement nos gains de 50%, et tu sais quoi ? c'est passé comme une lettre à la Poste, puisque le manque d'unité dans ce métier est proverbiale. Tout le monde a gueulé dans son coin en prônant la lutte, le boycott, la grève (pour des indépendants, tu parles...) ou je ne sais trop quelles conneries faussement syndicales... et les éditeurs ont dit: "Oui, oui, les gars. Mais NON. Et c'est comme ça !"
On peut encore arriver à défalquer la couleur, payée alors en acquit à part, et qui de fait ainsi déduite n'entre pas systématiquement dans les avances consenties (en un mot), c'est toujours ça de moins à rembourser.
Mais c'est pas gagné d'avance. (sic)