mokenamoke a écrit:Oui en fait comme je l'ai déjà dit les albums ne reprennent que les noms de certains personnages et les titres qui sont repris de certaines nouvelles ou recueils de Jean Ray, mais les histoires n'ont rien à voir avec les histoires de Jean Ray, à l'exception des tomes 1 et 2 qui sont plus ou moins inspirés des 2 nouvelles du même nom. A partir du tome 3 il était déjà un peu abusif d'indiquer sur la couverture "d'après Jean Ray". Ce qui ne m'a pas empêché de bien aimer la BD ( et surtout le dessin de Zanon ) jusque vers les tomes 7 ou 8, après la qualité a baissé en chute libre, les 2 derniers sont vraiment catastrophiques.
Le meilleur site sur Jean Ray est ici :
http://jeanray.noosfere.org/main.htmBonne lecture.
Merci, et enfin, les premiers albums de la série ont été réimprimés.
Je viens de récupérer les trois premiers hier soir, et lu le premier de la série.
J'avais craint un trop grand manque de fidélité de la BD par rapport au roman original de Jean Ray, mais il faut reconnaître que c'est bien moins grave que ce à quoi je m'attendais. Hormis quelques scènes rajoutées/éludées dans la BD, l'ensemble de la trame, la mise en scène des principaux personnages (et même les noms de la plupart des personnages secondaires) sont relativement bien conservés.
J'émets l'hypothèse d'influences tierces (mais toujours fortement corrélées à l'oeuvre de Jean Ray) qui s'intriqueraient dans le travail de Zanon et Renaud, mais à défaut de certitudes, je me propose de d'abord lire "les spectres bourreaux" et "les 3 cercles de l'épouvante" avant de confirmer ou infirmer mon sentiment.
En tout cas, je trouve ce premier opus plaisant, par l'inspiration effectivement assez respectueuse qu'il revendique à l'endroit de notre quasi légendaire auteur fantastique belge, aussi car il n'hésite pas à introduire un tantinet plus d'actions spectaculaires (visuellement, pour une BD, ça peut aider
) et enfin, sans atteindre encore la truculence du créateur de Blake et Mortimer, on peut admettre que pour la ligne du dessin, il s'en inspire assez adroitement. (Mais bon, j'essaie de rester vierge et non "pollué" par les évaluations ultérieures des intervenants précédents sur ce sujet, ayant semble-t-il déjà passé un cap dans la série, et qui indiqueraient que Zanon n'a même jamais pu commencer une quelconque asymptotique évolution vers la maîtrise d'Edgar P.Jacobs.)
Faut que je trouve rapidement du temps pour m'enfoncer dans les ténèbres de ces mystérieuses adaptations de Dickson.
Donc demain, je déguste le deuxième volume.