silverfab a écrit:Jetjet a écrit:Me faire aimer un bouquin comme Alain Passard (qui s'est tapé Pulvar comme notre Montebourg national) alors que j'en ai rien à cirer ben ça prouve justement le talent de Mr. Blain !
Et je pense rien n'avoir d'un bobo ! Tu parles d'un bouquin que tu n'as pas lu tsss
![NonNonNon [:bru:3]](./images/smilies/bru.gif)
Mais ...tu l'as lu toi??!!
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Alain Passard ? Bien sur et je l'ai même ACHETE moi !
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"Avis posté par Jetjet Infos posteur le 14/06/2011 Achat conseillé ? Oui
Note Note: 4/5 (Franchement bien)
Autant les nombreuses émissions télé sur les talents culinaires de truc ou muche me laissent de marbre par leur répétitivité et leur esprit de compétition autant voir débouler des bandes dessinées sur le même thème me régale les papilles par leur intérêt et ingéniosité…
Fort différent de Le Viandier de Polpette sorti en même temps et de surcroit chez le même éditeur, "En cuisine avec Alain Passard" représente un travail de près de 3 ans pour son auteur, Christophe Blain.
Trois années où l’auteur des Donjon potron-minet va tomber amoureux de la cuisine et des bons mots de ce fameux chef connu et reconnu dans son 3 étoiles parisien, l’Arpège afin d’en réaliser le présent recueil.
Rédigé de façon chronologique, Blain présente des tranches de vie de longueurs inégales où il croque un artiste qui entreprend sa tache comme Van Gogh peint un paysage.
Cette joute de bons mots met en valeur ce fameux Alain Passard, personnage charismatique et obsédé par les couleurs de ses légumes comme de l’harmonie des odeurs.
Malgré un côté parfois répétitif et un rien mégalo (Blain se représente sous la caricature alors que Alain Passard est présenté comme une icône), j’ai pris énormément de plaisir à lire ces petites séquences qui ouvrent l’appétit et donnent quelques idées culinaires (certaines recettes sont représentées en début de chapitres mais également des suggestions de présentation ou de travail).
Le gros avantage c’est que Christophe Blain est un érudit de gastronomie et il nous fait part de ses connaissances de la même façon qu’il l’apprend.
Le dessin est simple et vif dans l’esprit d’un Reiser plus appliqué avec une abstraction discrète des décors.
Cela reste néanmoins très joli à regarder et les quelques couleurs contribuent à la compréhension des aromes.
Blain n’hésite pas à flécher certains aliments et à clarifier au maximum ses pensées et il a pour ma part réussi son pari.
Seul le passage avec l’agriculteur personnel de Passard, Sylvain, semble vraiment redondant et long mais Blain arrive à nous faire sourire avec sa comparaison inespérée de la Horde Sauvage (lisez si vous souhaitez comprendre ).
Ne serait-ce que la référence au foin lui rappelant son enfance (comme la séquence finale du critique acerbe du dessin animé Ratatouille lorsqu’il goute le plat) et d’autres petits détails subtils on tombe vite sous le charme d’une cuisine qu’on ne connaitra surement jamais mais ce beau livre reste un témoignage agréable à lire et à relire par petits bouts ou d’une traite sans friser l’indigestion."