[PREVIEW] Golden West - Christian Rossi - Casterman

[The Got]

Message précédent :
Si il a été réédité en poche chez "Points" je crois. Je l'ai ce bouquin il traine quelques part dans mon fatras.

[Genug]

La fin m'a beaucoup fait penser à un bouquin que j'avais acheté il y a de cela... 50ans(?) et qui s'appelait Les cent premières années de Nino Cochise. C'était un livre de mémoires qui disait assez bien le désarroi des apaches coincés entre une guerre sans fin et l'envie de vivre en paix. Dans le livre, Géronimo lui-même apparaissait comme une espèce de loser, obligé de recruter sempiternellement de nouveaux guerriers pour des raids dont on entrevoyait qu'ils n'allaient nulle part. Je ne sais pas s'il a été réédité.

Reconnais-tu le tien ?

[geep]

La fin m'a beaucoup fait penser à un bouquin que j'avais acheté il y a de cela... 50ans(?) et qui s'appelait Les cent premières années de Nino Cochise. C'était un livre de mémoires qui disait assez bien le désarroi des apaches coincés entre une guerre sans fin et l'envie de vivre en paix. Dans le livre, Géronimo lui-même apparaissait comme une espèce de loser, obligé de recruter sempiternellement de nouveaux guerriers pour des raids dont on entrevoyait qu'ils n'allaient nulle part. Je ne sais pas s'il a été réédité.

Reconnais-tu le tien ?

C'est l'édition de 73, je l'avais acheté en 74.

[Casou]

Très bonne lecture.
J'avoue que vers la fin, j'ai un petit peu perdu le fil (les ellipses sont quand même bien brutales et enchaîner cette lecture après celle de La route, c'était peut-être un peu trop intense...), mais j'ai déjà hâte de relire cet album pour savourer la beauté des cases et mieux saisir les ressorts de ce récit atypique.

N'étant pas un grand connaisseur du contexte, j'ai notammment découvert après la lecture que Lozen avait existé et que Rossi avait manifestement bien exploité les informations dont il disposait (merci d'ailleurs pour l'interview très intéressante que l'on peut trouver dans ce fil de discussion).

Si les ellipses peuvent être perturbantes, je pense que, loin d'être des maladresses, elles font partie du projet de Rossi : le narrateur revient, parfois avec nostalgie, souvent avec douleur, sur les grands moments qui ont marqué sa vie et celle de son peuple et ces séquences sont traitées (longueur, importance, colorisation...) en fonction du ressenti de Woan.