Gibrat - Le vol du corbeau

[kribibi]

Message précédent :

A propos d'allemand, je trouve que Gibrat a quand même un peu choisi la facilité, voire la démagogie en utilisant encore l'idée reçue "français=gentils, allemands=méchants, grosses ordures"... Il y a avait déjà un peu ça dans le sursis...

Sauf que c'est pas un allemand:

Les présentations sont faites! René n'a pas eu de chance, il a voulu faire de l'esprit avec un type qui parle aussi bien francais que lui! Et pour cause, il est alsacien.

:siffle:

Et pareil dans Le Sursis, ce n'est pas un allemand qui fout la merde mais un milicien... Bien français!

[aurel]

De toute façon dans un tel contexte de guerre, je ne pense pas que l'occupant soit forcément sympa et réglo.

Et puis bon, le pauvre Strasbourgeois, si loin de sa femme, il devait commencer à trouver le temps long non ?

[tatoun]

A propos d'allemand, je trouve que Gibrat a quand même un peu choisi la facilité, voire la démagogie en utilisant encore l'idée reçue "français=gentils, allemands=méchants, grosses ordures"... Il y a avait déjà un peu ça dans le sursis...

Sauf que c'est pas un allemand:

Les présentations sont faites! René n'a pas eu de chance, il a voulu faire de l'esprit avec un type qui parle aussi bien francais que lui! Et pour cause, il est alsacien.

:siffle:

Et pareil dans Le Sursis, ce n'est pas un allemand qui fout la merde mais un milicien... Bien français!
Il est alsacien certes, mais fait partie de l'armée allemande...

Quant au Sursis, je ne faisais pas allusion au milicien, mais plutôt à l'officier allemand qui tue d'une balle dans la tête le malheureux pompiste.

[Jim]

Bon, voici mon commentaire : j'aime beaucoup Gibrat et "Le Vol du Corbeau" mais en essayant d'être objectif, il y a quand même des trucs qui me gênent, et c'est pourquoi j'ai moins aimé ce tome 2 que le premier...

- je trouve l'histoire un peu plus convenue que dans le sursis en fin de compte. Il y a moins de surprises
- je trouve aussi qu'il se dégage pas autant d'émotion que dans le sursis.
- Au contraire du premier tome, je trouve la relation entre Jeanne et François moins intéressante, trop "piou-piou miou-miou".
- enfin, la scène pendant laquelle Jeanne comprends qui l'a dénoncé m'a déçu. Je m'attendais à quelque chose de plus fort.
- enfin, côté dessin, il m esemble que Gibrat s'est moins appliqué sur les personnages en deuxième plan.

Mais je ne boude pas mon plaisir pour autant et Gibrat reste un de mes grands chouchous

[Gambit]

Je n'ai qu'un mot "EXCELLENT !".



J'en suis encore tout retourné. Dessins magnifiques et scénario qui tient vraiment bien la route. Album de l'année également pour moi (cf. Genma).


C'est du GRAND Gibrat.

[sonia]

- enfin, la scène pendant laquelle Jeanne comprends qui l'a dénoncé m'a déçu. Je m'attendais à quelque chose de plus fort.

Je te rejoins sur ce point... Je m'attendais à quelque chose de marquant, une scène forte, et si cette scène n'est pas mauvaise, elle n'est pas exceptionnelle je trouve, dommage.
Cela dit ça reste un album excellent et je l'ai relu une seconde fois, à la suite du tome 1, pour mieux apprécier...

[genma]

- enfin, la scène pendant laquelle Jeanne comprends qui l'a dénoncé m'a déçu. Je m'attendais à quelque chose de plus fort.

Je te rejoins sur ce point... Je m'attendais à quelque chose de marquant, une scène forte, et si cette scène n'est pas mauvaise, elle n'est pas exceptionnelle je trouve, dommage.
Cela dit ça ...

SPOILERS :
je vous trouve un peu difficile sur ce coup là..ce que j'aime bien justement c'est que ce n'est pas une scène théatrale avec de grands discourts et ou les personnages s'enlassent passionnément et patin couffin..
le contexte de cette révélation est trés intense : Francois révèle, alors qu'il est au bout du désespoir( assis dans la cellule, le visage caché par la honte et certainement par des blessures) son terrible secret, que meme Jeanne lui pardonne quasi-instantanément. Cette révélation, faites à ce moment là, augmente toute la tragédie de l'histoire car on s'apercoit la passion qui relie les 2 personnages, impossible, douce et douloureuse à la fois. et on s'apercoit que finalement le plus important n'était pas ce que l'on pensait...
enfin ce n'est que mon opinion...

[sonia]

Je comprends ton point de vue et tu n'as pas tort du tout... Mais sans tomber dans l'excès, j'aurai vu un peu plus de passion, quelque chose de plus explicite dans ce passage, je ne sais pas comment dire...
enfin ce n'est que mon avis

[aurel]

Je ne suis pas sûr qu'une réaction passionnée eût été plus adaptée. En effet, quand on vit toute cette succession d'événements stressant, et que l'on ne voit pas le bout du tunnel, ce genre de révélation parait sans doute moins importante, et même si Jeanne le ressens quand même, elle n'a plus la force de se retourner contre son délateur. Après tout, il est dans son camp maintenant, pourquoi s'en faire un ennemi vue la situation délicate dans laquelle elle est déjà ?

Enfin c'est mon opinion.

[fleur]

Je ne crois pas que Jeanne ait ce raisonnement:
Ces deux-là n'étaient en fait pas destinés à se rencontrer et ce sont des circonstances exceptionnelles qui les ont obligés à faire face ensemble: ils n'ont pas les mêmes valeurs (elle communiste, lui monte-en-l'air) et on sent que le lien sentimental s'est tissé malgré eux, il a déjà l'expérience d'obstacles, et il est très puissant: je ne pense pas qu'elle ait d'effort à faire pour dépasser cette sordide histoire de dénonciation: une femme amoureuse est capable d'encaisser bien des révélations et celle-ci n'est pas en contradiction avec ce qu'elle sait de lui; surtout que cette canaille de François est bigrement attachant!

L'évolution des relations humaines dans le Vol du Corbeau est à mon avis, extrêmement bien imaginée et magistralement réalisée

[hunter]

Ils n'ont pas les mêmes valeurs, peut être mais je ne savais pas qu'on ne pouvait pas être communiste et monte en l'air

Après tout, piquer aux riches pour donner au pauvre même si c'est gentil dans l'idée, c'est vol quand même :siffle:

[hebusDreams]

Je ne trouve pas que la scène ne soit pas passionnée. Elle n'est pas théatrale mais elle est intense. La réaction ou l'absence de réaction de Jeanne lors de la révélation de François témoigne de la gravité de la situation. Je ressent cela comme quelque chose de très intense justement.
La situation terrible dans laquelle il se trouve et l'amour qu'elle lui porte font que plutôt que de lui en vouloir, elle le réconforte encore davantage et on peut imaginer que l'étreinte est très forte et intense. C'est terriblement humain. Je pense que la scène est tout simplement très réaliste et très belle.

Au passage sympa le jeu de mot sur "le vol du corbeau", une fois de plus cela prend toute sa signification à la fin

[bzh]

hop tiens j' y vais aussi de mon petit commentaire.

Bon ben l' histoire est superbe bien menée et tout et tout les dessins sont tres beau . J' aime bien aussi le fait de la revelation du sens du titre (avec là , en plus, un double sens) au tome 2

Autrement dit, en une seule planche, Gibrat aurait pu décider que l'histoire se finirait bien ou mal...

Ben tout pareil que dans le sursis quoi


bon bref comme tout le monde tres belle histoire à posseder absolument

Un peit bémol pour la fin : je trouve que gibrat a quand meme un gros probleme avec les ombres qui ne coresponde que rarement à l' eclairage si la plupart du temps c' est anecdotique, il y a quand meme quelques images ou c' est tres choquant.

[tatoun]

Autrement dit, en une seule planche, Gibrat aurait pu décider que l'histoire se finirait bien ou mal...

Ben tout pareil que dans le sursis quoi
C'est vrai... Mais je trouve ça un brin facile...

Un petit bémol pour la fin : je trouve que gibrat a quand meme un gros probleme avec les ombres qui ne coresponde que rarement à l' eclairage si la plupart du temps c' est anecdotique, il y a quand meme quelques images ou c' est tres choquant.

Oui, c'est vrai, mais d'ailleurs quand on regarde bien les dessins, on peut remarquer qu'il y a souvent des petites fautes de perspective que je trouve assez étonnantes de la part d'un grand comme Gibrat...
Il n'y a qu'à voir la porte et le fusil de la couverture...

C'est bizarre, j'ai pourtant beaucoup aimé cette bd, mais je n'arrête pas de la descendre... [/quote]

[trilium]

Autrement dit, en une seule planche, Gibrat aurait pu décider que l'histoire se finirait bien ou mal...

Ben tout pareil que dans le sursis quoi
C'est vrai... Mais je trouve ça un brin facile...


Tu as dit ça quand tu as vu 6è sens ou the hours ?

Moi je trouve ça beaucoup plus intéressant car la question trainaît depuis le début (même si la réponse fût assez prévisible)...

[tatoun]

Autrement dit, en une seule planche, Gibrat aurait pu décider que l'histoire se finirait bien ou mal...

Ben tout pareil que dans le sursis quoi
C'est vrai... Mais je trouve ça un brin facile...


Tu as dit ça quand tu as vu 6è sens ou the hours ?
Je vois pas trop le rapport... :siffle: (pour 6ème sens en tous cas, je n'ai pas vu the hours)

[trilium]

La fin de l'histoire se déroule en 1s quand il voit qu'il est mort et tu comprends toute l'histoire. Pareil pour The Hours.

[tatoun]

Ben oui mais dans le 6ème sens, y a plein de passage dans le film qui nous mettent la puce à l'oreille, et le dénouement de la fin nous permet de clarifier plein de passage du film...
Je ne trouve pas du tout que ce soit comparable à la fin du vol du corbeau...

[SPOOKIE]

Salut à tous,

J'ai lu et apprécié ce Tome 2 du Vol du Corbeau. Le dessin est une fois de plus magnifique et le scénario de qualité.
Toutefois, je trouve Jeanne assez inexpressive d'une page à l'autre. Elle a toujours la même tête (fort jolie par ailleurs) ... qu'elle soit heureuse ou triste je la trouve toujours un peu "candide".
A part cela ce n'est que du bonheur

[hobbes25]

Je dois être un peu couillon, je vois bien un sens au titre "le vol du corbeau" mais pas l'autre. AU SECOOOOOOOOOOOURS ! :mur:

Qui qui peut m'aider ?

[Croaa]

Bin le Sursis quoi. En gros un supplément de bonheur avant la fin.