FRANQUIN : L'INCOMPARABLE, L'INIMITABLE (SUITE)

[Sysy77]

Message précédent :

... et elle était pas trop malade, à l'arrière, la p'tite Pépée ?

On sait maintenant qui est Cabarezalonzo :

[Révéler] Spoiler:

[Anthonybd]

Où/comment trouve-t-on ça ?

https://lamiroy.net/products/larticle-40-andre-franquin

André Franquin est né à Bruxelles le 3 janvier 1924. Il y a 100 ans aujourd’hui.

Patrick Pinchart est le dernier rédacteur en chef à avoir eu le bonheur de travailler avec lui et de publier les derniers gags de Gaston Lagaffe après avoir réalisé l’unique numéro du « Journal de Gaston » (n°2560, 1987) et avoir publié avec sa collaboration (spontanée, mais néanmoins arrachée de force) le premier recueil commenté de ses signatures, «Signé Franquin».

Cerise sur le gâteau (d’anniversaire), il est venu avec une planche inédite du maître !

Merci à Isabelle Franquin (Ce n'est pas à Dupuis qu'elle va faire un cadeau )et Fred Jannin.

Bonne lecture !

[Genug]

Où/comment trouve-t-on ça ?

https://lamiroy.net/products/larticle-40-andre-franquin

[friks]

Comme Jacques Martin qui a un lettrage spécifique pour les "R"

[juju13]

Un livre avec une planche inédite !!! C'est fou !

A acheter donc ! Qui l'a ?

Conseillez-vous les cahiers de la BD sur Gaston ? je l'ai feuilleté, il semble y avoir des interviews et articles intéressants mais aussi beaucoup de redites.

[Vivi2]

Un livre avec une planche inédite !!! C'est fou !

A acheter donc ! Qui l'a ?

Conseillez-vous les cahiers de la BD sur Gaston ? je l'ai feuilleté, il semble y avoir des interviews et articles intéressants mais aussi beaucoup de redites.

C'était une bonne ballade dans l'univers de "Gaston", mais parfois un peu trop intellectuel !

[friks]

Bonjour, c'est quoi cette planche "inédite"? Celle visible est celle du n°1 de l'Oeuf (mai 71) qui est certes "rare" mais pas inédite, ou est-ce une autre?

[BDbilos]

Au sujet de cette planche... 1971, 6 ans avant les idées noires.

IN.jpg (39.52 Kio) Vu 1177 fois

[Anthonybd]

Un livre avec une planche inédite !!! C'est fou !

A acheter donc ! Qui l'a ?

Conseillez-vous les cahiers de la BD sur Gaston ? je l'ai feuilleté, il semble y avoir des interviews et articles intéressants mais aussi beaucoup de redites.

C'était une bonne ballade dans l'univers de "Gaston", mais parfois un peu trop intellectuel !

C'est aussi la marque de fabrique du magazine.

C'est intelligible sans être abscons, ce n'est pas parce que ça concerne la bd que tu dois prôner un nivellement par le bas.

Au sujet de cette planche... 1971, 6 ans avant les idées noires.

En voyant la planche, j'ai cru que c'était un inédit des "Idées noires", mais en 71, ce n'était pas possible.

[BDbilos]

Exactement. Je ne connaissais pas cette planche

Dans "Et Franquin" à un moment Sadoul dit quelque chose comme : "c'est déjà un peu les idées noires là"... Je ne retrouve pas le passage pour le moment, je crois qu'il parlait d'un gag de Gaston

[friks]

Merci pour vos réponses. Cette planche du n°1 de l'Oeuf (mensuel réservé au corps médical) sur les méfaits de l'alcool a été (notamment) reproduite dans le magazine Schtroumpf les cahiers de la bd 47/78 spécial Franquin

[HOCHET Gabriel]

Personne pour nous la montrer en entier cette planche ?

[BDbilos]

Voilà

Je l'ai trouvée en cherchant la revue l'oeuf n°1 (et je ne retrouve plus le lien à présent )

Ha si : http://www.max-explorateur.com/p/le-journal-loeuf.html
(bonne déf en plus )

[HOCHET Gabriel]

Merci beaucoup BDbilos…

[Aldaran]

Dans "Et Franquin" à un moment Sadoul dit quelque chose comme : "c'est déjà un peu les idées noires là"... Je ne retrouve pas le passage pour le moment, je crois qu'il parlait d'un gag de Gaston

Il est question de ça à plusieurs reprises.
Selon Sadoul, les Idées noires sont préfigurées dans certaines planches de Spirou, de Gaston ou d'autres travaux.

Page 58 (en bas à gauche) : « Je remarque que les dessins en question sont très modernes pour l'époque et qu'ils préfigurent assez nettement le style des "Idées noires" et l'esthétique des "petits monstres." »

Page 125 (colonne de gauche) : « Je crois que c'est ta première histoire grinçante, la première dont l'ironie ira en se développant jusqu'aux "Idées noires", à travers "Gaston" et quelques autres "Spirou" de la même veine... Cela devient un peu subversif, non ? »

Je ne pousse pas la recherche plus loin car je découvre seulement maintenant ce monument incontournable que je n'avais pas eu le temps de lire jusqu'ici. J'attaque ce soir la période Spirou, justement, avec tous les albums sous l'autre main.

J'ai également noté une remarque de Franquin qui colle parfaitement avec la première impression que m'a laissé l'annonce de la reprise de Gaston.

Ce dont il faut se méfier, c'est des gags refaits à des époques différentes : on croit avoir trouvé une idée intéressante sans savoir qu'on l'a déjà traitée ou qu'on en a traité une semblable. C'est comme les gags du téléphone dont je t'ai parlé ; il faut vraiment faire un effort pour que ça ne se ressemble pas...

Une remarque qui va de pair avec celle-ci :

Bon, il y a encore certaines choses : des tapis Gaston, des paillassons Gaston... Écoute, tu rentres chez toi et tu t'essuies les godasses sur la gueule de Gaston ! C'est assez curieux comme idée...

Je suis loin d'être un défenseur du Temple mais les personnes capables de chier sur n'importe quoi sous prétexte que ça peut rapporter du fric, ça me fout quand même un peu en l'air. Même si c'est pas nouveau... Ce n'est même pas au dessinateur que j'en veux, c'est trop difficile aujourd'hui de pouvoir refuser du taf. Mais les éditeurs... Putain, les éditeurs...

J'ai quand même pris le temps de me fabriquer un superbe fond d'écran :

[BDbilos]

Merci. Les refs de pages correspondent à la nouvelle édition ?

[Aldaran]

Elles correspondent à celle-ci :

[BDbilos]

j'y cours

[Cabarezalonzo]

Moi, c'est dans un carton mais empilé je ne sais où, et le Schtroumpf idem.

Mais je me souviens bien de ce passage. Franquin y évoque un dessinateur (pas forcément un dessinateur BD, peut-être un illustrateur ? Et je ne saurais plus dire s'il s'agissait d'un Européen ou d'un Américain...) qui maîtrisait ce type d'ombres et donc possédait un art consommé du mouvement, car tout son travail reposait sur cette technique.
Avant de lire son entretien avec Sadoul, j'avais déjà remarqué depuis longtemps la maestria de Franquin dans cet exercice graphique, notamment dans Le Nid du Marsupilami que mes grands-parents m'avaient gentiment offert vers mes 8 ou 9 ans (la série d'albums édités vers 1966, même si on me l'a acheté quelques années plus tard) avec au 4e plat des visuels sur les Gaston à l'italienne.
N'ayant jamais tenu un journal de Spirou dans les mains dans mes jeunes années, ce personnage lunaire et le format de ces albums me fascinaient. Lorsque j'en ai trouvé un exemplaire neuf dans une maison de la presse vers 1971 ou 1972, toujours un album de 1966, Gala de Gaffes et ce fut un choc), je n'ai pas hésité. J'étais parti pour acheter un Lucky Luke souple (c'était le même prix) mais le Gaston sur un autre rayonnage est aussitôt devenu ma priorité. Ce fut ma découverte émerveillée de Gaston, pendant les grandes vacances, découverte qui a coïncidé plus ou moins avec celle du journal Spirou, laquelle avait suivi de peu mon premier Pif Gadget (je ne connaissais alors quelques personnages de Pif-Vaillant qu'à travers les mini-albums "poche"). Alors que je disposais de reliures du journal Tintin et de Pilote depuis l'âge de 7 ans, donc facilement trois ou quatre ans avant de mettre la main et poser mes yeux sur le contenu d'un hebdomadaire Spirou.

[Blackfrag]

Va falloir que je m'y replonge dans cette ITW de Sadoul, y'a tellement d'éléments interessants c'est vrai !

[HOCHET Gabriel]

Moi, c'est dans un carton mais empilé je ne sais où, et le Schtroumpf idem.

Mais je me souviens bien de ce passage. Franquin y évoque un dessinateur (pas forcément un dessinateur BD, peut-être un illustrateur ? Et je ne saurais plus dire s'il s'agissait d'un Européen ou d'un Américain...) qui maîtrisait ce type d'ombres et donc possédait un art consommé du mouvement, car tout son travail reposait sur cette technique.
Avant de lire son entretien avec Sadoul, j'avais déjà remarqué depuis longtemps la maestria de Franquin dans cet exercice graphique, notamment dans Le Nid du Marsupilami que mes grands-parents m'avaient gentiment offert vers mes 8 ou 9 ans (la série d'albums édités vers 1966, même si on me l'a acheté quelques années plus tard) avec au 4e plat des visuels sur les Gaston à l'italienne.
N'ayant jamais tenu un journal de Spirou dans les mains dans mes jeunes années, ce personnage lunaire et le format de ces albums me fascinaient. Lorsque j'en ai trouvé un exemplaire neuf dans une maison de la presse vers 1971 ou 1972, toujours un album de 1966, Gala de Gaffes et ce fut un choc), je n'ai pas hésité. J'étais parti pour acheter un Lucky Luke souple (c'était le même prix) mais le Gaston sur un autre rayonnage est aussitôt devenu ma priorité. Ce fut ma découverte émerveillée de Gaston, pendant les grandes vacances, découverte qui a coïncidé plus ou moins avec celle du journal Spirou, laquelle avait suivi de peu mon premier Pif Gadget (je ne connaissais alors quelques personnages de Pif-Vaillant qu'à travers les mini-albums "poche"). Alors que je disposais de reliures du journal Tintin et de Pilote depuis l'âge de 7 ans, donc facilement trois ou quatre ans avant de mettre la main et poser mes yeux sur le contenu d'un hebdomadaire Spirou.

Ah non de dieu c’est beau… on dirait du veau

Sans dec’, peu de choses m’émeuvent autant que le souvenir de l’époque de mes premières années de franquinisme…