Voté tout en EO

(très exactement 98% mais les 2% sont quand même des éditions anciennes proches des dates des EO)
A la base, quand j'ai commencé, c'était une question d'esthétisme. La beauté des EO est d'une supériorité écrasante dans la majorité des cas pour les grands classiques. Allez comparer l'EO de la Marque Jaune à la dernière édition aux couleurs toutes moche et même pas à dos toilé, pfouah! Beurk!
Ensuite, bin, comme toi, j'aime pas trop mélanger les torchons avec les serviettes, j'ai donc commencer à attraper des réticences à avoir d'un coté des EO et de l'autre des rééds, même si la question de la beauté ne se pose pas, puisque pour les rééds des albums parus récemment, rien ne change à part une date dans la plupart des cas.
Et pourtant, j'ai pris le goût d'avoir l'EO, peu importe l'année de parution de cette dernière. Pourquoi ? C'est une pulsion, mais surtout un challenge qui pimente un peu mieux ma vie de passionné de BD! Ca serait en effet trop facile d'aller les pécher toutes fraiches à la Fnac! Une EO, ca se mérite, ca se cherche... pour pimenter encore, il faut évidement l'avoir bien en dessous de la cote, sinon c'est pas marrant.
Après, il y a la dernière question : la possibilité du challenge. Evidemment, il y a des EO plus dures que d'autres, plus rares, plus chères... Je dirais qu'il ne faut jamais partir du postulat qu'on ne les aura jamais. On ne sait pas de quoi demain sera fait. On peut les trouver en brocante sans s'y attendre, gagner au loto (quoique

) , bref, ne pas se résoudre. Pour ma part, pour des EO que je qualifie de "dificiles", je procède par pallier.
Comme tout le monde, je commence avec la bête dernière réédition, puis ensuite par une édition plus ancienne en revendant l'autre et ainsi de suite. Comme plus l'édition est ancienne, plus la cote est forte et que les cotes augmentent d'années en année, au final, ca amorti pas mal le prix de l'EO une fois qu'on se l'offre enfin, et on peut même se faire de la marge sur la revente des éditions plus récentes.
Par exemple, pour Spirou et le Sorcier, j'ai débuté avec la dernière édition au début des années 2000, puis ensuite j'ai récuperé un dos rond pour un prix de misère, que j'ai revendu à la cote pour pouvoir me payer l'édition à dos papier imprimé de 1960, que j'ai elle même payé très en dessous de la cote (je ne prend pas tout ce qui passe, j'attends toujours patiemment pour trouver LA bonne affaire), et enfin, il y a quelques semaines, j'ai enfin mis la main sur l'EO, tout en revendant l'édition de 1960 plus cher que je ne l'avais payé! De cette facon, les albums sont un peu moins hors de prix... C'est un peu comme les offres sur les ordinateurs "payez en 4 mois", bah là c'est pareil sauf que c'est plutot des années, et du plaisir à chaque fois fouiner partout pour trouver LE bon objet...

Les EO, pour conclure, c'est pas que du fétichisme à s'éclater à dire "ouah, j'ai tout en EO, ca vaut cher je suis trop content!" c'est surtout le plaisir qu'on a eu pour les trouver, parce que c'était pas simple. Enfin, c'est mon point de vue!
