pabelbaba a écrit:En plus des infirmières qui ne prennent pas de poste à l'AP-HP une fois diplômées, Martin Hirsch dénonce notamment le fait que certaines d'entre elles "utilisent la drogue douce de l'intérim qui nous met dans des situations absolument terribles". Ainsi pour lui, "s'il y a une mesure à prendre rapidement c'est de réguler" ce phénomène. Car pour lui ces intérimaires se comportent comme des "mercenaires" au "comportement violent", "qui prennent 1 500 balles" pour travailler ponctuellement aux urgences de l'AP-HP. "Se vendre comme ça, c'est un problème", lance-t-il.
Déjà qu'elles caillassent les CRS, maintenant elles braquent l'hôpital...
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J'ai une dent, depuis quelques mois, contre "certains" infirmiers qui bossent en intérim...
(j'ai des noms)
Il a raison Martin Hirsch, sur ce sujet !!!
Cas 1 : Le kamikaze (peu motivé, et des compétences... à développer! )
Il ya des infirmier.es qui se poitent le matin, venant en intérim (payés une fortune)
mais la charge de travail ne leur plait pas, et zou ! abandon de poste, au bout de quelques minutes, (parfois avant midi, selon des collègues d'autres établissements)
service planté, soins pas faits, usagers et équipe en plan... Et le cadre dans la m***
Inadmisible !!!
On devrait leur retirer le diplôme, pour mise en danger délibérée de la vie d'autrui (exemple vécu : refus de faire des glycémies et des insulines...)
Cas 2 : Le papillon (peu motivé, assez compétent)
Un intérimaire plus ou moins régulier, fait des rempla dans plusieurs structures tous les mois, change de service fréquemment,
Mais lorsqu'on lui propose un contrat plus long, un temps complet (151,67h) toujours par l'agence d'intérim, qui réclame toujours une fortune au passage,
Refus, tiens pourquoi ?
L'infirmier veut sa liberté :
1, Il n'a pas à connaître les patients et leur dossier, sa réponse est invariable au téléphone, pour les familles, médecins, autres: "je suis intérimaire" (comprenez : "j'en ai rien à f***)
2, Il ne connaît pas de problème pour poser ses congés (à partager en équipe) il n'est jamais dispo en période critique (prend 4 semaines de congés, au mois d'août surtout, et 2 semaines pour les fêtes de fin d'année)
Cas 3 : La fourmi (très motivé, plutôt compétent, autonome assez rapidement)
Personne n'a de contrôle sur son planning,
il jongle avec plusieurs agences d'intérim, idéalement passe aussi en direct avec plusieurs établissements... Peut enchainer jour-nuit ou nuit-jour, sans repos règlementaire, ou plus de 44 h en 7 jours glissants,
Se fait un salaire mirobolant tous les mois, s'épuise... Et fait un burn out ((le comble)
Cas 4 : la cigale (très motivé... par l'argent)
Ceux qui ont été payés des sommes indécentes aux vaccinodromes, pendant des mois... Et qui ont pris goût à l'argent facile, et qui rechignent à revenir pour bien moins cher, à remettre les mains dans... Bref...
Essaient de reprendre un rythme, cdd ou cdi de quelques mois... Retour à la case 1 2 ou 3, en espérant que 4 revienne rapidement
Il faut réguler, le système est devenu malsain au fil des ans (et ça date d'avant le covid)