Epiphania- Debeurme / Casterman

[Trevor Ochmonek]

Message précédent :
c'est encore tout frais, mais des gens par ici ont-ils des avis/retours sur le T.2 ?
merci

[abrahamT]

acheté mais pas encore lu, un retour très bientôt

[kilfou]

Relu le 1 avant d'attaquer le 2 et là on se détache très clairement de Burns et c'est tant mieux. C'est beaucoup plus sombre, plus violent et très intéressant au niveau tant de la direction du scénar que dans l'exploration de cet univers. Et comme graphiquement ça tient toujours la route, c'est un plaisir de lecture.

[devot54]

Le tome 2 fait retomber le récit dans une trame plus conventionnelle. On y retrouve les codes du genre, ce qui m'a un poil déçu dans la mesure où le tome 1 jouait plus sur le décalage.
Ceci étant, cela reste un super album, avec un scénario plus tranché et précis que le T1.

[silverfab]

En effet cetome 2 d'Epiphania développe, de façon parfois un brin attendue, les thématiques abordées dans le premier, à savoir l'écologie et les conséquences désastreuses de notre comportement sur la planète;mais l'action et la tension monte clairement et le coté décalé du dessin (et de la colo!) m'ont bien emballé!

Une série qui confirme tout son intérêt!

[Bolt]

Ca parait plus conventionnel, de par un apport considérable de dialogues, là où dans ses précédents travaux, Debeurme était plus dans l'ellipse, dans l'intime, souvent dans des cadres très restreints. D'ailleurs, ça paraissait très naturel dans les sujets (récurrents) qu'il abordait : l'adolescence, la découverte du corps, la découverte de l'autre, le rapport au père...

Même s'il reprend ces thèmes chers à lui, l'intimité disparaît dans Epiphania, Debeurme impose un phénomène surnaturel qui touche la société, et si certains personnages supposent que ce phénomène est un moyen de défense de Dame Nature, il se pourrait que la vérité, qui se dévoilera dans le ou les prochains tomes, soit plus complexe.

Ecologie donc, mais aussi politique, dans le traitement de ces enfants différents, mal aimés, rabaissés, ghettoisés et au final en colère.

En tout cas, visuellement, c'est toujours aussi chouette. La rigidité du gaufrier (là ou ses pages étaient plus aérées et éclatées dans ses livres précédents, je pense à Lucille / Renée, Le Grand Autre...), Le choix des aplats et des tracés en couleurs donnent à Epiphania une identité très forte.

[Pitjes]

Bien d'accord que ce 2e tome est encore plus conventionnel que le 1er et beaucoup plus grand public. Ca reste bon, mais Debeurme nous avais habitué à mieux que ca.

[Le Tapir]

Très très bon ce tome 2!

ps: même si baisse un peu dangereuse au niveau du dessin à certains moments!

[chris24]

Sortie le 25 septembre :

[Marion N]

Chronique du tome 2 d'Epiphania par T. Cauvin.

[crepp]

:arrow: Chronique du tome 2 d'Epiphania par T. Cauvin.

Petite erreur, c'est une chronique du tome 3.

[2fois2cinq]

Yes !!!!

[Le Tapir]

J'ai été très déçu par ce tome 3 ( alors que j’avais adoré les deux précédents)... J'en attendais peut-être trop! En tous les cas belle douche froide : en cause, le dessin ( inégal), puis également "le mode super héroïque" que j'ai vraiment très peu gouté, puis globalement peut-être aussi la noirceur absolue du récit...
Cette fin (maladroite et qui semble encombrante et fastidieuse pour son auteur) gâche un peu mon ressenti global qui était très bon jusque là.

[onehmouninehl]

Pareil camarade… Certains dessins semblent très jetés et imprécis, alors qu'il y a des pages magnifiques un peu avant ou après. A la lecture, ça fait bizarre. Et ça se termine en final apocalyptique un peu étrange… Pas convaincu, pour moi, son chef d'oeuvre reste le diptyque


alors qu'à la lecture du premier tome, je m'étais dit que si tout était du même acabit, ça allait changer...

[Le Tapir]

Précisément le truc que j'ai loupé!

[silverfab]

J'ai été très déçu par ce tome 3 ( alors que j’avais adoré les deux précédents)... J'en attendais peut-être trop! En tous les cas belle douche froide : en cause, le dessin ( inégal), puis également "le mode super héroïque" que j'ai vraiment très peu gouté, puis globalement peut-être aussi la noirceur absolue du récit...
Cette fin (maladroite et qui semble encombrante et fastidieuse pour son auteur) gâche un peu mon ressenti global qui était très bon jusque là.

Si je te rejoins sur la partie dessin, qui, notamment sur les plus petites cases fait assez "rapide" pour ne pas dire bâclé, je suis moins convaincu par le reste de tes réticences:

Les thématiques de la différence, 'acceptation, l'écologie/ecoterrorisme étaient présentes dés le début, tout comme l'ambiance très sombre voire tragique.

Après j'ai aussi été un peu surpris par

[Révéler] Spoiler:

les apparitions de monstres géants

qui font un peu Deus ex machina, mais sur l'ensemble de la trilogie, je trouve qu'Epiphaniareste assez original et à part pour se démarquer de pas mal de m... qui sortent chaque mois.

Après, peut etre en effet que ce que Debeurme a fait avant était plus jusqu'au-boutiste, mais ce serait un peu comme vouloir que David Lynch soit resté aux expérimentations de Eraserhead par rapport à ses films plus récents; c'est l'évolution de l'artiste et de son discours dont il est question là finalement.

[abrahamT]

Du coup c est bien le dernier tome de la série ?

[fanche]

Vi

[Thierry_2]

Je pense personnellement qu'il y a une vraie cohérence dans le propos et

[Révéler] Spoiler:

l'irruption des titans est finalement logique

.
Le récit est une fable qui raconte comment la nature se défend face à l'aggression qu'elle subit.

[Révéler] Spoiler:

Les mixbodies échouent, une deuxième vague est lancée. La première vague utilise des hybrides humains, pour tenter d'influer la nature humaine de l'intérieur. la deuxième est plus aggressive et repose sur les forces élémentaires. Il n'est plus question de trouver une compromis mais d'éradiquer la menace que représente l'humanité dans ce qu'elle a de plus "artificielle". Les Titans s'attaquent aux villes, pas aux forêts.

Il y a une forme de naïveté assumée dans le récit. La fin est utopiste, celle d'un rêveur qui ne veut pas se laisser aller au catastrophisme.
La diifculté pour Ludovic Debeurme aura sans doute de prendre en compte la densité de son récit et de gérer le basculement vers cette conclusion presque onirique.

et, oui, c'est bien le dernier tome de la série.

[abrahamT]

Merci pour la précision.

[makidoo]

g

Projet de couverture pour une intégrale.