Iossifovitch Dzhugashvili (Stalin) a essentiellement causé du tort à ses compatriotes, avant la guerre (années 30). Et il aura aussi mis le bazar en Espagne, on ne peut le nier, ce qui permet de revenir un peu vers Double 7, mais il n'était pas le seul et tout le monde semblait n'attendre que ce coup d'envoi pour se précipiter dans la castagne.
Le camarade Vassili Iossifovitch Dzhugashvili aurait sans doute été mieux inspiré de ne pas laisser les troupes allemandes s'entraîner dans les forêts de l'URSS et de renforcer sa défense, quitte à "se compromettre" avec les démocraties. Préférer signer un pacte avec le diable plutôt que traiter avec des démocrates (qui n'ont pas fait toujours preuve de clairvoyance), c'est tout de même indigne de cet homme d'Etat.
La guerre donnera au Géorgien l'occasion de racheter une partie de ses crimes en mettant, contraint et forcé —mais peu importe—, une rouste bien méritée aux nazis.
L'Europe de l'Ouest ne pâtira pas du déferlement de l'Armée rouge à la différence de ses voisins de l'Est qui devront se plier excessivement et pour longtemps au joug stalinien.
Un fait est révélateur de la dureté de cet homme : lorsque son fils Yacov (Jacob), lieutenant d'artillerie, né d'une première union*, sera capturé par les Allemands et emprisonné à Lübeck, Staline refusera de récupérer sa progéniture, "simple" lieutenant, en échange du feldmarshall Paulus défait à Stalingrad.
Yacov Dzhugashvili (qui avait commis dans sa jeunesse plusieurs tentatives de suicide probablement liées au manque d'affection paternel), mourra en captivité.
* Cette première épouse étant décédée prématurément, Staline mettra à profit les grandes purges pour faire exécuter sa belle famille.
https://auction.catawiki.com/kavels/117 ... rmans-1941On trouve cette photo un peu partout mais je n'ai réussi à la capturer correctement que sur ce site. Désolé.
Cette anecdote, à elle seule, ne permet pas de dégager du dictateur Géorgien un portrait flatteur ou positif ; mais il n'empêche qu'il aura contribué à l'éradication de la peste brune. Pour une fois, sa violence servit à quelque chose.