de superboy » 28/02/2025 01:52
Si, si, il y a une fin construite de manière logique, qui conduit toutes les intrigues et mystères entretenus tout au long du récit à un dénouement satisfaisant du point de vue scénaristique, duquel tous les personnages importants - et il y en a une sacrée brochette - sont organiquement acteurs à un moment ou un autre. De mémoire, rien ni personne n'est laissé sur le côté. Le seul élément de ce long arc final qui soit introduit au dernier moment est celui du grand magasin et c'est bien normal tant ce lieu s'avérera recéler de surprises touchant au cœur de l'univers de la série.
Le coup de mou que, tout comme Hayashida dans la postface de son œuvre, je suis prêt à concéder à HervB, se produit à l'orée de la dernière ligne droite, moment de flottement consécutif à la fin d'un arc très intense qui m'avait laissé circonspect à la lecture. Heureusement, la mangaka se reprend rapidement pour offrir une conclusion d'un excellent niveau. Pas ce que la série aura offert de meilleur, mais comment égaler le coup de poker génial de la révélation de l'identité de Caïman, de toute façon ?
Bref, je ne laisserai pas dire que la fin de cette série est décevante. On peu la considérer classique, grande explosion d'action et de révélations à la manière d'un (bon) shonen, mais elle reste finement pensée et plus que compétemment exécutée, à minima. Pour ma part, je lui porte bien plus de considération que ces mots choisis à dessein pour leur neutralité ne peuvent en exprimer.
J'ai cessé de suivre assidument Dorhedoro au tome sept ou huit pour me contenter d'acheter religieusement et entasser le reste de la série sur mes étagères une décennie durant, attendant qu'elle se termine. Bien m'en a pris car l'intégrale que je me suis envoyée après des années de patience monacale fut une des meilleures expériences de lecture de ma vie, d'une inébranlable cohérence baignant pourtant... dans le plus grand CHAOS !
A bon entendeur.