De quelles BD nous souviendrons-nous ?

[LEAUTAUD]

Message précédent :
L'indicateur numéro 1 reste le tirage. Toutes les grandes séries qui perdurent dans la mémoire collective ont eu des tirages impressionnants. Et cela élimine d'emblée beaucoup de celles qui ont été citées (trop confidentielles, même si de très grande qualité et avec un lectorat d'amateurs important. Or il est nécessaire, pour appartenir à la première catégorie, celle des Tintin, Astérix, Lucly Luke, etc...de toucher surtout des lecteurs HORS du milieu des amateurs).

Alors les bds qui seront connues seront celles qui auront été adaptées. ..
Cinéma
DA
Jeux

C'est déjà pas mal le cas
Lorsqu'une bd sort de son "carcan" c'est généralement là qu'elle rentre dans le patrimoine
On peut même dire que bien souvent la bd disparaît derrière la nouvelle version

C'est le cas, par exemple, des Schtroumpfs, dont les DA ont supplantés les albums.
Mais ce phénomène d'escamotage de l'oeuvre originelle se retrouve aussi en littérature: Peter Pan ou Le bossu de Notre-Dame ont eclipsé Barry et Victor Hugo (même pas cité au générique du film, je crois).
Ainsi va l'expansion culturelle dans notre monde réducteur et flatte-couillon.
Heureusement, il subsistera toujours un noyau d'amateurs qui préserveront les créations, même peu nombreux ils seront les vecteurs de l'immortalité, comme dans la scène finale du film de Truffaut "Farhenheit 431" où les rebelles apprennent par coeur un livre pour le sauver des flammes.
Perso, je vais apprendre par coeur un Gaston.

[xof 24]

Sans contrarier Dieu, puis-je être d'accord (et à la fois pas d'accord) ?
Les Profs ont été adaptés au cinema : resteront-ils comme indispensables de la BD
Foot2Rue a fait le chemin inverse : TV direction BD : sans doute un Must dans chaque bibli (je ne me moque pas mon ainé en a un 10aine)
Les Morpions, c'était une BD avant de devenir FDJ ou l'inverse (non j'déconne ...)
Je ne prèche pas pour ma paroisse mais en reprenantmon idée l'idée de Zep et des ombres : XIII = Bruno Brazil = Bernard Prince = Largo Winch : de qui se souviendra t-on ?
Pareil pour le west : Durango, Comanche, Blueberry, Wanted ont ma préférence mais LL vient en tête des incontournables de ce genre auprès de la grande majorité

Ai je écrit que tout ce qui sortira de la BD restera ???
Suffit de voir les oeuvres de Lauzier

Le coup des ombres, c'est bien , mais faut il déjà connaitre à la base le héros

A mon avis dans 20 ans ,beaucoup de titres encore connu seront dans le vivier manga. Car ils auront bercé l'imaginaire des jeunes d'aujourdhui, les vieux de demain
Si Marvel et cie continuent les adaptations, les S-H ont encore de beaux jours

En tout cas, je rejoins aussi Léautaud sur le fait que pour que demain on se souvienne d'une série, elle faudra qu'elle sorte des librairies Spé. Lorsqu'une série est proposée chez le marchand de journaux, je pense qu'elle a de bonne chance de perdurer dans le temps...

[HOCHET Gabriel]

Mais ce phénomène d'escamotage de l'oeuvre originelle se retrouve aussi en littérature: Peter Pan ou Le bossu de Notre-Dame ont eclipsé Barry et Victor Hugo (même pas cité au générique du film, je crois).
Ainsi va l'expansion culturelle dans notre monde réducteur et flatte-couillon.
Heureusement, il subsistera toujours un noyau d'amateurs qui préserveront les créations, même peu nombreux ils seront les vecteurs de l'immortalité, comme dans la scène finale du film de Truffaut "Farhenheit 431" où les rebelles apprennent par coeur un livre pour le sauver des flammes.
Perso, je vais apprendre par coeur un Gaston.

Que dire....
Juste

[LEAUTAUD]

Tu a été nourri au même biberon que moi, Gaby !

( tiens, j'en profite pour rectifier, c'est Farhenheit 451( et non 431), je me suis trompé de 20 degrés : c'est bien à 451 degrés que le papier s'enflamme, à 431 rien ne se passe.)

[Morti]

L'indicateur numéro 1 reste le tirage. Toutes les grandes séries qui perdurent dans la mémoire collective ont eu des tirages impressionnants. Et cela élimine d'emblée beaucoup de celles qui ont été citées (trop confidentielles, même si de très grande qualité et avec un lectorat d'amateurs important. Or il est nécessaire, pour appartenir à la première catégorie, celle des Tintin, Astérix, Lucly Luke, etc...de toucher surtout des lecteurs HORS du milieu des amateurs).

Alors les bds qui seront connues seront celles qui auront été adaptées. ..
Cinéma
DA
Jeux

C'est déjà pas mal le cas
Lorsqu'une bd sort de son "carcan" c'est généralement là qu'elle rentre dans le patrimoine
On peut même dire que bien souvent la bd disparaît derrière la nouvelle version

C'est le cas, par exemple, des Schtroumpfs, dont les DA ont supplantés les albums.
Mais ce phénomène d'escamotage de l'oeuvre originelle se retrouve aussi en littérature: Peter Pan ou Le bossu de Notre-Dame ont eclipsé Barry et Victor Hugo (même pas cité au générique du film, je crois).
Ainsi va l'expansion culturelle dans notre monde réducteur et flatte-couillon.
Heureusement, il subsistera toujours un noyau d'amateurs qui préserveront les créations, même peu nombreux ils seront les vecteurs de l'immortalité, comme dans la scène finale du film de Truffaut "Farhenheit 431" où les rebelles apprennent par coeur un livre pour le sauver des flammes.
Perso, je vais apprendre par coeur un Gaston.

D'accord avec toi...

Sinon essaie plutôt un Buddy Longway...y'a moins de texte...

[Oncle Hermes]

C'est le cas, par exemple, des Schtroumpfs, dont les DA ont supplantés les albums.
Mais ce phénomène d'escamotage de l'oeuvre originelle se retrouve aussi en littérature: Peter Pan ou Le bossu de Notre-Dame ont eclipsé Barry et Victor Hugo (même pas cité au générique du film, je crois).
Ainsi va l'expansion culturelle dans notre monde réducteur et flatte-couillon.
Heureusement, il subsistera toujours un noyau d'amateurs qui préserveront les créations, même peu nombreux ils seront les vecteurs de l'immortalité, comme dans la scène finale du film de Truffaut "Farhenheit 431" où les rebelles apprennent par coeur un livre pour le sauver des flammes.
Perso, je vais apprendre par coeur un Gaston.

( tiens, j'en profite pour rectifier, c'est Farhenheit 451( et non 431), je me suis trompé de 20 degrés : c'est bien à 451 degrés que le papier s'enflamme, à 431 rien ne se passe.)

Ce que tu aurais pu rectifier, c'est qu'avant d'être un film (pas terrible, d'ailleurs, à mon avis*) de Truffaut, Fahrenheit... fut un (magnifique) livre de Ray Brabdury. Tu disais quoi sur les flatte-couillons ?

Par ailleurs, je ne sais pas ce qu'il en est pour Barrie et Peter Pan (hors de France où le texte intégral du livre n'a de toute façon été édité pour la première fois qu'il y a... quelques mois à peine), mais pour ce qui est du Bossu de Notre-Dame, si tu parles bien du machin de Disney, je n'ai aucun doute sur le fait qu'il sombre dans l'oubli dans quelques décennies, alors que la cathédrale de papier de Victor Hugo tiendra encore quelques siècles, elle...


___
* malgré la sublime musique de Bernard Hermann

[LEAUTAUD]

Hola Tonton, pas de raccourci douteux svp ,rien de flatte-couillon bien sûr dans le beau film de Truffaut, rare exemple d'une adaptation réussie ( à mes yeux) du livre de Bradbury qui a fait aimer la SF à ma génération. Deux réussites, donc. Pas fréquent, ce cas de figure.

Pour Peter Pan, il faudrait avoir l'avis d'un anglophone nourri comme ils le furent tous dés l'enfance par la pièce et le roman de Barrie, puis captivé par le film de Disney : ce dernier a t-il supplanté le premier dans leur esprit ? ...Pour les francophones, pas d'hésitation c'est bien le dessin animé qui prévaut, exit le magnifique roman de Barrie.
Le cas de Notre-Dame de Paris est plus simple, hélas !. Les générations montantes ayant vu l'opus disneyen ont peu de chance de lire le roman du père Hugo (sauf en extrait dans le cadre de leur scolarité, dans le meilleur des cas). De nos jours, entre un DA grand public et un roman classique, les jeux sont fait d'avance. La cathédrale de papier que tu évoques restera fréquenté par les amoureux du papier, infiniment moins nombreux que ceux de l'écran.

[Oncle Hermes]

Hola Tonton, pas de raccourci douteux svp ,rien de flatte-couillon bien sûr dans le beau film de Truffaut

Petite titillerie de ma part

(mais je trouve vraiment le film décevant)

Le cas de Notre-Dame de Paris est plus simple, hélas !. Les générations montantes ayant vu l'opus disneyen ont peu de chance de lire le roman du père Hugo (sauf en extrait dans le cadre de leur scolarité, dans le meilleur des cas). De nos jours, entre un DA grand public et un roman classique, les jeux sont fait d'avance. La cathédrale de papier que tu évoques restera fréquenté par les amoureux du papier, infiniment moins nombreux que ceux de l'écran.

Ne serait-ce qu'esthétiquement, je fais le pari que le film se démodera plus vite.