Une femme iranienne a été exclue du stade Ahmed Ben Ali à Al-Rayyan vendredi pour avoir apporté son soutien à Mahsa Amini, une étudiante iranienne tuée le 16 septembre à Téhéran, trois jours après avoir été arrêtée par la police des moeurs de son pays. Avant la victoire de l'Iran contre le pays de Galles (2-0), la supportrice avait été aperçue dans les gradins avec un maillot floqué au nom de Mahsa Amini.
La mort de cette dernière a déclenché un mouvement de contestation sociale dans l'ensemble de l'Iran, auquel certains membres de l'équipe nationale iranienne, dont Sardar Azmoun, ont participé. Les joueurs avaient notamment refusé de chanter leur hymne national lors de leur lourde défaite contre l'Angleterre lundi (6-2) pour leur premier match de la Coupe du monde.
La climatisation dans les enceintes sportives est l'un des sujets polémiques de ce mondial de football au Qatar. Elles fonctionnent à plein régime depuis le début de la compétition, quelle que soit l'heure de la rencontre, de jour comme de nuit.
Le stade Al-Bayt, celui d'Education City ou d'Al-Janoub... Et toujours le même ronflement en s'approchant de l'enceinte. Ce sont les moteurs de la climatisation qui ronronnent. À l'intérieur, des petites bouches sous les sièges des supporters ou dans les murs crachent un air très froid, comme l'a ressenti Sabri, supporter canadien : "J'ai dû aller tout en haut pour avoir moins froid. Il y a beaucoup de climatisation, c'est insupportable !"
De jour, en plein soleil, à la tombée de la nuit.... Le cahier des charges pour les organisateurs reste toujours le même : autour de 22 degrés au ras de la pelouse. Et ce alors même que les températures observées depuis la début de la compétition ne sont pas aussi élevées que redouté : lors de France-Australie, par exemple, la température extérieure était de 25°C.
Des capteurs infrarouges adaptent la température en temps réel. L'air rafraîchi, déshumidifié et purifié, sort de petites bouches d'aération sous les fauteuils des spectateurs ainsi que de buses plus grandes au bord du terrain. Entre dehors et dedans, le contraste est saisissant. "Le mieux est d'être couvert", préconise un supporter tunisien. "Pour le foot, c'est très bien. Pour le reste...", lance un autre, non sans songer à l' impact climatique de l'événement.
Sur les réseaux sociaux certains ironisent et donnent leurs conseils : pour être sûr de boire bien frais, il suffit de laisser sa bouteille d'eau sous le siège, au niveau des buses d'aération.
Quand la question de la climatisation des stades est posée à des résidents qatariens, il y a comme une gêne : "24 degrés, ce n'est pas froid." "C'est nickel, renchérit un local. Ce n'est pas un problème du tout." Les fraîches températures touchent aussi les footballeurs : deux joueurs espagnols ont été victimes d'un coup de froid.
Brian Addav a écrit:Bordel, avec Valencia en moins, ça va être chaud contre le Sénégal qui s'est refait une santé et qui risque d'en profiter. Les équatoriens risquent fort d'être les cocus du groupe
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