Cinéma : En avant les daubes...

[fanche]

Message précédent :
Ou sortir le verre à la poubelle

[toine74]

Tant qu'il y a un public prêt à perdre 90 minutes, ils vont continuer à en sortir, y a pas de raison .

Bah oui, un peu comme les impressionnistes après les Beaux-Arts.

T’as tout compris

[jolan]

On est tous prêts à perdre 90 minutes le plus volontiers du monde, sinon on ne materait pas de films et on ne lirait pas de livres.

[toine74]

Et je ne te parle pas des forums internets.

[Julien Despreux]

Il y en a même où on essaie de faire comprendre à une poignée d'érudits qui lisent des BD (tant originales que dans leurs versions depuis - sic - déclinées, reprises, relancées y compris multi-formats N&B, spéciale, augmentée, limitée, ...) dont les auteurs ont disparu depuis plus de cinquante ans et dont le sens de lecture est de gauche à droite, de surcroît avec généreux phylactères et récitatifs voire dessin soigné des visages et des arrières plans le tout dans une gamme chromatique proche du Technicolor, de lire des nouveautés dans la section idoine tout en veillant à reléguer le fruit de leur passion dans une sous-section qui continue pourtant à connaître la fréquentation la plus significative.

[Révéler] Spoiler:

Indice supplémentaire : on les reconnaît aussi à leur capacité à rédiger sans faute d'orthographe ni solécisme des phrases complexes de plus de 280 caractères, pouvant même associer des propositions subordonnées relatives, complétives, circonstancielles voire infinitives.

[jolan]

Bullet Train - José Paqui

J'ai vu dix minutes et j'ai déjà envie d'arrêter.
On dirait un film de Guy Ritchie (pas regardé encore sur le net tellement j'ai la flemme devant une telle daube) qui comme ces dernières années ne fait que du sous Tarantino, avec des histoires croisées et des flashback dans tous les sens, et des dialogues censément drôles qui font juste de la peine.

Je laisse encore cinq minutes et je zappe.
La dernière fois que j'ai stoppé au bout de vingt minutes, c'était un Guy Ritchie "The Gentleman"

[jolan]

Bon ça passe finalement.
Après un début pénible, ça devient plus amusant.
Brad Pitt s'amuse bien et il y a quelques scènes sympa.
C'est du grand n'importe quoi, mais c'est pas du Ritchie.

[Thierry_2]

Tom Cruise, il est juste jaloux de Steven Seagal

[Sysy77]

C'est énorme !
Le shot de la tronche du méchant en sang au pied du pont, Steven Seagal qui remonte en courant trottinant le train en train de se crasher devant une sorte d'onde de destruction, apparemment exempté de tout effet de l'inertie, le même méchant que tout à l'heure qui est ressuscité et remonté on ne sait comment s'accrocher au pied de Steven Seagal suspendu à l'hélicoptère !


Je ne connaissais pas, merci pour la rigolade !

[nexus4]

Y a même un wagon qui réussit l'exploit de percuter la rame perpendiculairement aux rails.

[Divelord]

Et la course de Seagal en mode "petit footing tranquille au parc"

[Olaf Le Bou]

Sans oublier tous ces wagons voyageurs, mystérieusement remplis de produit inflammable, qui explosent à qui mieux mieux en heurtant le sol.

[Sysy77]

Propulsé dans les bagages, puis debout instantanément sur ses pieds, puis remplacé par une doublure (vieille et maigre ) en train de se hâter lentement... Increvable Steven Seagal !

[Morti]

Hier on s'est fait un petit thriller de chez Netflix, The cold light of day...



Ca date de 2012 et je pensais que Willis n'était pas encore diminué par sa maladie...résultat, on le voit un peu au début puis il se fait descendre. Je suppose que c'était son maximum possible déjà à l'époque.

Pour le reste, Henry Cavill a le charisme d'une moule pas fraîche et voir Sigourney Weaver jurer, tirer sur tout ce que bouge et faire une énorme poursuite en voiture, ça m'a surpris...elle devait avoir des traites à payer...

Sinon c'est un grand classique des daubes de séries B, tous les ingrédients y sont mais mal filmés, l'image est sombre, les dialogues à leur niveau prévu et avec ce qu'il prend, Cavill aurait dû mourir juste après Willis mais non, il s'en sort nickel...Superman effect, quoi...

Bref ça ne mérite pas vraiment 1h35 de votre temps...

[Julien Despreux]

Hier on s'est fait un petit thriller de chez Netflix, The cold light of day...



Ca date de 2012 et je pensais que Willis n'était pas encore diminué par sa maladie...résultat, on le voit un peu au début puis il se fait descendre. Je suppose que c'était son maximum possible déjà à l'époque.

Pour le reste, Henry Cavill a le charisme d'une moule pas fraîche et voir Sigourney Weaver jurer, tirer sur tout ce que bouge et faire une énorme poursuite en voiture, ça m'a surpris...elle devait avoir des traites à payer...

Sinon c'est un grand classique des daubes de séries B, tous les ingrédients y sont mais mal filmés, l'image est sombre, les dialogues à leur niveau prévu et avec ce qu'il prend, Cavill aurait dû mourir juste après Willis mais non, il s'en sort nickel...Superman effect, quoi...

Bref ça ne mérite pas vraiment 1h35 de votre temps...

Merci pour la découverte de ce film qui était passé sous mes radars, sachant que le film de Guy Ritchie "Agents très spéciaux : Code UNCLE (The Man from UNCLE)" en 2015 demeure pour moi le film référence pour Henry Cavill.

A voir ce que donnera leur prochaine collaboration, au casting déjà prometteur, en 2025 : "In the Grey" !

[Révéler] Spoiler:

[jolan]

Fortress 2 Sniper's Eye – Téléfilm de MERDE
Trop bien. Ce que j'adore dans ces téléfilms - qui sont plus de l'abus de faiblesse qu'autre chose - c'est que le seul nom de Bruce Willis (cette fois, il n'est plus assis, il est allongé) suffit à produire cette daube. Plus besoin de scénar, de dialogues, de comédiens, de décors, de réalisation, de montage (il manque même des bouts de scène, je n'ai jamais vu ça), bref plus besoin de rien, comme dans le premier en somme. Pourquoi changer une telle machine à fric ? T'as juste besoin de mochetés refaites à gros seins et d'abrutis à gros bras. Et quelques armes pour faire de belles scènes de combats de merde. Ce qu'il y a d'encore plus génial, c'est qu'on a du vide en guise d'exposition pendant 30 minutes avant que le film ne commence, avant que les méchants tués dans le premier film ne reviennent. Bah oui, normal. Déjà qu'ils avaient du mal à crever sous les rafales de mitraillette, ils se prenaient évidemment des balles dans des gilets pare-balles On est très loin d'un film, on est plutôt au niveau Hanouna (niveau zéro donc) du téléfilm.
1/20

La très très grande classe – Frédéric QUIRING – 2022
De la très très grosse daube ouais. Vous savez, quand l'acteur(rice) regarde face caméra à la dernière image qui se fige.
1/20

[euh... si vous le dites]

La très très grande classe – Frédéric QUIRING – 2022
De la très très grosse daube ouais. Vous savez, quand l'acteur(rice) regarde face caméra à la dernière image qui se fige.
1/20

Genre, une immonde daube comme Les 400 coups, tu veux dire.

[jolan]

Oui bon, à quelques exceptions près

Dans le cas précis, on a une pseudo comédie des plus lourdes (rarement vu autant de stupidité, mais apparemment c'est à la mode les films d'école tout pourris), et à la fin ce geste signifie : "on a quand même une personne tellement belle (la meuf a donné de faux cours d'alphabétisation pour se faire bien voir du Rectorat et obtenir une mutation, bref, je vous laisse savourer le film pour bien en capter toute l'essence humaniste) que ça va donner encore plus de force et de réalisme si elle regarde la caméra et sort du film".

[Morti]

La très très grande classe – Frédéric QUIRING – 2022
De la très très grosse daube ouais. Vous savez, quand l'acteur(rice) regarde face caméra à la dernière image qui se fige.
1/20

Genre, une immonde daube comme Les 400 coups, tu veux dire.

Ou César et Rosalie...

[jolan]

Il me semble que dans ce dernier cas, comme souvent chez Sautet, l'image se fige sur Romy qui observe Yves et Samy par la grille, certes, mais il n'y a pas de regard caméra à proprement parler, qui s'adresserait au spectateur.

Sinon il ne compterait pas parmi mes cinéastes préférés.

[nexus4]

Il y a un Blow Up sur le sujet.