Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

[jxmckie]

Message précédent :
Je ne l'ai pas revu depuis sa sortie en salle. Bref cela date. Il faut dire qu'à part meutres dans un jardin anglais, le plus "mainstream" de ses film que j'ai vus, je ne pense pas que ses films soient passés souvent à la TV.

[jolan]

Je ne pense pas non plus, sinon je les aurais vus.

[sergent latrique]

Hop, voici le film en version multi-langues

[Révéler] Spoiler:

https://we.tl/t-lrh9w3f44G

Hop, dans la boîte ! Merci jolan

[jolan]

Le Cuisinier, le Voleur, sa Femme et son Amant – Peter GREENAWAY – 1989
Pas aimé du tout. Une farce assez indigeste ma foi.
Même la vengeance finale est ratée, bien trop courte.
Mais joli travail du chef op et des décorateurs.
0,5/6

[makidoo]

Thecook, the thief, his wife and her lover , Greenaway, 1989

Poussif.
Et indigeste, pour faire référence au titre et à l’univers du film dont l’action se passe en majorité dans un improbable restaurant.
Dans mon souvenir ce Greenaway n’était pas très bon, et pour cause. Le cinéma ultra-référencé de ce réalisateur est ici à son paroxysme (même s’il me semble qu’il est encore plus baroque dans Prospero’s Book, mais je ne l’ai jamais revu depuis sa sortie en salles).

Alors oui, lorsque j’étais étudiant en Arts au début des 90´s, je trouvais ce cinéma formidâble (« t’as vu la référence à Franz Hals », « oh, le clin d’œil au Bœuf écorché de Rembrant ! » et j’en passe). 30 ans plus tard, tout au moins avec ce film, que déjà j’avais trouvé « trop », cela ne marche plus pour moi. Le jeu des couleurs est trop démonstratif, tout cela, comme le personnage incarné par Michael Gambon (merde, Dumbledore !), n’est pas très fin et rapidement insupportable. Il m’a été pénible d’aller au bout, le final est d’ailleurs assez grotesque, avec ce jusqu’au boutisme maladroitement provocateur.
On a affaire avec ce film à un cinéma prétentieux (les scènes-tableaux filmées en travellings latéraux démonstratifs) qui a terriblement mal vieilli.

1/6

[Aleksi]

Oula avec mon planning de juré BDgest, je cherche le temps de caler la vision du film mais vous donnez pas envie

[nexus4]

Je ne l'ai pas revu, je ne voulais pas m'infliger ça, mais de mémoire, c'est son plus mauvais film. Il parait qu'il en a fait de tout à fait insupportables récemment mais ca fait bien 10 ans que j'ai lâché le cas Greenaway. The Belly of an Architect est cependant un de mes films préférés. Dans un top 5, ou un top 10, assurément.

[makidoo]

Oui j’ai un plutôt bon souvenir du ventre de l’architecte, tout comme meurtre dans un jardin anglais.

[jxmckie]

Je serais moins negatif mais je ne peux que confirmer que cela à mal vieilli. Je ne l'avais pas revu depuis sa sortie en salle en 89. Et le regard du vieux croulant n est plus le même que celui du jeune étudiant. Certes J'ai encore apprécié la photographie ces couleurs, ces lumieres parfois froides parfois chaudes, les decors si (trop?) pompeux. J'aime toujours ces changements de couleurs pour chaque piece. Mais le jeu des acteurs, l'histoire juste là pour justifier la débauche d'effets et choquer le bien pensant m'ont laissé à la porte alors qu'à l'époque j avais été embarqué. Bref j'ai eu un plaisir de le revoir mais certainement plus nostalgique de cinéphile. EN tout cas assez pour avoir envie de revoir les autres 3/6 Je suis nul pour les critiques de film

[jolan]

The Belly of an Architect est cependant un de mes films préférés. Dans un top 5, ou un top 10, assurément.

Me semblait que ça me plairait davantage, pour ça que j'avais voté pour lui (après avoir zieuté quelques secondes au hasard sur chaque)
Me le materai un de ces quatre, quand le dégoût de celui-ci sera dissipé.

Bon, on va pouvoir lancer la nouvelle sélection.

@Euh, toujours dans tes lectures BDGest'Artiennes ?

[sergent latrique]

Je l'ai pas encore vu, juste fait un visionnage d'extraits, je pense que ça ne va pas me plaire
Avec un peu de chance et un peu de temps, je le verrai d'ici vendredi.
Hier par contre, je me suis laissé happé par un classique d'Hitchock sur Arte, la mort aux trousses 'North by northwest' qui me plait toujours autant par son technicolor, sa poursuite en train, le glamour de C.Grant et d'Eva Marie Saint (et les belles américaines de '59)

[jolan]

Ah ce film, c'est du bonbon.
Comme "La Main au Collet".
Du Cary Grant cynique à souhait, et de belles femmes blondes succombant à son charme.
Je rapprocherais ces films de "Arabesque", passé il y a peu.
Du film d'espionnage détente, pétillant, revigorant.

Je préfère cent fois ces films à tous les James Bond qui soient ou seront...

[euh... si vous le dites]

@Euh, toujours dans tes lectures BDGest'Artiennes ?

Ouaip

[jolan]

Bon, je serais d'avis qu'on revienne à du cinéma d'avant 1960...

Qui veut proposer une liste ?

[fanche]

C'est à pleurer

on va se pendre ailleurs?

EDit: Kurosawa

[jolan]

Je suis partant pour du Kurosawa

Envoie ta liste

[fanche]

De l'ancien ou du moins vieux?

[jolan]

Tu me demandes à moi...

Fais ta liste

Non, je suis d'accord, les grands films sont dans les années 50 début 60, mais il y en a aussi après.

Propose ce que tu veux, c'est ta liste, à toi de te creuser le cerveau, mais t'es pas obligé de coller dix films, tu peux cibler

(En plus en ce moment on n'est pas nombreux)

Et n'oublie pas de nous donner un avis/note pour le Greenaway aussi

[Le Complot]

Ah ce film, c'est du bonbon.
Comme "La Main au Collet".
Du Cary Grant cynique à souhait, et de belles femmes blondes succombant à son charme.

Oui... Alors que ces deux précédentes collaborations avec le maître, sont un peu plus lugubres, notamment avec du verre de lait et des clefs (on est loin du bonbon). En plus, dans Soupçons et Les Enchaînés, Cary est confronté à des brunes.

Il faut absolument que je revoie Notorious au fait, ça fait bien trop longtemps.

[sergent latrique]

Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant , Greenaway, 1989

Le film se passe en grande partie dans un restaurant "Le hollandais", tenu par un cuisinier français, Richard (Borhringer); installé dans des décors de plateau de cinéma, (pratique pour tourner). Une espèce de mafieux nommé Spica, propriétaire du restaurant, débarque avec des camions réfrigérés, sa femme et ses associés, humilie un homme en le maculant de merde et de pisse, avant d'aller diner.
Le décor est planté.
Spica, est un rustre vulgaire, imbu de sa personne, méchant, méprisant, qui pérore, baffre , s'écoute parler et
terrorise son monde avec ses complices tout le long du film.

Sa femme n'a de cesse de retrouver son amant aux chiottes (blanches) ou dans les arrières cuisines, échappant toujours plus difficilement aux recherches de son mari.

Les repas continuent sur le même rythme pendant plusieurs jours, de pire en pire dans le crade, le pourri et le violent, tout ça dans des coloris saturés, rouges, bleus, blancs.
Le mari jaloux informé de l'infidélité réelle de son épouse devient furieux et les amants s'enfuient dans un camion de viande périmée vers une retraite pour se protéger Le repaire secret, un dépot de livre où travaille l'amant, est découvert par le mari violent et ses sbires qui le tuent et le laisse sur place.
Le dernier plat offert au mari par sa femme est pour le moins original, le mari ne le digérera pas

Le mot de la fin "Bon appétit

Mon avis:
- Chiant
- Prétentieux
- Sale
- Chant du petit marmiton plongeur insupportable
Ma note: 0,5/6

[jolan]

On est bien d'accord



Bon, Fanche, tu peux poster ta liste Akira Kuro même si tu ne postes pas encore ton avis/note sur le Greenaway, maintenant que tu nous a mis l'eau à la bouche