Red-Headed Woman – Jack CONWAY – 1932
Insupportable.
Je n'ai jamais apprécié Jean Harlow, que je ne trouve ni belle ni charmante - mais au contraire laide et repoussante - ni bonne comédienne. L'actrice qui joue sa femme Irene lui est bien supérieure, limite sublime (je vais plutôt creuser par là)
Et comme pour moi le cinéma comme dans la vie ce sont avant tout les femmes, j'ai beaucoup de mal à apprécier un film dont je n'apprécie pas l'interprète principale. Surtout si le rôle ne lui convient pas, comme ici. Car le scénario semble en faire la femme la plus belle du monde, qui séduit tous les hommes. Or pour moi ça ne fonctionne pas une seconde. Et quand bien même elle serait belle, ça ne suffirait pas. Elle est pourrie de l'intérieur. C'est juste une peste arriviste, une harpie, laide, vulgaire, bête et détestable.
Et toutes ces circonvolutions du mari qui n'arrive pas à se défaire de cette folle hystérique qui le harcèle, ou à s'expliquer simplement avec sa femme, c'est pénible. Comme je l'ai déjà dit, si je ne peux m'identifier un minimum, ou si un canevas repose sur une trame idiote, le film ne marche pas sur moi.
Donc un loupé sur toute la ligne en ce qui me concerne. Une purge. Un film sans charme, sans inventivité, bien loin des Lubitsch cités ci-dessus. Je n'avais qu'une hâte, que ça finisse, mais j'ai eu l'impression que ça durait trois heures, j'ai cru que ça ne finirait jamais. Au secours...
0,5/6 (pour la belle Leila Hyams)
AMHA
Ah tiens, il y a des plans tarabiscotés pour éviter de nous montrer la nudité des femmes, tout en nous montrant qu'on ne les voit pas, c'est d'un bien mauvais effet et parfaitement inutile. Oh, et tous ces tétons qu'on ne saurait voir, ah la la, qu'ils sont coquins. Les adultes étaient alors de grands enfants en ce temps-là.
Jolan, le gars qui n'a le droit de ne rien dire, sinon ses posts sont supprimés illico par Nexus.