Pareil que toi Olaf
J'ai acheté l'album à Angoulême, et j'ai rencontré l'auteur pour une dédicace. Il est tout jeune et à fond... tellement heureux d'être là où il était.
C'est une lecture enivrante et prenante au début, puis boulversante... et triste et pessimiste. ça m'a foutu un coup, pfff, j'en ai même versé une larme en refermant le livre hier soir.
C'est dur je trouve, très dur. Jusqu'à la fin, j'espérais une conciliation des deux.
pour moi il n'y a aucun doute sur l'explication psychologique de la situation.
Le pire c'est qu'on s'attache à celui qui n'est pas la première personnalité. Ça, ça m'a vraiment foutu les boules, pardon.
J'y vois un conte psychologique sur la personnalité et les choix que l'on fait dans la vie, ou qu'on ne fait pas. ça me touche beaucoup puisque je suis scientifique et artiste (danseuse). Cette introspection, je la connais.
L'influence de la société, des autres, sur nos choix, nos peurs aussi. Mais après coup, est-ce vraiment cela puisque la personnalité qui prend le dessus est la première personnalité en fait ? L'usurpateur n'est pas celui qu'on croit... C'est dommage que j'ai pu lire l'album avant de le rencontrer, sinon, j'aurais franchement bien voulu débattre de tout cela avec lui.
Olaf Le Bou a écrit:Enfin lu. Un putain d'album, j'en sors tout retourné. Et même chose pour mon fiston qui l'a lu avant moi, il en était presque bouleversé. Après coup, cette couv', avec le reflet de son double au regard vide, ses mains impuissantes à retenir l'eau qui s'en écoule, tout cela prend un sens éclatant après lecture.
Beaucoup aimé les personnages, cette ode à l'amitié, au temps qui passe, aux instants précieux, et puis ces questionnements sur la personnalité, de quoi jeter le lecteur dans des abimes de réflexion introspective. Et très bon parti pris narratif, effectivement, comme souligné par la plupart des commentateurs.
Une sacré maitrise du rythme, en tous cas, et un scénario tout aussi maitrisé, il va être attendu au tournant désormais cet auteur.