Pour avoir vécu à Boston quasi un an, à Nashville et près de Chicago plusieurs mois, je n'ai pas vu ça comme ça non plus. C'était on travaille ensemble en journée, mais chacun chez soi le soir et on se revoit le lendemain, et sans pitié pour la place du voisin. Les gens les plus peinés étaient les américains qui avaient vécu en Europe, et qui étaient attristés d'avoir retrouvé cette ambiance après avoir vécu en Europe. Parmi les anecdotes "amusantes",
- lors d'une grosse réunion de travail, nous faisions un tour de table des activités de chacun durant la semaine. Arrivé à une dame, celle-ci dit "je n'ai pas fait gd chose, je me suis marié ce week-end". Ses collègues qu'elle connaissait depuis des années étaient surpris car n'en savaient rien, ont applaudi 4 secs, et on est passé au suivant. Chacun chez soi.
- une fois j'ai voulu travailler dans la partie où se rassemblait un groupe d'américains qu'on cotoyait ts les jours, au sein de la salle d'informatique du labo de recherche à harvard, la réponse fut singlante "c'est le coin des américains, les étrangers c'est ailleurs".
L'impression générale qui est nous restée est que l'individu n'est plus rien d'autre qu'une machine de consommation, qui doit survivre comme il peut, et si cela nécessite de marcher sur le voisin, et bien ce sera comme ça, sa vie avant tout
