"J'ai un scoop pour vous. J'estime aujourd'hui qu'il est impossible de travailler avec Casterman", a déclaré Nick Rodwell, gestionnaire de l'oeuvre d'Hergé et époux de Fanny Rodwell, la veuve d'Hergé.
"C'est comme si deux personnes étaient mariées, mais que le couple ne fonctionnait plus et que ni l'un ni l'autre ne voulait quitter la maison. Entre Casterman et Moulinsart, c'est la même chose : le mariage ne tient plus", a-t-il expliqué dans une interview de Trends-Tendances.
Selon Nick Rodwell, c'est la manière dont l'éditeur gère les droits d'exploitation des albums de Tintin, à l'aube de la sortie de la trilogie cinématographique de Spielberg/Jackson, qui pose problème. Nick Rodwell ne vois pas d'autre solution à un "divorce" avec l'éditeur historique de Tintin.
Chez Casterman, surpris par l'ampleur des déclarations selon Trends, Simon Casterman, responsable du marketing et des relations avec Moulinsart S.A estime qu'"il n'y a pas matière à alimenter ce scoop".
"Je ne peux pas me mettre dans son état d'esprit pour savoir pourquoi il (N. Rodwell) vous a dit ça", a-t-il ajouté.
"Je peux juste vous dire que nous faisons tout ce que nous devons faire pour respecter l'œuvre d'Hergé comme nous le faisons depuis 75 ans déjà. Je ne vous dis pas que la vie est un long fleuve tranquille et que tout se déroule pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais nous n'avons pas de conflit avéré avec Moulinsart. Mais peut-être que Nick Rodwell aimerait bien avoir aussi les albums de Tintin, je ne sais pas. En tout cas, Casterman n'est pas à vendre", conclut-il.
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