Casemate n'a pas grand chose à voir ,éditorialment parlant, avec Bodoï.
Pas de prépub, des dossiers plus consistant, des rubriques nouvelles (principalement l'explication de texte des planches par leur auteur).
Le ton n'est pas le même non plus.
Quant au blockbusters, si je regarde le HS qui vient de sortir :
Maximilien Le roy pour "Gaza" (la boites à bulles)
Chloé Cruchaudet pour le prix décoincé la bulle pour "Groenland Manhattan (Delcourt)
Boulet "Notes" (Delcourt)
Colonel Moutarde et Brigitte Luciani "Histoires cachées" (delcout)
Bastien Vives "Le gout du chlore" (KSTR)
Alors oui, à coté il y a des sujets sur Spirou, Dupuy et Berberian (dans un spécial Angoulème, c'est un peu obligatoire), Swolf, etc...
Certe ce n'est ni Ferraille, ni Bang, mais bon, dans les chronique il y a aussi bien Luchadores five (Humano), Je mourrai pas gibier (Delcourt) , Le tsar fou (EP), Sacha (Cornelius), Dimitri Bogrov (Bayou), Antarés (Dargaud), Parce que le paradis n'existe pas (Bamboo), Yuna (Soleil), Ikigami (Asuka) et La marque du péché (Drugstore).
Si ça ce n'est pas de l'éclectisme...
donc procès d'intention non fondé, il faudra trouver d'autres arguments.
Ce qui ne t'empêche pas de ne pas aimer, je le précise avant quo'n vienne dire que je répands la pensée unique des batraciens.
Les HS je ne peux pas dire mais j'ai acheté 4 numéros normaux pour me faire une idée sur la durée et j'ai vraiment trouvé qu'il n'y avait pas grand chose sur le papier glacé.
J'ai trouvé particulièrement creux les explications de texte par les auteurs
Ceci-dit, j'admets que je préfère largement les magazines bd de prépublication.
J'ai appris à aimer la bd avec les magazines Tintin, Spirou, Pilote, Métal Hurlant, Circus et (A Suivre), qui permettaient de découvrir un éventail de talents extraordinaire et particulièrement des auteurs dont je n'aurais jamais entendu parler sans cela (on ne peut pas acheter tout ce qui sort !).
Je suis persuadé qu'il existe encore un marché pour un magazine comme Pilote (pour ne citer que le plus génial) mais que les éditeurs préfèrent vendre des albums plus lucratifs que les magazines.
Ce serait également une moyen pour les auteurs de prendre le temps de murir tranquillement plutôt que d'être obligé de sortir d'entrée un album parfait, au risque de pomper sur les maîtres au lieu de faire quelque chose de personnel ...
Il existe bien quelques tentatives de prépublication sur internet, mais tout cela est assez léger.