jesappellecroute a écrit:Tibo! a écrit:27f de 1998 équivalent à 6e actuel (~34% d'inflation) donc ils sont moins chers maintenant (et de meilleure qualité
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Je crois que ce que veut dire Franck c'est que le prix d'aujourd'hui en promo est à peu près équivalent au prix d'il y a 20 ans, alors que le prix "normal" actuel est quasi le double du prix d'avant. Même si effectivement c'est une autre édition, un autre éditeur, et que ceux d'aujourd'hui sont plus beau, on paie quand même 2 fois plus cher pour les mêmes histoires.
Je n'aime pas trop ce genre de promos d'ailleurs, la vente à perte étant interdite, ça montre qu'il est possible de faire du profit avec un prix bien moins cher que ce qu'on nous propose en tant normal. Pour moi une promotion, quel que soit le produit, c'est un peu un vendeur qui envoie le message "d'habitude je me gave bien sur votre dos, aujourd'hui je suis sympa, je réduis ma marge". Je vous vois venir, il va y avoir des tas de réaction de spécialistes du commerce qui vont m'expliquer par A+B que ceci et cela, mais n'empêche, une promo de mon point de vue renvoie un message négatif aux consommateurs.
Une opération promotionnelle véhicule un message négatif aux consommateurs si elle est faite autour du prix, et tout le principe autour qui implique de faire venir le client pour acheter le produit d'après le prix.
Dans ce cas là, c'est le produit lui-même qui a une mauvaise publicité car c'est synonyme de qualité faible ou produit en perte de vitesse.
Il y a beaucoup d'autres techniques commerciales qui permettent de promouvoir une gamme d'articles, pour les mêmes coûts et les mêmes efforts de travail à fournir, sans à impliquer l'achat par ou pour le prix.
Seulement, comme toute entreprise elle est là pour travailler, alors si l'opération fonctionne et que les consommateurs achètent, que ce soit par habitude ou par stupidité, les opérations promotionnelles se multiplient.
Et en effet, la vente à perte est soit-disant interdite, mais j'insiste bien sur le soit-disant, car c'est une pratique commune à cette époque. Seuls les micro-entrepreneurs peuvent le faire car c'est leur statut spécifique qui le permet (il n'y a pas de prix d'achat calculé par un fournisseur, de prix de revient avec les frais et la masse salariale, de prix de vente et le calcul de la marge, etc.) ; sans oublier qu'en principe (et j'insiste aussi sur ce mot), une micro-entreprise n'a pas à revendre un produit neuf emballé d'origine puisque ne rentre pas dans les mêmes statuts que les entreprises.