La défense de la civilisation (occidentale) contre les attaques, d'un côté de la barbarie, de l'autre du totalitarisme, est pourtant le thème de pratiquement toutes les aventures de B & M
Tandis que dans l'espadon l'affrontement présente aussi un côté "racial" (Olrik est un renégat parce qu'il est un blanc qui s'est rangé du côté des "jaunes") qui disparait par la suite. Après l'espadon, on voit des occidentaux très anthipatiques : Sharkey, Septimus.
Dans l'espadon, l'effet post-deuxième guerre mondiale est très présent et comparable à la vision des "japs" dans Buck Danny ou Tarawa ou à celle des allemands dans pas mal d'autres BD (je pense en particulier à un Tif et Tondu de Dineur).
mais honnêtement par ce temps où on veut nous vendre les gentils chrétiens-laïcs (on se demande bien ce que ça veut dire ça) et les méchants fous du Coran.
Même si on retrouve une trame géopolitique dans les B&M suivants (de la part de Jacobs, ce n'est le cas que dans SOS Météores, autrement les mauvais sont "dépolitisés" ou on est dans l'anticipation comme dans l'Atlantide), le ton n'y est pas aussi va-t'en-guerre que dans l'espadon.
Quant aux reprises, je trouve que ce dogme consistant à poser B&M dans le cadre figé de la guerre froide fait perdre toute réelle créativité à la série. On brode, on brode, mais on n'invente plus rien. Mais là c'est un autre débat.
Il faut voir quand même le type de propagande qui peut être déversée en tant de guerre et dans les deux camps. En 1945, on sortait de plus de quatre années d'occupation dont le traumatisme était encore tout chaud.
Pour moi il ne s'agit en aucun cas de donner un bon ou un mauvais point au fait que Jacobs ait été influencé par le climat de la victoire de 1945. Mais tout simplement ce ton passionné, ces grandes envolées héroïques (mais violentes) inspirées par une récente lutte du bien contre le mal s'affaiblissent avec les années qui passent. A moins d'estimer que nous vivons aujourd'hui encore avec la menace d'une nation (ou d'un groupe de nations) "maléfiques".
les scénarios sont devenus éculés, n'ont plus cours aujourd'hui, en particulier "le secret de l'espadon", personne n'en doute.
C'est donc qu'il y a là quelque chose qui parle encore au public d'aujourd'hui
projet intéressant car Alex de la Iglesia est loin d'être un tacheron
J'adore quand actubd utilise le terme "d'affreux gredin" pour nommer Guinea Pig. C'est archi kitch
"...semble se profiler de plus en plus certainement..."
"...serait tourné en Angleterre et dans la langue de Shakespeare..."
"Depuis quelques mois, tous les yeux fiévreux d’impatience s’orientent vers les acteurs qui seraient pressentis pour interpréter les rôles principaux. [...] Il faudra néanmoins rester patient et se prémunir d’une réjouissance trop rapide puisqu’aucun acteur n’a encore confirmé sa participation au projet, qu’aucune date de tournage n’a été annoncée et que le film a une fâcheuse tendance à se voir régulièrement ajourné..."
L'affreu gredin ce n'est pas Guinea Pig, c'est le professeur Septimus.
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