Blacksad

[ben27]

Message précédent :
Le principe c'est que toutes les planches sont dispo à la vente au départ mais celle ci s'arrête dès qu'un pourcentage de l'ensemble des planches est vendu.

[alaindeloin]

Oui possiblement certaines préventes qui échapperaient au radar bien que cette galerie s’en défende, mais au jour j de l’expo, le jeu c’était 8 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 - fini.

Pour info c était quelle planche qui aurait pu vous faire craquer? Parce qu à 10000 il n y en avait pas beaucoup. Plutôt des planches entre 13000 et 18000...

[Martial78]

Quelques originaux de l'expo à la galerie 9e art

IMG_7740.JPEG

Les originaux à la galerie et les copies à la maison

[Croaa]

Tu as réussi à récuperer tout ça ? Chapeau

[Martial78]

Oui, c'était pas une mince affaire .... avec celui de Brusel, Pulps et La Galerie du 9ème art .. et le timbré Nation.

[gegeleflippant]

A la pointe le Martial !!!

[Martial78]

A la pointe le Martial !!!

Tu m'as un peu aidé

[Le Rescator]

Bravo Martial ! Quel beau bestiaire !

[danielsansespace]

Oui possiblement certaines préventes qui échapperaient au radar bien que cette galerie s’en défende, mais au jour j de l’expo, le jeu c’était 8 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 - fini.

Pour info c était quelle planche qui aurait pu vous faire craquer? Parce qu à 10000 il n y en avait pas beaucoup. Plutôt des planches entre 13000 et 18000...

La 53. C’est pas la plus clinquante, mais visuellement elle m’avait intéressé quand même, essayant de comprendre ce qui pouvait relier ces éléments, sans avoir lu l’album. Et à la lecture, c’est finalement la planche la plus marquante de l’album pour moi, elle me rappelle des scènes du Parrain, il y a tous les personnages importants du drame. Bref une planche qui ne paie pas de mine, d’où son plus petit prix, mais qui produit beaucoup plus de sens et de sensations que les autres selon moi.
https://galerie9art.fr/?content=exhibit ... 9&index=26

[yannzeman]

Je viens de terminer ce tome 6.

En lisant les premiers retours de lecteurs, je m'attendais à bien pire, et j'avais même mis de côté cet album, finalement pas si emballé que ça à l'idée de le lire sans attendre. Ce soir, j'étais enfin prêt.

Et bien j'ai passé un bon moment.
L'ambiance est très bien reconstituée, la sauce monte doucement mais surement, et le drame s'installe et me fait prendre fait et cause pour notre détective félin.

J'ai juste loupé le truc de la fin, cette apparition qui devrait me rappeler un personnage d'un précédent album, je suppose, mais je ne m'en souviens pas...
Fichue mémoire !

Une bonne surprise au final que cet album jugé un peu tiède par certains. Pour moi, la sauce a pris.

ps : ca a peut-être été dit, je n'ai pas lu toutes les pages du topic dédiée à ce tome 6, mais il y a des références aux comics où aux héros de films ou séries tv, comme ce mur d'affiches, annonçant des combats de boxe entre "Kent vs Parker", ou "Ferrigno vs Balboa". Amusant !

[alaindeloin]

Oui possiblement certaines préventes qui échapperaient au radar bien que cette galerie s’en défende, mais au jour j de l’expo, le jeu c’était 8 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 - fini.

Pour info c était quelle planche qui aurait pu vous faire craquer? Parce qu à 10000 il n y en avait pas beaucoup. Plutôt des planches entre 13000 et 18000...

La 53. C’est pas la plus clinquante, mais visuellement elle m’avait intéressé quand même, essayant de comprendre ce qui pouvait relier ces éléments, sans avoir lu l’album. Et à la lecture, c’est finalement la planche la plus marquante de l’album pour moi, elle me rappelle des scènes du Parrain, il y a tous les personnages importants du drame. Bref une planche qui ne paie pas de mine, d’où son plus petit prix, mais qui produit beaucoup plus de sens et de sensations que les autres selon moi.
https://galerie9art.fr/?content=exhibit ... 9&index=26

Ok merci.
Effectivement elle peut passer inaperçue mais je comprends votre explication. Elle a quelque chose de cinématographique
C 'est certain

[danielsansespace]

J'ai juste loupé le truc de la fin, cette apparition qui devrait me rappeler un personnage d'un précédent album, je suppose, mais je ne m'en souviens pas...
Fichue mémoire !

J’avais lu ici qu’il fallait relire le tome 3 avant, ce que j’ai fait, et ça donne l’explication de qui est ce personnage.

[sergent latrique]

Oui possiblement certaines préventes qui échapperaient au radar bien que cette galerie s’en défende, mais au jour j de l’expo, le jeu c’était 8 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 - fini.

Pour info c était quelle planche qui aurait pu vous faire craquer? Parce qu à 10000 il n y en avait pas beaucoup. Plutôt des planches entre 13000 et 18000...

La 53. C’est pas la plus clinquante, mais visuellement elle m’avait intéressé quand même, essayant de comprendre ce qui pouvait relier ces éléments, sans avoir lu l’album. Et à la lecture, c’est finalement la planche la plus marquante de l’album pour moi, elle me rappelle des scènes du Parrain, il y a tous les personnages importants du drame. Bref une planche qui ne paie pas de mine, d’où son plus petit prix, mais qui produit beaucoup plus de sens et de sensations que les autres selon moi.
https://galerie9art.fr/?content=exhibit ... 9&index=26

Site très intéressant aussi pour zoomer sur le dessin et les couleurs exceptionnels.

Je viens aussi de le lire, l'ayant gardé pour un moment calme (ce qui me manquait ces dernières semaines ).
C'est également une bonne impression, des personnages toujours très justes dans le registre animalier et des anthropomorphique.

[yannzeman]

Avec le recul d'une nuit, il y a quand même deux choses qui me font tiquer, dans cet album :

- l'age des personnages.
Pour certains, c'est facile (enfants), on le devine sans problème. Pour les adultes, c'est moins évident. Solomon, c'est uniquement les dialogues qui me permettent de deviner qu'il a un certain age, parce que sinon, impossible de le savoir.
Idem pour Iris Allen. Je suppose qu'elle est agée, parce qu'elle est la veuve d'un homme qui avait 75 ans (si je ne me trompe pas).
C'est une petite faiblesse du dessinateur.

- l'omniprésence de la question raciale.
La question raciale existe aux USA, et encore plus à l'époque où se déroule l'histoire. Mais dans la vraie vie, il n'y avait pas autant de races que dans cette BD. Il y avait les blancs, les noirs, les asiatiques, les amérindiens et les latinos.
Dans "Blacksad", je trouve que les auteurs sont tombés dans le piège de l'utilisation d'animaux pour représenter les humains, car il y a énormément plus de races (chiens, chats, rapaces, oiseaux non carnivores, lions, tigres, ours, loups, belettes, renards, lézards, chauve-souris, phoques, rats, taupes, lama, buffle, singe, etc etc...). Et comme la question raciale est évoquée (blacksad est un chat, et il va s'immerger chez les travailleurs du métro, où cohabitent rats, taupes et pleins d'autres espèces différentes), les dialogues le renvoient à sa condition de chat et au fait qu'il n'est pas le bienvenu à cause de ça, ce qui est finalement absurde, puisque ce monde là (celui de cette BD) est un mélange invraisemblable (au sens de "infini") de races animales.
Et je dirai même que cet univers qui n'existe pas dans la réalité, porte en soi, un racisme sous-jacent, dans le sens où les espèces ne se mélangent pas entre elles (un chat et un dindon, un rapace et une souris, etc...). On peut le voir parce que chaque personnage est un animal bien identifié, et non un hybride (mi-cheval, mi-autruche, par exemple).
C'est la limite du choix d'un univers représenté par des animaux, qui tiennent des propos d'humains.

Ce sont les deux petites critiques que je ferais à cet album, qui m'a cependant beaucoup plu.

[zourbi le grec]

Un personnage mi-cheval, mi-autruche, je suis impatient de lire le prochain Blacksad politiquement correct pour voir ce que cela donne

[vincentg]

- l'omniprésence de la question raciale.

Remplace race par classe (dans le sens lutte des classes), ou caste et tu devrais avoir moins de problème ce compte

[papyjulio]

Mais dans la vraie vie, il n'y avait pas autant de races que dans cette BD. Il y avait les blancs, les noirs, les asiatiques, les amérindiens et les latinos.

Il y a beaucoup plus de diversité dans le genre humain que les catégories latinos, noirs, blancs, asiatiques, etc.
Un tamoul est très différent d'un khmer, d'un mongol. Un scandinave est très différent d'un ibère. Un quechua, d'un algonquin. Un peul d'un zoulou, etc.

[fanche]

Et comme dit plus haut, les classes sociales

[yannzeman]

Mais dans la vraie vie, il n'y avait pas autant de races que dans cette BD. Il y avait les blancs, les noirs, les asiatiques, les amérindiens et les latinos.

Il y a beaucoup plus de diversité dans le genre humain que les catégories latinos, noirs, blancs, asiatiques, etc.
Un tamoul est très différent d'un khmer, d'un mongol. Un scandinave est très différent d'un ibère. Un quechua, d'un algonquin. Un peul d'un zoulou, etc.

Je parlais des races aux USA dans les 50s, pas dans le monde entier.
Et si c'est facile d'énumérer des ethnies, c'est nettement plus difficile de les distinguer en vrai (regardez la difficulté actuelle pour établir la vraie nationalité d'un migrant clandestin). Les spécialistes y arriveront peut-être, mais globalement, c'est très difficile. D'ou la catégorisation en "blancs, noirs, latinos, amérindiens, asiatiques" pour ceux qui peuplaient les USA dans les 50s.

[yannzeman]

- l'omniprésence de la question raciale.

Remplace race par classe (dans le sens lutte des classes), ou caste et tu devrais avoir moins de problème ce compte

Sauf que ce n'est pas ce qui est évoqué dans la BD.
C'est bien le fait que ce soit un chat qui pose problème aux travailleurs du terrier ; ce à quoi Blacksad répond qu'il est "un détective".

[yannzeman]

Un personnage mi-cheval, mi-autruche, je suis impatient de lire le prochain Blacksad politiquement correct pour voir ce que cela donne

Vous rigolez, mais normalement, c'est ce qui devrait se passer dans ce monde si divers en terme de races qu'est "Blacksad".
Il devrait y avoir, et depuis longtemps, des métissages, et donc des hybrides mi-cheval mi autruche, par exemple !

Sauf que non.
"chez ses gens là, monsieur, on se ne mélange pas !" aurait du Brel.

La limite du genre, en fait.