tzynn a écrit:Yann, c'est quoi ton ratio bd piratées et après achetées vs juste piratées?
ouah, c'est difficile de donner un chiffre, là, à brule-pourpoint.
en ce moment, je suis plus sur les bd papier, notamment les mangas que j'ai acheté massivement cet été après des années de lassitude pour le genre.
je ne lis quasiment pas de bd numérique depuis des mois.
Le seul chiffre clair, c'est pour les comics.
je n'achète plus aucune comics papier.
c'est du 100% numérique.
sauf opérations promo comme les star wars à 2.99 euros cette semaine, et certains bouquins comme
parce que Sean Murphy, et alors que je l'ai lu en VO avant de l'acheter en VF ensuite.
En manga, que du papier, parce que c'est nettement moins cher (8 euros en moyenne ?) qu'un album (16 euros en moyenne ?). Les éditeurs de manga ont tout compris, le prix est l'arme fatale avec l'aspect feuilletonnant addictif des séries.
En BD, j'achète sans réfléchir ce que je connais déjà, soit probablement 80% de mes lectures. Il doit rester 20% de mes lectures où je picore dans les nouveautés (au sens "n°1", pas le tome 23 qui vient de sortir d'une série dont je suis fan) numériques piratées, et là, l'acte d'achat ensuite doit être de 20 %, enfin je pense...
Ca dépend tellement de ma déception ou de la bonne surprise.
Mais quand ça matche, je suis ensuite fidèle à la version papier.
Ce fut le cas pour "les beaux étés", découvert en piraté, et acheté ensuite, même quand le sujet ne me plait pas (cf le dernier), ou plus récemment "les enfants de la résistance", ou j'ai acheté tous les tomes parus, après avoir lu le 1er en piraté.
Dans ces 2 exemples, sincèrement, je n'aurais jamais acheté à l'aveugle.Sans le piraté, je ne les aurais pas acheté.
Autre exemple :
j'ai récupéré en numérique la plupart des intégrales patrimoniales Dupuis-Lombard des grandes séries Spirou - Tintin (ça en fait un paquet). Et puis, finalement, j'ai tout acheté en papier ensuite !
Celle qui m'a fait le plus hésiter, c'est le volume 5 de "Valhardi" par Follet et Duchateau. J'avais la version piratée, et ça me faisait un peu ch... de dépenser 35 euros pour 2 albums que j'aimais pas trop.
Mais... les dossiers étaient bien fait... et on ne se refait pas... alors j'ai acheté...
Dernier exemple :
Pelaez.
Cet auteur électique, j'achète maintenant beaucoup de choses qu'il publie. Avant non.
Mais un jour, j'ai expliqué sur le forum que le sujet d'une de ses BD, je ne le sentais pas, j'avais un mauvais à priori.
Il m'a pris au mot et m'a envoyé sa BD en numérique. Alors je l'ai lu.
Et j'ai trouvé ça bien.
Depuis, je suis fan et j'achète pas mal de ce qu'il sort, même quand ça contrevient à la règle que je me suis fixé de ne pas acheter d'album dont l'histoire ne dépassera pas les 3 tomes, comme
dont le tome 2 m'a secoué.
Bref, y'a pas de règle et c'est compliqué d'établir des stats.
Mais je reste convaincu que la lecture gratuite (en plus du numérique, j'emprunte des BD à la bibli municipale, et ça me donne des idées aussi, comme les Rahan que je redécouvre actuellement, au point d'acheter les intégrales si je les trouve) n'est pas l'ennemi de l'achat de BD.