yannzeman a écrit:Constat identique d'un titre raté.
Déjà, son positionnement n'est pas clair.
Est-ce une BD d'aventure ? De dénonciation du racisme ? De reconstitution historique ? Autre chose ?
On en est déjà au 2ème album et j'ai l'impression que l'histoire n'a pas encore commencée ; les protagonistes sont fades, Capone est mou du genou, pas charismatique pour un sou, et le KKK non plus, l'histoire ne me saisie pas et je n'ai pas envie de lire la suite, quand elle parait dans le journal de Spirou. Je ne me soucie pas des personnages, et j'ai déjà oublié ce qui a été publié, ça n'imprime pas dans mon cerveau.
Une problématique ne suffit pas, si l'histoire n'est pas prenante.
Alors oui, il y a de beaux dessins, mais qui auraient pu être utilisé à meilleur escient.
J'ai un peu la même impression avec une autre série de Yann, "Atom agency" qui, à mes yeux, ne décolle pas non plus, l'histoire n'ayant aucun intérêt.
La comparaison d'avec "Dent d'ours" est flagrante.
Même équipe, mais résultat très différent.
Je viens de lire "le Merlu",
dont le tome 2 vient de paraitre, et la différence scénaristique est terrible ; un album prenant dès le 1er tome, des personnages forts, très bien identifiés, une époque parfaitement reconstituée et qui sonne vraie, et une hate de connaitre la suite.
Ah ben voilà... piqué sur le site d'en face... et tout s'éclaire, évidemment !
526. pm - 31/05/21 16:21
J’ai lu aussi Merlu tome 2, j’avais acheté le 1 en TL pour sa maquette sympa. L’histoire sur la résistance dans le Morvan n’est pas mauvaise en soi, mais qu’est ce que c’est mal raconté ( mal écrit, aucun rythme), mal dessiné ( la forme de la moustache est souvent déterminante pour reconnaître les personnages, mais n’est pas Hergé qui veut), mal colorié ( horribles couleurs informatiques), sans même parler des clichés morphologiques pour le moins discutables. J’essaierai probablement de lire le 3 pour avoir la fin de l’histoire avant de revendre le tout.
Je crois qu’Hervé a un avis beaucoup plus positif que le mien, je ne sais pas sur quoi il repose. Là, on comprend tout de suite mieux pourquoi certains ont aimé.