Gaston68 a écrit:Oui vraiment une bonne idée si le story-board était effectivement achevé. On verra de cette manière où il voulait aller avec cette histoire. Ca m'aurait moi emballé si ça avait juste été repris à la façon de Eyes Wide Shut de Kubrick.
Le Tapir a écrit:Intéressant PEB! Merci !
PEB a écrit:La chute de l'URSS a permis aux historiens d'avoir accès aux archives soviétiques, et surtout la fin du péril rouge a laisseé le champ libre aux historiens pour nuancer le discours de façon dépassionée. A titre personnel, ce n'est que dans les années 2000 que j'ai commencé à trouver des ouvrages historiques revisitant de manière plus critique et plus objective l'histoire de la période: le mythe de l'invincible (et surtout, de l'innocente) Wehrmacht a pu être démonté de manière factuelle et objective, et la SS a pu être analysée et décrite pour ce qu'elle était: un ramassis hétéroclite de fanatiques (et de quelques volontaires aveuglés) allemands, de fascistes européens décidés à en découdre avec les Bolcheviques et, de plus en plus nombreux à mesure que la guerre avançait, de conscrits de moins en moins volontaires et de brebis égarées fuyant la justice de leurs pays fraichement libérés...
Gaston68 a écrit:Oui vraiment une bonne idée si le story-board était effectivement achevé. On verra de cette manière où il voulait aller avec cette histoire. Ca m'aurait moi emballé si ça avait juste été repris à la façon de Eyes Wide Shut de Kubrick.
dod a écrit:Par contre j'ai un peu "décroché" par la suite... que me conseillerais-tu pour me remettre "à flot" ??
Merci d'avance
PEB a écrit: (...)les Russes les brutes, primaires et ineptes (...)
Les chasseurs noirs... Des repris de justice, des braconniers auxquels Himmler en personne propose la liberté en échange d'une chasse à l'homme dans les forêts ukrainiennes et biélorusses. L'homme chargé de ce contrat faustien, Oskar Dirlewanger, est lui-même un marginal : volontaire de la Grande Guerre, " réprouvé " des corps francs, il s'est battu, en soldat puis en militant nazi, contre le " monde d'ennemis " qui, à ses yeux, menaçait l'Allemagne.
La guerre, les chasseurs noirs la mènent contre les partisans ; ils prennent aussi en charge les cohortes de Juifs polonais parqués dans les camps de travail et écrasent le soulèvement de Varsovie à l'été 1944. Les hommes de l'unité spéciale massacrent, violent, pillent à un degré tel que la hiérarchie SS elle-même ouvre des enquêtes. Ce sont 200 villages biélorusses qui connurent le sort d'Oradour, 30 000 hommes, femmes et enfants de Varsovie qui tombèrent, victimes des chasseurs noirs. Appuyé sur des archives allemandes, russes et polonaises, ce livre offre la première étude sur les SS braconniers de Hitler.
Pardeilhan a écrit:PEB a écrit: (...)les Russes les brutes, primaires et ineptes (...)
Les Soviétiques ne se sont guère montrés galants et délicats avec les populations civiles lors de leur entrée en Germanie (les Yankees non plus, d'ailleurs)...
Pardeilhan a écrit:PEB a écrit: (...)les Russes les brutes, primaires et ineptes (...)
--- j'ai lu le livre ci-après et j'ai vécu dix ans avec une Allemande (de Hamburg) - pas à cette époque, bien évidemment ...
Les Soviétiques ne se sont guère montrés galants et délicats avec les populations civiles lors de leur entrée en Germanie (les Yankees non plus, d'ailleurs)...
nexus4 a écrit:C'est une des deux sources citées par Juncker ayant servi de base à son fantastique Seules à Berlin :
Le récit d’une amitié entre une Allemande et une Russe à la fin de la Seconde Guerre mondiale…
nexus4 a écrit:C'est une des deux sources citées par Juncker ayant servi de base à son fantastique Seules à Berlin :
Le récit d’une amitié entre une Allemande et une Russe à la fin de la Seconde Guerre mondiale…
Berlin, avril 1945. Ingrid est allemande et sort de plusieurs années d’enfer sous le régime nazi. Evgeniya est russe et vient d’arriver à Berlin avec l’armée soviétique pour authentifier les restes d’Hitler. La première est épuisée, apeurée par les « barbares » qu’elle voit débarquer chez elle, tandis que la seconde, débordante de vie et de sollicitude, est intriguée par cette femme avec qui elle doit cohabiter. Mais chacune tient un journal intime, ce qui permet au lecteur de suivre peu à peu la naissance d’une amitié en apparence impossible…
Nicolas Juncker fait ici le portrait d’une très belle amitié, mais aussi celui d’une ville où tout est à reconstruire, à l’aube de la Guerre froide et des nouveaux bouleversements que va connaître l’Allemagne…
Berlin, 29 avril 1945... La ville est en ruine, détruite par les coups que se portent une armée rouge rugissante et quelques troupes allemandes à l'agonie. La Division Charlemagne est soumise aux bombardements et à l'avancée d'une force supérieure. La fin est proche. Pour la poignée d'hommes restants, tout espoir a disparu. Seule solution : attaquer pour se libérer un passage à travers les hordes rouges !
La fin d'une série incontournable.
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