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J'en ai lu 7 sur 10 :
47 cordes : je reste un grand fan de Timothé Le Boucher. Ce nouvel album ne dépareille pas. Au delà de la maîtrise de la narration et d'un dessin qui colle parfaitement à l'ambiance... c'est pour cette dernière, l'univers malsain et le suspicion permanente que j'adore 47 cordes.
La bibliomule de Cordoue : je ne suis pas particulièrement fan de la forme et pour le fond, c'est un peu court jeune homme. Après c'est la choix du sujet et le traitement volontairement passéiste du propos qui me chafouine... il y une ouverture dans les dernière page mais c'est tout. Bof, je m'entendais à mieux... après c'est bien fait à ça se lit bien.
Le choeur des femmes : exactement le genre de BD dont ni la forme ni le sujet ne semblaient susceptibles de m'intéresser. Pourtant je l'ai lu d'une traite sans pouvoir en décrocher. C'est intimiste, intéressant, intelligent, pudique, pédagogique, sensible... bref j'ai adoré.
Contrapaso : là c'est l'inverse... ça avait tout pour me plaire et au final j'ai trouvé ça pénible à lire au niveau de la narration. Un manque de fluidité contrebalancé à une intrique qui ne m'a pas du tout intéressée. Frank Thilliez avait basé une de ces intrigue sur le même thème en 2014 (Angor), et comme par hasard, j'ai lu ce bouquin 15 jours avant Contrapaso... bref, pas de chance.
Sur un air de fado : C'est vraiment la couverture qui m'a fait lire la BD. J'avais en tête Pereira prétend et donc j'avais eu ma dose de Portugal période Salazar. J'ai bien aimé la narration légère et subtile sans volonté de choquer ou de démontrer avec un personnage principal attachant.
Le tambour de la Moskova : Je suis très partagé entre un parti pris graphique audacieux et maitrisé... et une intrigue qui m'a laissé de marbre. Mais au final, non ça ne m'a pas intéressé.
Tananarive : peu de chose à dire sur cet album. Parfaite maîtrise du graphique et de la narration. L'album se lit très facilement et c'est plaisant à lire. Par contre le scénario manque clairement de densité et les ressorts scénaristiques sont énormes et prévisibles : entre la page 21 et la page 86, il ne se passe quasiment rien. Venant de l'auteur de GoSt 111, je suis déçu.
Mon vote va donc au choeur des femmes.
