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Cannes, août 1949. La Cadillac qui transporte l'imam le plus riche du monde et son épouse, la Bégum, vers l'aérodrome de Nice est attaquée en plein jour. En quelques minutes à peine se déroule le hold-up le plus spectaculaire de l'après-guerre : bloqué par une traction avant et menacé de mitraillettes, le couple Aga Khan se voit délesté d'un petit sac à main renfermant entre autres un diamant de 22 carats... Montant du butin : plus de 200 millions de francs en bijoux... et une rallonge en liquide !
À Paris, le jeune Atom Vercorian, fils de flic se rêvant détective privé, y voit le gros coup qui lui manquait pour lancer son agence : si son commissaire de père patauge au Quai des Orfèvres, lui saura faire parler le fameux réseau arménien ! Flanqué de Mimi, une souris au caractère bien trempé, et rejoint par Jojo la Toupie, ancienne gloire du catch catégorie poids lourds dont le passé pourrait bien être lié à celui de la Bégum, l'apprenti enquêteur remonte la piste des braqueurs, aiguillé par les anciens compagnons de maquis de son paternel...
Yann et Schwartz reviennent avec une nouvelle série datée années quarante : « Les Bijoux de la Bégum »
Il s'agit du titre de la première aventure d’un trio de privés évoluant dans la France de l’immédiate après-guerre. Atom est le fils de Trigan Vercorian, à la fois Arménien fidèle aux traditions et commissaire au Quai des Orfèvres. Fondateur de l’agence Atom, l’agence qui met le crime K.O., Atom est secondé dans ses enquêtes par la dynamique Mireille (Mimi) et par l’imposant Joseph Villain alias Jojo la Toupie, un ancien catcheur. Afin de renflouer ses finances, Atom enquête sur le vol des bijoux de La Bégum, l’épouse fantasque du richissime Aga Khan. C’est avec habileté que Yann mêle fait divers et humour tout au long d’un récit dynamique et nostalgique. Dire que certains lecteurs penseront à « Gil Journal » n’est pas rabaisser les qualités de ce récit, bien au contraire. Grand admirateur de Maurice Tillieux, Olivier Schwartz propose des pages superbes aux décors et aux personnages savoureux qui ne pourront qu’enchanter les amateurs de BD classiques. Si les dieux de la BD le permettent, le trio de « L’Atom Agency » a de beaux jours devant lui. Les 56 planches du premier épisode sont réunies dans un album souple mêlant planches en couleurs (superbes, signées Hubert), pages encrées en noir et blanc et pour conclure pages de crayonnés, réservé aux libraires. Ce beau cadeau est tiré à 900 exemplaires. L’album paraîtra aux éditions Dupuis le 19 octobre prochain.
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