J’ai relu hier Et Cleopatre.
La 1ere page est exceptionnelle, je trouve. Exemplaire du demarrage d’une histoire. Le couple, le mepris, le defi. Un chef d’oeuvre du duo.
La suite est bien aussi
Sinon, je m’appercois queje ne peux plus lire la version couleur. J’ai fait l’expérience plusieurs fois. Au detour d’une case superbe (l’album en manque pas!), je m’attarde sur un visage, un element de decors, une tete de cheval, une expression,… qui me frappe par son elegance, sa finesse, bref l’incroyable dessin d’Uderzo. Et je saute voir ce que ca donne dans la version couleur et la patatra: c’est pas le meme dessin. On voit rien. Le charme disparait.
En fait, le n&b uniformise les lignes et leur donne de fait la meme valeur. On percoit l’excellence partout, alors que dans la version couleur, une hierachie d’installe dans la lecture de la case.
La relecture de la version N&B de Asterix le gaulois a ete une revelation : j’ai decouvert le dessin d’Uderzo! Alors que je tenais l’album comme mal dessiné !
Marrant, cela m’avait jamais autant frapper sur les vo de Franquin. Peut etre une qualité de calorisation meilleure sur les « grands » Spirou. Ni sur les Artists Editions, mais la ca s’explique par le fait que j’ai surtout des auteurs qui sont en N&b de base : les EC, Eisner, Burns, Wrightson,…