Le simple fait que l'album soulève autant de passions, toutes individuellement justifiées et justes, montre que Animal'z ne laisse pas indifférent
En ce qui me concerne, j'apprécie les bds qui, lorsque qu'on les referme, nous laissent plongés dans l'univers crée, qu'il soit graphique, scénaristique ou mieux, les deux, un peu comme lorsqu'à la fin d'un film, on est incapable de couper la télé et on laisse se lamenter le générique, tout bércés que nous sommes par ce que l'on vient de voir ou d'entendre, ou mieux, les deux... Pour moi, qu'Animalz soit mieux ou moins bien que les précédentes créations de Bilal importe peu, j'ai été transporté, ailleurs, je n'ai pas décroché l'espace d'une case, j'ai apprécié les citations comme faisant partie du personnage, relique littéraire d'une humanité sans repère, tout comme le cannibalisme, source de salut éphémère lorsqu'il ne reste rien ou presque, que la grisaille. Au delà de ces extrêmes, tensions inévitables entre l'être et l'avoir, chacun se positionne où il veut, où il peut, et donc réfléchit à sa propre condition pour introduire sa couleur dans la grisaille ambiante.
Arf, même quand je me relis, je suis pas sûr de tout comprendre