coyoterebelle a écrit:Fin du suspense qui n’en était pas un, Franck Bondoux avec 9ème art+ sont reconduits.
Incompréhension étant le premier mot qui me vient à l’esprit.
Chouette elle a inventé le pq illustré ( que c'est laid)
coyoterebelle a écrit:Fin du suspense qui n’en était pas un, Franck Bondoux avec 9ème art+ sont reconduits.
Incompréhension étant le premier mot qui me vient à l’esprit.




Cyril91 a écrit:Peut-être aussi Glénat et Delcourt d'après cet artile de Libé (ou du moins d'après le début qui est lisible sans être abonné) : https://www.liberation.fr/culture/bd/bd ... 3J4CUZV4I/
Marius Chapuis dans Libération a écrit:Un château de cartes s’effondre. En quelques heures, c’est toute l’organisation du festival d’Angoulême qui vacille. Le point de non-retour semble avoir été atteint lundi soir, lors d’une réunion d’urgence demandée par Frédéric Vilcocq, conseiller culture à la région Nouvelle-Aquitaine et par le maire d’Angoulême, Xavier Bonnefont. Par visioconférence, l’élu, qui tente par tous les moyens d’apaiser la situation et éviter l’annulation du festival à quelques semaines des élections municipales, se serait vu expliquer par plusieurs éditeurs majeurs que la coupe était pleine. Sans ambiguïté, le représentant du groupe Média-Participation (Dargaud, Dupuis, le Lombard, Kana et Urban Comics) et le directeur des éditions Casterman (parlant au nom de Madrigall, qui comprend également Gallimard BD, Futuropolis et Sarbacane) ont indiqué que les conditions n’étaient plus réunies pour qu’ils se rendent au festival en 2026. Malgré les frais déjà engagés. Sans être aussi clairs, Glénat et Delcourt se seraient montrés tout aussi remontés et auraient exigé des pouvoirs publics que les choses bougent d’ici lundi prochain, au plus tard.
«Historique», nous dit un des membres présents, la réunion a été l’occasion pour le monde de la bande dessinée d’afficher un front commun contre l’avenir du festival tel qu’il a été dessiné par Delphine Groux, la présidente de l’association du festival. Il aurait été très clairement exposé aux financeurs publics qu’il était impensable que l’édition 2026 puisse se tenir sans que la société 9e Art +, dirigée par Franck Bondoux, soit complètement sortie de l’équation. Même une telle promesse ne suffirait plus : seule la mise en retrait à effet immédiat de Franck Bondoux pourrait faire revenir éditeurs et auteurs en 2026 (de fait, la nouvelle gestion, confiée samedi, ne doit débuter qu’avec l’édition 2028). Une refonte en profondeur de l’association du festival serait également nécessaire pour que la petite asso de passionnés qui a créé l’événement au début des années 70 gère avec davantage de transparence le destin d’une manifestation, dont l’ampleur a entièrement changé.
Durcissement de la position
Après avoir semblé se contenter de l’impossible attelage décidé samedi par l’association du festival, les pouvoirs publics auraient pris la mesure lundi soir de la vague de colère qui menace de faire chavirer le festival. Pour sauver l’édition 2026, qui de toute façon ne pourra se faire que dans une version extrêmement dégradée, tout paraît donc devoir se jouer dans les heures et les jours qui viennent.
Le durcissement de la position des plus gros éditeurs de bande dessinée, qui menaçaient initialement de boycotter l’édition 2027, mais se savaient coincés par des engagements financiers pour 2026 (les réservations de stands, mais aussi d’hôtellerie, interviennent bien en amont), semble tenir en grande partie à la pression des autrices et auteurs. Difficile de tenir des stands sans artiste en dédicace. Difficile d’expliquer qu’on est là après qu’un de ses auteurs eut demandé qu’on annule l’exposition qui devait lui être consacrée – plusieurs défections seraient intervenus en cascade lundi. A ce titre, l’appel commun lancé par 21 artistes ayant reçu le Grand Prix du festival d’Angoulême exigeant le départ de pourrait bien avoir joué un rôle crucial.
Prestige des prix
Mardi, les défections ont gagné le comité de sélection (qui se réunit pour sélectionner les albums qui concourent aux prix du festival), Arthur De Pins annonçant au site ActuaBD rejoindre le mouvement de boycott. Indépendant de 9e Art + et composé d’auteurs, de spécialistes et de journalistes, le comité est nécessaire au bon fonctionnement de l’événement, puisque le prestige des prix remis pendant la manifestation repose en grande partie sur la qualité de la sélection faite en amont des choix du jury.
Inflexibles depuis janvier, les autrices et auteurs ont par milliers signifiés leur boycott de l’édition 2026, signant des tribunes et inondant leurs réseaux sociaux de messages réclamant un changement radical à la tête du Festival. Ils rappelaient que sans eux, l’événement ne pouvait exister. Ces dernières heures semblent enfin leur donner raison.

Cyril91 a écrit:Peut-être aussi Glénat et Delcourt d'après cet article de Libé (ou du moins d'après le début qui est lisible sans être abonné) : https://www.liberation.fr/culture/bd/bd ... 3J4CUZV4I/
« Le Groupe Delcourt fait savoir qu’en l’état actuel des choses, il ne participera pas à l’édition 2026 du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême qui n’est malheureusement plus, depuis quelques années, le rassemblement festif de toute une profession et des amoureux de la bande dessinée.
Nous nous joignons aux auteurs et à nos confrères éditeurs pour dénoncer la mainmise opérée sur le Festival par la société organisatrice 9eArt + et son dirigeant, ainsi que la brutalité de leur gestion humaine. La responsabilité de l’Association du Festival, soutien sans faille de 9eArt+, ne saurait être sous- estimée.
Seule une refonte radicale à tous les niveaux – structurel, humain et artistique – menée à bien dans les plus brefs délais avec le concours des pouvoirs publics, serait susceptible de préserver non seulement la prochaine édition, mais l’existence même du Festival, menacée par celles et ceux qui sont censés le faire vivre. »

Seule une refonte radicale à tous les niveaux – structurel, humain et artistique

jahukhan a écrit:Seule une refonte radicale à tous les niveaux – structurel, humain et artistique
Ça, c'est vraiment le truc qui me met mal à l'aise dans tout ce bordel. On mélange un peu tout. Je ne pense d'ailleurs pas que les éditeurs du SNE d'un côté, du SEA de l'autre aient la même idée de cette éventuelle "refonte radicale" au niveau artistique.






lulu1508 a écrit:https://www.franceinfo.fr/culture/bd/festival-de-bd-d-angouleme/festival-de-bd-d-angouleme-les-editeurs-dargaud-dupuis-le-lombard-kana-et-urban-comics-ne-se-rendront-pas-au-festival_7609961.html
au final, il y aura de grandes bulles vides ...
(je pense annuler mon séjour)



404 Graphic se retire du FIBD
Il faut aujourd’hui se rendre à l'évidence et constater une forme d'instabilité persistante dans la gestion du FIBD, tant sur le plan humain, managérial que structurel.
Cette incapacité à répondre aux attentes légitimes des acteurs du secteur s’accompagne d’un manque de transparence et d’une couverture artistique qui ne reflète pas la pluralité et la richesse des voix éditoriales.
Ainsi, dans ce contexte, nous ne pouvons plus maintenir notre présence au FIBD malgré les coûts importants déjà engagés.
Nous avions dans un premier temps imaginé maintenir notre présence sans mettre en porte à faux nos autrices et auteurs et faire sans eux. Nous espérions aussi pouvoir maintenir notre engagement envers les libraires, qui nous aident à tenir notre stand et qui risquent d’être impactés économiquement, et surtout envers les lecteurs qui viennent à notre rencontre de plus en plus nombreux chaque année. Les conditions n’étant aujourd’hui plus réunies pour approcher un festival même en régime réduit, nous n’avons plus d’autre choix.
Nous avons cependant encore l’espoir que le festival renaisse rapidement en faisant table rase du passé, de ses comportements délétères et en s’engageant pour une diversité réelle en toute transparence. Le FIBD se doit d’être inclusif, accessible, représentatif de ses acteurs, fort d’une volonté de décloisonner réellement les genres et les approches de ceux qui tentent de faire vivre avec leurs différences le « marché » de l’édition de la bande dessinée. Il est urgent de réenchanter durablement un festival primordial et incontournable.
Entre-temps notre petite maison se retire à regret du FIBD et de ses prix jusqu’à nouvel ordre. Nous restons cependant ouverts et appelons de nos souhaits un changement radical dans les prochains jours afin de préserver ce moment de rencontres entre tous les acteurs du secteur et le public.
L’équipe 404 Graphic


Olivier_D a écrit:
jdo a écrit:angoulême n'est pas responsable de tous leurs maux
un auteur qui a du mal à joindre les 2 bouts parce que son album ne se vend pas (petit ou grand éditeur) qu'il aille à angoulême ou non, qu'angoulême change ou pas, ne changera rien à sa situation

Cooltrane a écrit:Il me semble qu'Angougou a très (lire trop) souvent privilégié des "œuvres" imbitables de petits éditeurs (indés), souvent si pas par copinage, au moins par élitisme.

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